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L’Abbatiale Saint-Austremoine est une ancienne église d’une abbaye bénédictine construite au XIIème siècle. Son nom lui vient du premier évêque en pays Arverne, Austremoine, venu de Rome avec 6 compagnons pour évangéliser la Gaule. Le chevet visible de l’extérieur est la partie la plus accomplie de l’édifice, très bel exemple de l’art roman auvergnat, pureté des lignes, équilibre dans la composition, sobriété de la décoration. La façade d’une très grande simplicité précède la nef à deux étages, dont la décoration peinte est un bel exemple du soin apporté à la mise en scène. Les chapiteaux représentent des centaures, des porteurs de moutons et des griffons.
En 1832, l'église est classée monument historique, à la suite de quoi la façade est restaurée, et les deux clochers reconstruits. Entre 1855 et 1860, Anatole Dauvergne est chargé de peindre l'intérieur. Le résultat est sujet à polémique, les motifs choisis n'étant pas nécessairement romans. Pour notre part, nous pensons qu'il est intéressant de voir une église peinte puisque nombre d'entre elles l'étaient au Moyen Age. Néanmoins, il faut bien reconnaître qu'il est assez difficile de s'habituer à ces couleurs quelque peu criardes.
Saint Austremoine est l'évangélisateur de l'Auvergne, au début du IVe siècle. La légende lui attribue la fondation du monastère d'Issoire, dont on ignore l'origine réelle. Initialement enterré à Issoire, saint Austremoine est un temps oublié avant de voir son culte ravivé par l'évêque de Clermont Cautin. Au VIIe siècle, ses reliques sont transférées à Volvic, puis à Mozac vers 848. Des moines poitevins occupent le monastère au Xe siècle, apportant le chef de saint Austremoine. L'abbé Gislebertus entame la construction d'une basilique vers 940.
Au IXe siècle, l'incursion des Normands a contraint les moines bénédictins de l'abbaye de Charroux en Poitou à se réfugier sur leurs terres de Saint-Yvoine près d'Issoire.
Sous la conduite de leur chef Gilbert, ceux-ci fondent vers 938 dans la ville d'Issoire une abbaye consacrée à Saint-Pierre et Saint-Austremoine.
La construction des enceintes de la cité médiévale d'Issoire connaît des étapes successives. L'enceinte primitive daterait du Xe ou XIe siècle.
L'essor du monastère se traduit notamment par la construction, au XIIe siècle, de l'église de Saint-Austremoine.
Cet édifice est la plus vaste des églises romanes auvergnates (60 mètres de long). Il appartient au groupe des édifices religieux d'Auvergne dits "majeurs". L'église SAint-Paul, élevée à une dizaine de mètres à l'est de l'abbatiale Saint-Austremoine, se trouve déjà dans la première enceinte de la ville et serait alors une chapelle.
A cette époque, les églises de Saint-Avit et Saint-Priest sont édifiées non loin.
Une seconde enceinte peut être déterminée. Aujourd’hui elle n’apparaît plus que dans le tracé des biefs qui traversent la ville. Elle englobe, en plus du quartier Saint-Austremoine, Saint-Avit au nord et l’actuelle place de la République à l’ouest. Au mois d’août 1254, Saint-Louis use de son droit de gîte au monastère d’Issoire en revenant de la Terre Sainte. Le Roi, voulant visiter l’Hôtel-Dieu, constate que celui-ci est en très mauvais état et se trouve en dehors de la ville. Il exige alors que l’Hôtel-Dieu soit transféré dans le secteur de l’actuelle rue de l’Ancien Hôpital, à l’intérieur des remparts.
En 1270, Alphonse de Poitiers accorde à la ville une charte communale.
Par cet acte la ville reçoit le privilège de s’organiser en commune c'est-à-dire en association jurée entre les habitants qui désignent deux consuls (le consulat), élus chargés d’administrer les affaires communales.
En 1304, Issoire est mentionnée comme étant une des « treize bonnes villes » du Bas Pays d’Auvergne qui ont le droit d’envoyer des représentants aux Etats Provinciaux.
Soumises au contrôle du Roi, ces bonnes villes sont riches, remplissent une fonction de chef-lieu et sont souvent caractérisées par leurs enceintes
La fondation de l'abbaye de Saint-Austremoine
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Quant à l'église actuelle, qui fait partie des cinq églises majeures d'Auvergne, elle date du XIIe siècle. Les guerres de religion lui sont particulièrement dommageables : en 1575, les protestants massacrent les moines, un pilier est mutilé (sans provoquer d'effondrement).
D'autres dégâts, ajoutés à ceux de la Révolution viennent à bout des tours de la façade et de la croisée.
Photos de l'Eglise au siècle dernier