La Maison forte de Durbiat

Cette maison forte ou château selon, date du 12éme siècle.

Les bâtiments d'aujourd'hui sont du 17ème siècle sur des vestiges semble-t-il d'un manoir du moyen age.

Ce monument se trouve sur la commune de Champagnac le vieux dans le Hameau de Durbiat.

Un texte pris en photo sur la maison nous explique son histoire.

En fin d'article vous trouverez issu de recherche quelques éléments supplémentaires concernant les propriétaires primitifs des lieux.

V. Guyot d’Auzolles, écuyer, sieur de Durbiat, marié par contrat du 19 février 1631, reçu au château de Travers, par Pierre de Lachenal, notaire royal à Saint-Sandoux, à demoiselle Françoise de Girard, fille de feu noble François de Girard, écuyer, seigneur de Travers et de Saint-Sandoux, et de Charlotte de Ravel, majeure de 25 ans. En considération de ce mariage, Jacques d’Auzolles donna à son fils le château de Durbiat (3). Guyot d’Auzolles mourut avant 1655. De son mariage étaient

issus : de Vertamy : d’azur au chevron d’argent entravaillè dans trois fasces de même.

1. Jacques d’Auzolles, baptisé à Champagnac-le-Vieux (4) le 3 dé cembre 1631, religieux bénédictin. 11 prit l’habit en l’abbaye d’Issoire le 25 août 1647. Bientôt après, pourvu du prieuré de Saint-Sandoux, il fit profession, le 17 août 1648, dans l’abbaye de Saint-Sébastien de Manglieu, entre les mains de Jacques Brioude, prieur claustral, faisant pour R d S 1 2 3 4 5 * messire Gilbert de Vény d’Arbouze, seigneur abbé de Manglieu (5). 2. Gaspard d’Auzolles, baptisé le 20 janvier 1634. 3. Clauda, dite Claudine d’Auzolles, née le 18 août 1634, baptisée le 18 octobre 1636. Son parrain fut Michel de Girard de Lair. Elle épousa, par contrat du 5 février 1651, reçu Calemard, notaire royal à Viverols, Louis de Vertamy, fils de Guillaume de Vertamy et de demoiselle Claude de Pastural. Les biens de Guyot d’Auzolles ayant ôté saisis par criées de l’autorité du sénéchal d’Auvergne à Riom, à la requête de noble Antoine de Pastural, seigneur de la Brclle, sur sa veuve, Françoise de Girard, et son fils François d’Auzolles, sieur de L’herm, Louis de Vertamy s’en rendit adjudicataire vers 1656. Il fit, en 1669, la foi et hommage « du château ou maison forte de Durbiat, justice moyenne et basse,consistant la dite maison en chambres, escuries, granges, jardins et vergers, basse-cour et autres aisances joignant ensemble, et ce confiné jouxte les chemins allant de Durbiat à Brioude et à Chassignoles d’autre partie ». Clauda d’Auzolles, étant veuve, fit donation, par acte du 22 juin 1682, du quart de ses biens en avantage à son fils aîné, Gabriel de Vertamy, écuyer, sieur de la Borie et du Vernet (1), qui épousa le 28 janvier 1692, Jeanne de Bourdeilles, fille d’Antoine de Bourdeilles, écuyer, seigneur de Couzances et de Charlotte de Moriau. 4. François, auteur des seigneurs de L’Herm, qui continue la ligne masculine des seigneurs de Durbiat qui viendra ci-après. 5. Anne d’Auzolles, baptisée à Champagnac le 6 janvier 1639. 6. Pierre d’Auzolles, sieur de Durbiat, testa le 7 février 16.., devant Pierre Le Blanc, notaire royal à Favérial. 7. Jacques d’Auzolles, baptisé à Champagnac le 26 février 1647. Fit profession à la Chaise-Dieu et fut chambrier de Saint-Austremoine d’issoire. Le 4 décembre 1695, les religieux de cette première abbaye lui donnèrent à cens les revenus de leur prieuré de Champagnac. Son beau-frère, Louis de Vertamy, fut sa caution (2).

Rameau de L’Herm (3)

VI. François d’Auzolles, écuyer, sieur de Durbiat et de L’Herm, paroisse de Notre-Dame de Laval, naquit le 9 octobre 1635 et fut baptisé le 18 octobre 1636 (4). Son parrain fut noble François de Girard de Travers, prieur de Saint-Sandoux et chamarier d’Issoire ; sa marraine, Gabriellc de Murat, consorte de M. le baron de Vissac. Il fut maintenu en sa noblesse en l’élection d’Issoire par jugement du 10 décembre 1666. Il épousa Françoise de Frétât, fille de Paul de x retat, sieur de Redondet et de Tissonnière, et de Charlotte d’Oradour, alors veuve d’autre François d’Auzolles, sieur de Chabaud, dont elle ne paraît pas avoir eu d’enfants, et de Louis de Dienne, dont elle avait eu un (1) Archives départ, du Puy-de-DCme, Br>'‘stres des insinuations, 170, fol. 9. — Généalogie manuscrite de la famille de Vertamy. Cabinet de m! Henry de Brye de Vertamy. (2) Archives de l’abbaye de la Chaise-Dieu. (3} C’est la forme ancienne de ce nom ue lieu. Aujourd’hui l’on écrit Lair. (4) Cet f * filiation est établie d’après les registres de catholicité des aroisses de Champ gnac-le-Vieux et de Laval.

Texte issue du lien ci-dessous

, de Neyrolles et du Boucharel dans la paroisse de Champagnac (2(...)Au nord s'élève sur une butte boisée le château de Durbiat passé de la famille de ce nom, connue dès 1155, aux Léotoing, des barons de Mercœur, puis aux Crestes et qui va passer aux d'Auzolles par le mariage, en 1583 de Madeleine de Crestes, dame de Durbiat, avec Jacques d'Auzolles, écuyer, seigneur de Soulhac (3(...)

Extrait 2 :  La famille de messire Claude de la Porte, prêtre en 1511, et de Me François de la Porte, notaire en 1530, (1) Cette famille a continué, aux XVII* et XVIII* siècles, à donner des gens de loi ou d'Eglise : Gabriel, baile de Durbiat en 1619, Jean, prêtre et autre Jean, notaire royal en 16G2, André, praticien et procureur d'office de Durbiat en 1681, Vidal, notaire royal et procureur d'office à Champagnac en 1671 et 1692, Vital, son fils, notaire royal (1672-1740.

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