Fondée par les templiers vers 1250 on ne sait dans quelle circonstance, la commanderie de Chaynat est mentionnée en 1293 dans la liste de Jean de Brie (preceptoribus milicie Templi et domorum Alvernie).
En 1213, après la suppression des templiers, elle est rattachée à la commanderie d’Olloix, laquelle avait été fondée sans doute a la même époque par les chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. C’est principalement dans les archives de la commanderie d’Olloix que l’on trouve des renseignements sur Chaynat, qui en est un “membre” le plus important avec La Sauvetat.
Olloix sera toujours considérée comme la tête de la commanderie, mais en 1641 nous apprenons que le commandeur réside depuis peu à Chaynat. C’est en qu’effet la forteresse d’Olloix, qui était une splendeur, n’ayant pas pu être entretenue suffisamment, accuse de graves dommages si bien qu’on n’u peut plus y habiter. Elle sera en grande partie rasée vers 1700.
Peu de documents conservés jusqu’au milieu du XVème siècle.
A partir de 1448, commence une série de Terriers (1448, 1485, 1533,) ou l’on peut glaner des indications sur le domaine de la commanderie et son économie agricole.
Les procès verbaux des visites faites périodiquement par les commissaires de l’Ordre nous renseignent avec beaucoup de détails sur les lieux (chapelle, château, dépendances,) sur le mobilier, l’administration des domaines, la justice...
La sérié commence en 1521. Elle se poursuit en 1617, et a partir de cette date les visites se multiplient (1641, 1652, 1654, 1669, 1679, 1684, 1701, 1704, 1725, 1732, 1734, 1746, 1754, 1759, 1769, 1783, 1789). C’est dire l’intérêt de ces documents qui nous permettent de suivre notamment les changement dans les constructions.
L’ordre de Malte, trop occupe en Méditerranée par la lutte contre les corsaires, n’arrive plus au XVIII siècle a contrôler ses commanderies d’Occident qui ne sont plus que des maisons qui coutent et ne rapportent que très peu. La révolution de 1789 supprimera les Ordres religieux. Les biens de l’ordre seront déclarés biens nationaux, Chaynat est alors vendu.
Dans les années 1450, Guillaume Revel, héraut d’armes d’Auvergne, fut chargé par Charles, duc de Bourbonnais, duc d’Auvergne et comte de Forez, de composer un armorial, destiné à inventorier et à décrire les armoiries des familles nobles de sa principauté.