Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com

Résistance: Le mont Mouchet

Mont-Mouchet

 

Le musée a été repensé et au travers d'une bande dessinée représentant les deux personnages qui se trouvent sur le monument nous revivons les durs moments de cette bataille.

Le fait de rendre plus pédagogique cette tragédie et d'avoir enlevé les objets et photos qui pouvait choquer les âmes sensibles a enlevé à mon sens tout le coté émotionnel de cet évènement.

Seule une lettre d'un condamné à mort qui a écrit à ses parents nous arrache des larmes.

Vous trouverez ci-dessous quelques photos mais non détaillées car le musée n'autorise pas à faire des photos du fait du caractère personnel de certains écrits.

Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Contexte
À 1335 mètres d'altitude, aux confins des départements du Cantal, de la Haute-loire et de la Lozère, se trouve le Mont-Mouchet, où fut implanté à partir du 20 Mai 1944, sous l'autorité du Colonel Gaspard, Chef régional des F.F.I de la zone R 6, l'un des cinq grands Maquis de France.
Dès le 2 juin 1944, celui-ci subissait un premier assaut d'un bataillon allemand. Puis les 10 et 11 juin, 2 200 soldats de la Wehrmacht livraient, en ces lieux, contre les maquisards, des combats acharnés. Repliés sur le "Réduit de la Truyère", ces maquisards subissaient le 20 juin un assaut plus important encore qui les obligeait à rompre le contact.
Après les combats du Mont-Mouchet, les compagnies F.F.I. reconstituées, réparties en 20 zones de guérilla, harcelèrent les troupes nazies un peu partout dans les quatre départements d'Auvergne, jusqu'à la Libération de la France.
Dans tout ce secteur les pertes furent sévères tant chez les F.F.I que du côté allemand. Plusieurs villages furent détruits.
Avec l'accord et l'appui du général de Gaulle fut érigé dans la clairière le Monument national à la Résistance et aux Maquis de France inauguré le 9 juin 1946, dû au sculpteur parisien Raymond Coulon. Chaque année, fin juin, un important Rassemblement du Souvenir a lieu au pied de ce Monument.
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet

 

 

 

 

 

 

Le musée du mont Mouchet

Lien du site officiel: http://www.resistance-mont-mouchet.com/

Texte ci-dessous provenant de : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-mont-mouchet

Un premier musée avait été installé dans la Maison Forestière, reconstruite après la Libération sur l'emplacement de celle, détruite lors des combats, qui avait auparavant abrité l'état-major des F.F.I. Il fut remplacé par un nouveau bâtiment, financé par l'Etat et le Conseil Régional d'Auvergne, inauguré le 8 Mai 1989.

Ce musée de la Résistance présente un ensemble très intéressant de matériels et documents rappelant la situation de la France en 1939, les quatre années d'occupation allemande, le Pétainisme, la Gestapo, la Déportation, la Résistance, etc.

Un film vidéo retrace ce que furent les combats du Mont-Mouchet, de Saugues et de la Truyère. Durée de la visite, environ 1 heure.

Entièrement réaménagé en 2009, sa nouvelle scénographie conduit les visiteurs à découvrir les temps forts de la Résistance en Auvergne et au Mont-Mouchet suivant plusieurs fils conducteurs : un accès au contexte national et international de cette période troublée pour comprendre, des documents, photos et objets d'époque sur les évènements du Mont-Mouchet pour se souvenir, le parcours singulier de deux personnages de bandes dessinées : Lucien et Pierrot, l'un natif du Cantal et l'autre originaire de Lorraine pour une découverte sensible de ces évènements.

Des chronologies et cartes proposent, en complément, une approche très détaillée des faits. Pour les groupes, des visites guidées du musée et du mémorial peuvent être organisées par un guide conférencier, pour approfondir la découverte de ce lieu de mémoire.

Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Histoire d'une bataille

Texte pris sur Wiképédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_Mont_Mouchet

La genèse

Au début de l’année 1944 les résistants de la région R6 (Auvergne) et les réfractaires au STO qui ont pris le maquis par petits groupes sont traqués par les allemands et la milice. Le 11 février Jean Chappat commandant régional de l’AS (Armée secrète) des MUR (Mouvements Unis de Résistance) est arrêté à Aurillac. La répression allemande fait 6 tués en mars à Volvic et 12 à Pontaumur, en avril 20 arrestations à Champeix. « Pour sauver les maquis il fallait donc les replier ». Dès fin mars 1944 (peut-être le 27 mais la date est incertaine) des résistants envisagent de se replier dans des réduits. Un groupe constitué de Maurice Monteln 2, Delfau et Portefaix, tous trois résistants de Ruines, Fontugne garde forestier au Mont Mouchet et Huguet (Prince) chef départemental des MUR du Puy-de-Dôme, visite le Mont Mouchet.

À la mi avril (soit le 15 soit le 20 avril selon les sources) Émile Coulaudonn 3, qui a remplacé Chappat comme commandant régional de l’AS rencontre à Montluçon l’agent britannique Maurice Southgate. Coulaudon propose d’organiser un réduit au mont Mouchet. Mais Southgate est arrêté par la Gestapo le 1er mai. Le 2 mai au cours d’une réunion sous la présidence de Henri Ingrand chef des MUR, près de Paulhaguet en Haute-Loire (ferme du Boitout, commune de Sainte Marguerite), le principe de l’organisation de réduits au Mont Mouchet, à La Truyère et au Lioran est acquis, non sans mal. « La décision est prise à l’unanimité mais non sans heurts à cause de divergences sur le rôle précis à donner aux réduits. Elle semble s’imposer à tous par la situation intenable de la résistance enAuvergne2 ».

La mobilisation

Coulaudon, devenu le colonel Gaspard s’installe à la maison forestière du Mont Mouchet. Il s’adjoint comme chef d’état major le lieutenant-colonel Garcie (Gaston) et nomme le colonel Mondange (Thomas) commandant du réduit de la Truyèren 4.

À partir du 8 mai l’ordre de rejoindre le Mont Mouchet circule et des maquisards s’y regroupent mais ce n’est que le 20 mai que l’ordre de mobilisation générale est donné. À partir de cette date le regroupement s’accélère. Les maquisards viennent naturellement du canton de Saint-Flour, mais aussi de Murat, d’Aurillac et très nombreux de Clermont-Ferrand. Le 25 mai plus de 100 Clermontois arrivent en gare de Ruines. On peut estimer que le 10 juin entre 2400 et 2700 hommes sont rassemblés au Mont Mouchet, 1300 au réduit de La Truyère et environ 1000 à Venteuges.

L’organisation du réduit

Autour de la maison forestière, près du sommet, les 15 compagnies se sont réparties dans un rayon d’une dizaine de kilomètres jusqu’aux villages de Clavières et Védrines Saint-Loup dans le Cantal, Paulhac en Lozère et Pinols en Haute-Loire.

De nombreux parachutages ont approvisionné les maquisards en armes, mais essentiellement des armes individuelles. Martres estime que 55 tonnes d’armes ont été parachutées, 3000 armes individuelles (fusils et mitraillettes), 150 fusils mitrailleurs, 3600 à 4000 grenades. Plusieurs compagnies furent dotées de mitrailleuses françaises ou américaines et (ou) d’une arme antichar dite bazooka.

Mais de nombreux maquisards n’ont aucune formation au maniement des armes et ils n’ont pas le temps d’apprendre à se servir d'une arme de guerre. Certains ont seulement utilisé un fusil de chasse ou une carabine de fête foraine.

Maurice Montel témoignera que «c’était la pagaille au Mont Mouchet » et aussi « ils avaient reçu des explosifs mais ils ne savaient pas s’en servir », ce qui explique que les ponts de Ruines et du Crépoux n’aient pas sautés.

Mondange sera plus direct « Au Mont-Mouchet c’était l’anarchie par pléthore de chefs. Tout le monde commandait, prenait des décisions que personne n’exécutait. »

La défense du réduit semble avoir été laissée à l’initiative des chefs de compagnie. Le chef d’état major a fait passer l’ordre de creuser des trous individuels. Le 9 juin, veille de la principale attaque, ll « tente de mettre de l’ordre » « Beaucoup trop de commandants de compagnie ou de chefs de bataillon quittent leur unité sans motifs sérieux…Ces errements doivent cesser. »

En réalité Garcie attendait les Allemands « comme en 14 » pour une bataille en terrain découvert sur le plateau. La route de Ruines à Clavières se prêtait parfaitement à des embuscades mais ce n’est pas du tout ce que le commandement imaginait.

L’attaque du 2 juin.

Le vendredi 2 juin deux (ou trois) compagnies de volontaires de l’est (des Azerbaïdjanais) sont acheminées de Rodez vers le Mont Mouchet via le Malzieu. Elles arrivent vers 9 heures après plus de 180 kilomètres en camion et commencent à gravir la pente côté Est. Le capitaine Delorme, «Commandant Masséna», a disposé ses sections sur les hauteurs en surplomb de la route, en position favorable, elles tiennent tête toute la matinée aux attaquants qui ont la combativité de volontaires prisonniers. En début d’après midi le corps franc « Laurent » accourt du château de Chamblard et prend les attaquants à revers. Vers 15 heures les attaquants se replient et regagnent Rodez. La proclamation de Gaspard transforme le repli allemand en « déroute » avec « une cinquantaine de tués » pour 5 maquisard blessés3, même de la Vaissière, d'ordinaire bien informé, rapporte 80 tués.

Bataille

Les Allemands, ayant découvert le maquis, l'attaquèrent à plusieurs reprises fin mai 1944 avec une force d'environ 3 000 hommes, voire 2 500 , disposant d'aviation et d'unités blindées (2 ou 3 automitrailleuses au maximum, dont une française), ainsi que de renforts de la Milice française et des Groupes mobiles de réserve. Garcie alla demander du secours à Mondange au réduit de la Truyère le 10 au soir, et Coulaudon abandonna la maison forestière. "Chacun se démerde comme il peut, voilà ce qui a été dit.

On trouve peu d'information sur les forces allemandes. Toutefois des historiens ont identifié quelques unités qui se composent d'un assemblage hétéroclite, mais puissant, d'Osttruppen, de policiers, de servants de D.C.A., de miliciens et de gendarmes :

La brigade Jesser, composée de vétérans du front de l'Est (séjournant dans le secteur Orléans-Pithiviers) dont :

Après deux jours de combat, les 10 et 11 juin 1944, la dernière attaque allemande obligea les maquisards à se replier et se disperser. Les Allemands pour se venger de leurs pertes pillèrent plusieurs villages environnants, dont Clavières.

Au cours de ces batailles, les pertes des FFI furent sévères : 260 tués et 180 blessés ainsi qu'une centaine d'otages civils fusillés par les nazis. Ce n'est qu'après ces batailles que la Résistance auvergnate réalisera enfin son unification.

Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Résistance:  Le mont Mouchet
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Il ne faudrait pas que les gens oublient que c'est grâce à ces héros que nous sommes libres !<br /> Nous avons tous un devoir de mémoire.
Répondre
M
Je n'ai pas encore visité ce musée mais je le ferai avec mes petits-enfants quand ils vont grandir...Merci pour ce reportage instructif. Nous nous devons de ne pas oublier les actions de ces femmes et de ces hommes courageux qui ont donné leur vie pour la liberté de tous. Bonne journée
Répondre
T
Pour plus de précisions, je vous invite à visiter le musée de la résistance Joseph Lhomnède de Frugières Le Pin, il dispose d'une collection bien plus importante et le conservateur connait parfaitement l'Histoire des combats du Mont-Mouchet.
Répondre
S
Les combats des 10 et 11 juin -plus importants que celui du 2 juin- sont expliqués dans Wikipedia.<br /> Ce n'est pas pour se venger que les allemands ont brûlé les villages, c'est par peur de tireurs embusqués dans les habitations qu'ils ont envoyé des grenades incendiaires. Les forces allemandes sont maintenant bien connues, voyez Wikipedia.
Répondre
E
Viva a Franca Democratica..
Répondre