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L'école d'autrefois en Auvergne

Avant, à l’époque de tes grands-parents ou de tes arrière-grands-parents, l’école était différente.  Le jour de repos était le jeudi. Dans la cour de récréation, les enfants ne jouaient pas aux mêmes jeux que toi et en classe, ils travaillaient différemment.    Il y avait des écoles pour les filles et des écoles pour les garçons.  On dit que les écoles n’étaient pas mixtes.   Les jeunes écoliers qui devaient parfois effectuer plusieurs kilomètres à pied, durant l’hiver, avant de s’installer derrière leur pupitre en bois. Ce dernier encore en fonction de nos jours dans certaines écoles rurales, était souvent entretenu (à la bougie)mais aussi délabré par les élèves.

Voici un Film racontant la vie à l'école d'autrefois tourné au Musée de l'Ecole 1900 à Saint-Martin-des-Olmes (63600).

 

Avant, à l’époque de tes grands-parents ou de tes arrière-grands-parents, l’école était différente.

Le jour de repos était le jeudi. Dans la cour de récréation, les enfants ne jouaient pas aux mêmes jeux que toi et en classe, ils travaillaient différemment.

 

 Il y avait des écoles pour les filles et des écoles pour les garçons.

On dit que les écoles n’étaient pas mixtes.

 

Les jeunes écoliers qui devaient parfois effectuer plusieurs kilomètres à pied, durant l’hiver, avant de s’installer derrière leur pupitre en bois. Ce dernier encore en fonction de nos jours dans certaines écoles rurales, était souvent entretenu (à la bougie)mais aussi délabré par les élèves.

Vous souvenez-vous de ces petits garçons en culottes courtes et tabliers gris, intimidés par le tableau noir, sur lequel était écrit en lettres rondes avec pleins et déliés, la maxime du jour, le sujet de la leçon de morale. Une odeur incomparable de craie flottait dans la salle de classe, pendant que les enfants courbés sur de vieux pupitres en bois noircis par la fumée du poêle, s'appliquaient à rédiger une page d'écriture à l'encre violette en tirant la langue ou pinçant les lèvres, en trempant régulièrement d'un geste naturel leur plume sergent-major dans les petits encriers de porcelaine blanche. De cette école, qui nous a donné longtemps des générations d'instituteurs, à la fois hussard de la république, secrétaires de mairies, conseillés en affaires matrimoniales villageoises, présidents de sociétés de chasse ou de pêche, parce qu'ils avaient le savoir et maîtrisaient la langue, chacun en a gardé des souvenirs intenses, bons ou mauvais.

Vous souvenez-vous de ces petits garçons en culottes courtes et tabliers gris, intimidés par le tableau noir, sur lequel était écrit en lettres rondes avec pleins et déliés, la maxime du jour, le sujet de la leçon de morale. Une odeur incomparable de craie flottait dans la salle de classe, pendant que les enfants courbés sur de vieux pupitres en bois noircis par la fumée du poêle, s'appliquaient à rédiger une page d'écriture à l'encre violette en tirant la langue ou pinçant les lèvres, en trempant régulièrement d'un geste naturel leur plume sergent-major dans les petits encriers de porcelaine blanche. De cette école, qui nous a donné longtemps des générations d'instituteurs, à la fois hussard de la république, secrétaires de mairies, conseillés en affaires matrimoniales villageoises, présidents de sociétés de chasse ou de pêche, parce qu'ils avaient le savoir et maîtrisaient la langue, chacun en a gardé des souvenirs intenses, bons ou mauvais.

 

La journée d'un écolier commençait avec la leçon de morale, un quart d'heure tous les matins, selon les instructions officielles, mais en fait, bien plus, avec la foi laïque animant les instituteurs qui la prolongent en faisant régner, à tout instant, un climat moral dans la classe, les fameux tableaux de morale, sont un souvenir des plus marquant pour quelques million de Français.

Les filles étaient initiées aux travaux de broderie et de couture. Une "Marque" est un tissu carré comportant l'ensemble des lettres de l'alphabet, le nom et le prénom de l'élève. La jeune fille de huit à dix ans, réalisait cet ouvrage avec un soin extrême, traduisant ainsi la considération que l'on avait pour la formation de la future ménagère.

En contre partie les garçons se préparaient à devenir de bons soldats pour défendre la patrie.

 

La journée d'un écolier commençait avec la leçon de morale, un quart d'heure tous les matins, selon les instructions officielles, mais en fait, bien plus, avec la foi laïque animant les instituteurs qui la prolongent en faisant régner, à tout instant, un climat moral dans la classe, les fameux tableaux de morale, sont un souvenir des plus marquant pour quelques million de Français.

 

Sur certains de ces tableaux, on n'oubliait pas de rappeler les règles élémentaires d'hygiène car à cette époque le confort dans les logements n’était pas celui que nous connaissons aujourd’hui.

 

N'oublions pas les cours de chant ou immanquablement avant  le certificat d’études primaire, il fallait connaitre l’hymne National « La Marseillaise » cela faisait aussi partie de l’instruction publique.

Dans l’esprit de Jules Ferry, le certificat d’études primaires devait, comme son nom l’indique, permettre à chaque élève de justifier l’acquisition d’un bagage scolaire normalisé.

Les maîtres d'école prenaient soin de sélectionner les candidats pour disputer un concours entre les élèves des différentes écoles du canton, car le savoir-faire du maître était en jeu...

L'instituteur se devait d'être un citoyen modèle, désintéressé, dévoué car il avait reçu la mission d'instruire.

Témoignage officiel de reconnaissance ou preuve matérielle d’une secrète influence, les palmes académiques ont toujours fait rêver l’instituteur qui en était dépourvu.

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M
Pour ma part, né à Paris, je suis allé à l'école dans la banlieue parisienne. J'ai retrouvé dans ton reportage de nombreux points communs. La morale était enseignée également. Et c'est bien dommage qu'elle ait été rayée de l'enseignement actuel. On voit le résultat....<br /> Amicalement, Michel
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D
cela me parle bien ! L'instituteur en blouse grise qui fait la classe debout sur le côté de la photo à l'entrée de l'école 1900 à St Martin, c'est mon grand oncle et j'en ai entendu beaucoup parler. Mon père a fait ses classes avec lui, mes tantes aussi. J'ai beaucoup d'intérêt pour tout ce qui se rapporte à mes racines, alors merci de les faire revivre un peu par vos témoignages.
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