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Chaudière à Vapeur

La mine de Chadernac
la chaudière à vapeur

Lors de la randonnée "des feuilles mortes" j'ai aperçu ce petit patrimoine industriel un four avec chaudière à vapeur.

Les pompes pour évacuer l'eau et les outils au fond de la mine fonctionnaient à la vapeur qu'on devait produire à l'extérieur du puits.

On peu imaginer que cette installation a fonctionné fin des années 1800 avant la venu des moteurs électriques qui pouvaient produire de l'air comprimé ce qui a remplacé la vapeur.d'autant que la société qui a construit la chaudière a été dissoute voici le texte.

St-Etienne. - Dissolution. 5 janv. 1907..

— Société SERVE frères, chaudières à vapeur, 13, Jean-Ciaude-Verpilleux. — L. M. Fournier.

Principe de fonctionnement

Dans cette installation on peut voir que la cheminée est à l’arrière et un conduit de cheminée bâti en briques  en voute court au sol pour aller rejoindre celle-ci.(dans la photo le conduit qui relie la cheminée au four est cassé).

Le foyer est devant dans lequel on met le combustible celui ci chauffe une énorme chaudière et des tubulures sur lesquels sont fixés les raccords qui achemineront la vapeur au fond du puits pour alimenter les burineurs.

 

Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
Chaudière à Vapeur
A propos du constructeur

Fils d'Étienne Serve, vigneron et de Philippe (prénom encore féminin) Paret, né à Ampuis (Rhône) le 24 août 1798. Il épouse Antoinette Bondrieux le 5 novembre 1819 à Saint-Cyr-sur-le-Rhône où ses parents se sont installés, il est alors agriculteur.

Il s'établit ensuite comme chaudronnier à Rive-de-Gier, c'est là que naîtront ses enfants puis il s'installe à Outre-Furan dans le quartier de Bérard où il devient le premier constructeur de chaudières à vapeur notamment pour les locomotives que Marc Seguin a mis en service sur la ligne Saint-Étienne-Lyon depuis 1832.

L'entreprise se trouvait rue des Chaudières devenue depuis 1896, rue Jean-Claude Verpilleux.

Ses enfants continueront l'activité de chaudronnerie et fonderie de fonte dans la Société Serve frères qui deviendra, en 1928, les Ateliers de Chaudronnerie et Fonderie de Saint-Étienne.

Les décrets d'installation d'une chaudière

° Décret, 30 avril 1880. - « Art. 1er. - Sont soumis aux formalités et aux mesures prescrites par le présent règlement : 1° les générateurs de vapeur, autres que ceux qui sont placés à bord des bateaux; 2° les récipients définis ci-après (titre V). »

TITRE Ier. - MESURES DE SURETE RELATIVES AUX CHAUDIèRES PLACéES A DEMEURE.

2.    - Aucune chaudière neuve ne peut être mise en service qu'après avoir subi l'épreuve réglementaire ci-après définie. Cette épreuve doit être faite chez le constructeur et sur sa demande.

-    Toute chaudière venant de l'étranger est éprouvée avant sa mise en service, sur le point du territoire français désigné par le destinataire dans sa demande.

3.    - Le renouvellement de l'épreuve peut être exigé de celui qui fait usage d'une chaudière :

-    1° Lorsque la chaudière, ayant déjà servi, est l'objet d'une nouvelle installation; - 2° Lorsqu'elle a subi une réparation notable ; - 3° Lorsqu'elle est remise en service après un chômage prolongé. - A cet effet, l'intéressé devra informer l'ingén. des mines de ces diverses circonstances. F.n particulier, si l'épreuve exige la démolition du massif du fourneau ou l'enlèvement de l'enveloppe de la chaudière et un chômage plus ou moins prolongé, cette épreuve pourra ne point être exigée, lorsque des renseignements authentiques sur l'époque et les résultats de la dernière visite, intérieure et extérieure, constitueront une présomption suffisante en faveur du bon état de la chaudière. Pourront être notamment considérés comme renseignements probants les certificats délivrés aux membres des associations de propr. d'appareils à vapeur par celles de ces associations que le min. aura désignées. - Le renouvellement de l'épreuve est exigible également lorsque, à raison des conditions dans lesquelles une chaudière fonctionne, il y a lieu, par l'ingén. des mines, d'en suspecter la solidité. - Dans tous les cas, lorsque celui qui fait usage d'une chaudière contestera la nécessité d'une nouvelle épreuve, il sera, après une instruction où celui-ci sera entendu, statué par le préfet. - En aucun cas, l'intervalle entre deux épreuve (1) indications explicatives, données dans les documents relatifs au décret du 30 avril 1880 (Extr.). - u Rien n'est changé aux conditions essentielles de l'épreuve des chaudières neuves mais, désormais, cette épreuve pourra être exigée dans d'autres cas que ceux de réparation notable ; elle ne devra jamais être retardée de plus de dix ans. - Les chaudières de lr* catég. pourront être établies à 10 m. de distance d'une maison d'habitation, sans aucune disposition particulière. - Les chaudières de la 2e catég. ne peuvent être placées dans l'intérieur des ateliers que lorsque ceux-ci ne font point partie d'une maison d'habitation. Il ne sera plus fait d'exception pour les maisons réservées aux manufacturiers, à leurs familles et à leurs employés. Les chaudières de la 3e catég. pourront continuer à être établies dans une maison quelconque.

-    Les récipients de vapeur, de formes diverses, d'une capacité de plus de 100 litres, sont assujettis à la déclaration. Ils sont, en outre, soumis à l'épreuve officielle, et munis, dans certains cas, d'une soupape de sûreté. Un délai de six mois est accordé pour l'exécution de cette mesure. »

-    V. aussi plus loin, décr. du 29 juin 1886.

consécutives n'est supérieur à dix années. Avant l'expiration de ce délai, celui qui fait usage d'une chaudière à vapeur doit lui-même demander le renouvellement de l'épreuve.

Epreuves. - 4.-L'épreuve consiste à soumettre la chaudière à une pression hydraulique supérieure à la pression effective qui ne doit point être dépassée dans le service. Cette pression d'épreuve sera maintenue pendant le temps nécessaire à l'examen de la chaudière dont toutes les parties doivent pouvoir être visitées. - La surcharge d'épreuve par centimètre carré est égale à la pression effective, sans jamais être inférieure à un demi-kilogr. ni supérieure à 6 kilogr. - L'épreuve est faite sous la direction de l'ingén. des mines et en sa présence, ou, en cas d'empêchement, en présence du garde-mines opérant d'après ses instructions. - Elle n'est pas exigée pour l'ensemble d'une chaudière dont les diverses parties, éprouvées séparément, ne doivent être réunies que par des tuyaux placés, sur tout leur parcours, en dehors du foyer et des conduits de flamme, et dont les joints peuvent être facilement démontés. - Le chef de l'établissement où se fait l'épreuve fournit la main-d'oeuvre et les appareils nécessaires à l'opération.

5. - Après qu'une chaudière ou partie de chaudière a été éprouvée avec succès, il y est apposé un timbre indiquant, en kilogrammes par centimètre carré, la pression effective que la vapeur ne doit pas dépasser. - Les timbres sont poinçonnés et reçoivent trois nombres indiquant le jour,...................................

A propos de la mine de Chadernac

Sur la route de Saugues, on a ouvert, dans celle assise, des carrières de meulières (beaucoup plus importantes jadis qu'aujourd'hui). Le grès qu'on y exploite est grisâtre et dur, à grains moyens, 1res micacé. C'est dans ces carrières qu'on a trouvé en grande quantité les fruits fossiles qui ont fait une certaine réputation au terrain houiller de Langeac. D'après la situation de ces carrières, les meulières appartiennent à la partie inférieure de l'assise des schistes noirs ; elles peuvent être à 60 ou 80 mètres de leur base. D'ailleurs, un banc de grès très analogue à celui-ci occupe la même situation dans l'une des tranchées du chemin de fer.

Les schistes se voient également bien à l'ouest d'Aubiac, sur le flanc de la butte de Chana et à la sortie de Chadernac, où ils plongent très nettement sous les poudingues moyens. On les trouve dans les tranchées du petit che-

min de fer des mines de Marsanges, depuis la route de Saugues jusqu'en face du moulin de la Bretogne (sauf pour quelques-unes de ces tranchées qui sont ouvertes dans les conglomérats basaltiques ou qui ne descendent pas au-dessous du dépôt meuble, souvent assez épais dans cette région). Dans certains cas, on voit des plissements comme ceux que j'ai indiqués plus haut.

La bande des schistes noirs continue vers le nord, mais en se rétrécissant beaucoup. Vers la Bretogne, ils présentent encore des plissements. A partir de ce point, leur épaisseur n'est plus que de 200 mètres environ. On les voit très nettement sur le chemin de Marsanges à Barlet. On les retrouve dans le ravin de Barlet, mais ils n'ont plus guère que 150 mètres, ils sont plus compacts et se chargent de galets de quartz vers leur base et leur sommet. Enfin, ils viennent s'arrêter obliquement contre la faille qui limite le bassin au sud-ouest. Dans une galerie de recherches qui y est ouverte près de celle-ci, on les voit buter sur le micaschiste, dont ils sont séparés par un plan vertical avec joint gras.

C'est à l'assise des schistes noirs qu'appartient la couche de houille exploitée à la mine de la Chalède. Cette couche, qui affleure sur le bord du ravin de ce nom, est peu distante de la base du terrain houiller. Les travaux d'exploitation, commencés à l'affleurement, se poursuivent sous la calotte de gneiss qui recouvre les schistes noirs dans celle région. Us portent sur un massif long de 100 mètres environ et limité par deux accidents nordsud. La couche, dont la puissance atteint aux meilleurs endroits 4 ou 5 mètres, plonge vers le sud-est avec une pente moyenne de 30° à 35°. On est descendu à la profondeur de 143 mètres ; des recherches faites au-dessous de ce niveau sont arrivées à 50 ou 60 mètres plus bas. Le charbon est gras et fournit un coke très boursouflé ; il est très propre à la fabrication du gaz. Un essai que j'ai fait au laboratoire de Clermont en 1878 m'a donné les résultats suivants :

Malheureusement le charbon, au moins dans les travaux actuels, est très brisé et ne fournit que du menu; de plus, il présente d'ordinaire une teneur en cendres assez élevée, et, comme il est d'une nature extrêmement mourreuse, il donne un très grand déchet au lavage, de sorte qu'il vaut encore mieux l'utiliser à l'état naturel. La mine de la Chalède, exploitée depuis 1846, n'a jamais eu qu'une faible production ; le chiffre le plus élevé qu'elle ait atteint est celui des dernières années, 12,000 tonnes.

On connaît aussi une couche de houille qui affleure sur un autre point de l'assise des schistes noirs, à l'angle sud-est de la concession de Chadernac, près de Fromenti. Cette couche, qui a motivé l'institution de la concession, a été l'objet de quelques travaux de 1844 à 1850. Au puits de Vaurette, elle avait un mètre de puissance (y compris deux nerfs de 10 centimètres) ; elle n'est, paraît-il, qu'à 10 mètres de la base du terrain houiller. On peut la considérer comme représentant, par sa situation, la couche de la Chalède. Une galerie à travers bancs, prise au bord du ruisseau de Chadernac, à 650 mètres du puits, et qui marchait vers celui-ci, n'a rencontré que les schistes noirs avec quelques bancs de grès, et souvent même des poches remplies du dépôt meuble qui couvre le plateau ; elle a été arrêtée en 1850, après un parcours de 450 mètres environ.

3° Poudingue moyen. — Cette assise est un peu moins épaisse que celle des schistes noirs ; elle s'en distingue très nettement, mais il est plus difficile de tracer la limite qui la sépare de l'assise des grès supérieurs.

L'assise est composée à peu près exclusivement d'un poudingue formé surtout de cailloux arrondis, de gneiss, de micaschiste et de quartz, gros souvent comme les deux poings. On y voit quelquefois des bancs de schiste noir micacé, mais ils n'ont que peu d'épaisseur. A la base est un lit remarquable que l'on peut reconnaître dans toute la partie centrale du bassin, et qui forme un bon horizon géologique. C'est un grès grossier, d'un gris assez clair, très chargé de mica blanc, avec cailloux arrondis de quartz de la grosseur d'une noisette ou d'une noix. On l'exploite comme pierre de taille dans un grand nombre de carrières ; au Furet (carrières dites de

Jahon), — près de la route de Pinols, au pied de la butte des Barrés, — au bord du ruisseau de Chadernac, — près du moulin de la Bretogne. Ces carrières ont fourni des pierres de taille aux constructions de Langeac et de toute la contrée, aux travaux du chemin de fer, aux ponts de l'Allier, etc.

La pointe du fond de bateau formé par le poudingue moyen se voit sur la route de Pinols, entre les buttes du Calvaire et des Barrés. On peut suivre le poudingue vers le sud-ouest, à partir de ce point, jusqu'en face d'Aubenas. La base de l'assise vient rencontrer la limite occidentale auprès des carrières du Furet; là, on voit un plissement remarquable : les bancs se retournent en dos de selle, et l'une des branches plonge vers la limite occidentale du bassin; on peut la suivre avec ce pendage inverse jusqu'à Aubenas. L'autre branche plonge vers l'axe du bassin ; au sud de l'îlot de grès supérieur qui forme la butte de Chana, elle se réunit au pendage du fond de bateau qui plonge vers l'ouest, et le poudingue moyen forme l'assise la plus élevée qui subsiste.

Si l'on suit, à partir de la route de Pinols, la branche du fond de bateau qui plonge vers l'ouest, on la voit sur le flanc oriental de la butte de Chana, puis à l'ouest de Chadernac. On peut l'observer dans plusieurs tranchées du petit chemin de fer de Marsanges, depuis le moulin de la Bretogne jusqu'au point où l'on rencontre le gneiss, au delà du retour à angle droit que présente la limite du terrain houiller en face d'Aubenas. De ce côté, on retrouve un îlot de grès supérieur que le poudingue entoure au nord, à l'est et au sud. Un autre îlot de grès supérieur occupe la plus grande partie de la pointe sud du terrain houiller et renferme les couches exploitées dans la mine de Marsanges; le poudingue moyen se voit à l'est, par exemple dans le ravin de Barlet. Là, il est encore bien caractérisé, cependant il se sépare moins nettement des schistes noirs ; il présente des bancs assez épais formés d'une pâte noire analogue à ceux-ci, avec seulement quelques cailloux roulés de quartz. On le voit encore plus au sud, puis il vient couper obliquement la faille qui limite le bassin au sud-est. On le retrouve encore à l'extrémité sud-ouest; de ce côté, il présente souvent une coloration rougeâtre.

Provenance du texte ci-dessus

 

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