Le lavoir circulaire aux environs de Chanteuges

 Ce lavoir ressemble  à impluvium circulaires.

Le bassin est à ciel semi couvert, ce qui permet en théorie de récupérer les eaux de pluie mais ici on voit qu'il y a une fontaine et on peut imaginer que c'est elle qui alimente le lavoir.

Les lavoirs font partie de ce qu’on appelle le « petit patrimoine ». En effet, la plupart

du temps ce sont des petits édifices simples parsemés dans les campagnes, certains sont

cependant de véritables monuments. Ils ont été construits pour répondre à une pratique

précise : le lavage du linge.

Aujourd’hui, la machine à laver nous permet d’effectuer cette

tâche beaucoup plus rapidement, et les lavoirs sont devenus désuets.

Nous nous demandons alors quelle est la place de ces édifices, témoins d’une

pratique collective disparue, dans la ville actuelle ? En d’autres termes, quelle nouvelle

fonction attribue-t-on aujourd’hui aux lavoirs pour qu’ils continuent à persister dans le

temps.

En France, les premiers lavoirs ont été construits au XVIIIe siècle alors que l’Homme

lave son linge depuis bien plus longtemps. Nous allons nous intéresser aux évolutions de

cette pratique ancienne afin de comprendre à quel moment et dans quel contexte les lavoirs

ont été bâtis. la salubrité publique devient un enjeu important et notamment concernant l’utilisation de l’eau.

En effet, jusqu’à présent, on allait au même point d’eau pour faire boire les animaux, laver son linge, prélever de l’eau pour boire soi-même. Or l’eau était souillé par les savons, c’était donc un véritable vecteur de maladies.

C’est pour cette raison qu’on a décidé de séparer les différentes fonctions de l’eau et on a vu la création d’abreuvoirs, de fontaines, de lavoirs.

Le lavoir est un espace public, de ce fait il pouvait rentrer dans un plan d’ensemble d’organisation de la commune. Il fallait que le terrain soit communal, acheté par la commune ou gracieusement donné.

Il existait aussi des lavoirs privés qui généralement étaient intégrés dans une ferme de riches fermiers ou associés à un château. Ils connaissaient la même pratique que les lavoirs publics à la différence qu’ils n’étaient pas des lieux publics et n’étaient donc pas utilisés par tout le monde.

Le lavoir est bien un espace public bien qu’interdit tacitement aux hommes .

Les lavandières, dont c’était le métier, lavaient le linge de familles aisées qui pouvaient se

payer leurs services.

Cependant, les servantes attachées à une maison bourgeoise et les mères de familles modestes fréquentaient aussi le lavoir.

Les lavoirs peuvent être de manière générale divisés en trois catégories : les bâtiments établis le long d’un cours d’eau, les bâtiments rectangulaires ou circulaires, et les lavoirs à impluvium.

Ces divisions correspondent à des différences de fonctionnement dans les lavoirs liées à l’arrivée de l’eau notamment.