On tue le cochon
Le 17 décembre 2022, sur L'Auvergne Vue par Papou Poustache

 

On tue le Cochon

 

Dans notre village il était courant que les familles élevaient leurs cochons ceux-ci mangeaient les restes ainsi que les patates que chacun produisait.

Entre poules, jardin et champs, lapins et cochons nous avions une certaine autonomie.

Et à partir du 15 décembre et  au mois de janvier ou février on tuait le cochon et dans le village a cette époque on entendait hurler ceux-ci je sais ça a l’air barbare mais a l’époque cela ne nous choquait pas.

On nettoyait les boyaux pour le lendemain.

Ce jour là on mangeait le boudin qu'on partageait avec les voisins

Le lendemain comme la viande avait été découpée la veille.

 On découennait et fondait le lard pour faire le saindoux et récupérer les grattons (pour plus tard faire les fougasses).

On faisait les pâtés avec le foie

On découpait le lard maigre pour mettre dans le saloir.

On hachait la viande et pour faire les saucisses et saucissons.

On préparait les Jambons.

On roulait le lard maigre (lard du ventre) pour faire la pancetta.

On faisait la tête roulée

 Afin c'était encore un jour de fête car on mangeait de la viande et c'était encore l'occasion de se retrouver entre amis et en famille.

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Voici quelques commentaires

 

 

  •  
    Gérard sam. 21 janv. 2012 01:05
    Dans certaines régions le cochon était nommé "Notre Monsieur",ou"Le Monsieur". Probablement une vengeance verbale au sujet des anciens Maîtres...
  •  
    elliane ven. 20 janv. 2012 19:20
    mon père avait gardé l'habitude, chaque année et hors de toutes normes sanitaires de retourner tuer le cochon, là bas, dans son pays de cocagne ... le cochon en kit faisait 365 KM à fond de cale - il faut comprendre ici, dans le coffre de la voiture et sur le toit et surement partout où on pouvait glisser un bocal entre les sièges et que sais je encore !
    le saloir l'attendait dans la cave .... bon, je n'en dis pas plus ...
    bref, à la Toussaint, l'expédition prenait tant de place dans les soucis que se rajoutait mon père à ceux du quotidien où il s'agissait d'élever ses 7 enfants, qu'il ne nous restait qu'à filer encore plus doux que d'habitude .... initier nos papilles à reconnaitre le meilleur !
  •  
    roxan ven. 20 janv. 2012 05:30
    Un métier peut être en perte de vitesse, je le souhaite pour la mort du cochon mais bonne viande bien saine qui ne vient pas de chine ....

     
  •  
    gifibrillephotos jeu. 19 janv. 2012 07:59
    Ici dans l'Aveyron, c'est encore une affaire courante, et elle a déjà commencé chez beaucoup, s'est terminée chez d'autres!
    Il faut bien compter trois jours pour "faire le cochon", ce qui se fait généralement en famille, voire avec des amis, car c'est un travail monstre, épuisant, et urgent, car il faut faire vite!
    L'hiver est préféré aux saisons plus chaudes, car en principe sans mouches, il permet aussi un meilleur séchage, plus doux, pour ce qui est à sécher entre autre.
    Une tradition ici qui n'est pas éteinte, même s'il est vrai que ce sont plutôt les "anciens" qui la pratiquent, certains jeunes participent toutefois, et il n'est pas improbable, surtout vu la "conjoncture", qu'ils reprennent le flambeau!
  •  
    ursus jeu. 19 janv. 2012 07:53
    Cela existe encore !!!
    Bon jeudi,

    Daniel.
  •  
    lafarce jeu. 19 janv. 2012 06:45
    et comment ne pas citer Henri Vincenot/ " Il y avait deux façons de conserver le cochon:
    - le sel pour la plupart...
    - l'amitié pour le reste, à savoir la fricassée que l'on pliait dans un torchon et que l'on portait en offrande aux voisins. Quelques jours après ils tuaient à leur tour et la fricassée revenait fraîche....

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