Lempdes

Auvergne

Eglise de Lempdes(43)

Eglise Saint-Géraud

église (11e siècle ; 12e siècle ; 19e siècle)

Eglise : inscription par arrêté du 2 mai 1956

En 1078, l'église fut donnée au prieur de Sauxilanges. De l'église médiévale ne subsistent que la structure et certains chapiteaux. L'abside et le transept sont de la fin du 11e - 12e siècle. La première travée peut être datée du 16e siècle. L'état primitif de l'édifice est maintenu jusqu'en 1833. Vers 1835, démolition du pignon avec son campanile pour les remplacer par le clocher actuel.L'église présente deux travées voûtées d'arêtes et une troisième sous coupole à trompes, une abside hémicirculaire voûtée en cul-de-four avec une gloire du 18e siècle, des chapelles formant transept. Un grand arc orné de peintures ouvre sur la tribune. Des fonds baptismaux ont été rajoutés au 19e siècle.

Auvergne d'hier et d'aujourd'hui

Lempdes en Haute-Loire.

Photos du mois d'aout 2012

Auvergne

Le grand pont à Lempdes/Allagnon

Le Grand Pont : construit sous Louis XVI et admirablement conservé, a une seule arche, d'architecture merveilleuse.

Lempdes

Avenue de la gare

Photos du mois d'Aout 2012

La Halle de Lempdes sur Allagnon, construite sous le règne de Louis-Philippe, en 1835 et 1836, était primitivement recouverte de tuiles.

En 1858 et 1859, on procéda à la reconstruction de la toiture. Celle-ci soutenue par deux admirables charpentes superposées dont le boisage par coupe totalement irrégulière reste un chef d'oeuvre artisanal est alors recouverte d'ardoises.

Par sa forme en demi-hémicycle, ses colonnes différentes, son extraordinaire toit tronqué dont l'image semble rappeler le "Chapeau de l'Empereur", La Halle de Lempdes sur Allagnon reste un édifice unique, classé parmi les plus curieux.

Commentaire de Jacques.

Belle photo,deux emplacements étaient proposes,celui ou elle se trouve et la place du bosquet,elle était en tuile a l'origine et 20ans aprés sa construction la toiture fut modifiée et on la recouvrit d'ardoise

Maison ou vécu Leonce Lagarde

Un peu d'histoire tirée de la chronique familiale de Raymond Caremier de Bournoncle St Pierre.

Ci dessous le lien de la provenance du texte et ou vous pourrez lire l'intégralité de l'histoire

http://gw5.geneanet.org/symi43?lang=fr;m=NOTES;f=LAGARDE

Être gouverneur de première classe, Ministre plénipotentiaire, officier de la Légion d'honneur à trente-cinq ans, cela peut s'appeler avoir fait une heureuse et rapide carrière. Il n'y a pas dans l'administration coloniale de l’époque d'exemple d'une si brillante fortune. En douze ans, Léonce Lagarde franchit tous les degrés de la hiérarchie.

Antoine Marie Joseph Léonce Lagarde est né le 10 octobre 1860 à Lempdes localité de nord ouest du département de la Haute-Loire. Petit fils du notaire local, il suit les traces de son père alors Préfet des Bouches du Rhône. .
 

Il débute dans l’Administration comme attaché de cabinet au Préfet de la Haute-Marne, puis de la Charente. En 1881, il nommé Attaché d’Ambassade à Rome auprès du Vatican. .

Il embrasse la carrière coloniale en devenant secrétaire particulier du Gouverneur de Cochinchine et en dirigeant le Bureau Diplomatique du Gouvernement Général de l’Indochine. .

De retour en France en 1883, Lagarde est nommé Sous Secrétaire d’Etat à La Marine et aux Colonies. Le 2 octobre de la même année, Félix Faure, alors Secrétaire d'Etat aux Colonies, le fait Commandant de cercle au Sénégal. .

Puis le 24 juin 1884, il est nommé Commandant particulier d'Obock, où la France vient de créer un établissement des plus modestes. .
 

En 1887, le jeune Commandant d'Obock reçoit le titre de Gouverneur. .
Lagarde a pour sa colonie la tendresse d'un père pour son enfant ; il l'a vue grandir et il veille sur sa croissance, avec une sollicitude qui ne se lasse pas. Au total, de rien il a su faire quelque chose. .

Il a l'habileté d'entretenir avec Ménélik l’empereur voisin éthiopien et ses chefs de guerre des relations amicales.

Les événements dont l'Erythrée italienne est le théâtre depuis quelques années, montrent de quel intérêt peut être pour la France d'avoir dans cette région du monde un agent expérimenté et vigilant, capable de renseigner le gouvernement français, sans le compromettre par des imprudences ou des excès de zèle.

Son long séjour dans le gouvernement d'Obock lui permet d'acquérir une connaissance complète des graves questions du moment qui se débattent sur les confins du Soudan égyptien.

Pendant trente ans, il ne cesse à divers titres de travailler à créer, à maintenir et à développer l’influence française en Éthiopie, luttant à la fois contre l’expansion italienne et contre les intrigues anglaise. Ses ennemis vont dire de lui qu’il a l’œil aussi fin que la pointe de ses moustaches.

Léonce Lagarde s'est fait engueuler deux fois dans sa vie, par sa hiérarchie. La première, il avait «pris» Djibouti sans en référer à personne. «J'étais jeune, mais je ne me suis pas ému parce que je savais que c'était indispensable.» La seconde, il avait grillé la politesse aux Anglais sur la route de Harar. «On a été féroces.» Mais Lagarde a tenu bon. «Je vois d'ici qu'on blâme mon emballement. Vous ne pouvez pas faire autrement, écrit-il à son correspondant au Quai d'Orsay. Vous êtes à Paris et moi au centre de l'Afrique. Si j'y étais seul, tout serait parfait, mais les Anglais y sont aussi...»

Opposé à de longs discours Lagarde avait cette expression : « Le chef se reconnaît à ses facultés d’oser, de risquer, de décider, d’agir. Parler est une faiblesse lorsque la parole n’a pas le caractère d’un acte »

De retour à Paris en février 1907, il est, en 1914, chargé du service des Marins Blessés ou Prisonniers de Guerre. Après la guerre, en 1920, il reste en poste au Ministère de la Mer en qualité de Délégué Permanent du Service de la Liquidation et des Produits de Prises de Mer.

Il fait valoir ses droits à la retraite en 1929.

Une seconde carrière l’attend à la société des Nations à Genève où, jusqu’en 1934, il est le Délégué Général de l’empereur Haïssé Sélassier Négus d’ Éthiopie.

Léonce Lagarde décède à l’Hôpital du Val de Grâce le 15 mai 1936.

Titulaire des titres de Duc d’Entotto, Ministre plénipotentiaire, Gouverneur Honoraire des Colonies, Commandeur de La Légion d’Honneur, Membre du conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur, Grand Croix de l’Ordre d’ Éthiopie, Grand Cordon de l’Ordre de Salomon, il est inhumé quelques jours plus tard dans le cimetière de Lempdes.

Photos de René

Fabrique de chaux à Chambezon

Dépot de produit

Lavoir

Ancienne poste

Arbre de la liberté

Cave lempdaise

Auvergne en images

Les photos de Lempdes en 2003 fournies par Jacky

Allagnon ancien barage électrique

Ruisseau de la Prade

L'allagnon et passerelle du camping

Reste de la route Napoléon

Le pont du Pradou

Le pont du Pradou d'en haut

Le lavoir du Pradou

Naissance du Bief

Le grand pont

Le barage

Photos fournies par Jacky

Ce canal  a été réalisé au 19émé siècle afin d’alimenter les moulins  en eau.

Il prend son départ à Lempdes et  se jette à nouveau dans l’Allagnon à Basse-Combelle.

Au début du 20 éme siécle  à  Ste Florine on produisait de l’électricité grâce à un générateur  puis plus tard les turbines faisaient tourner des pompes qui alimentaient Ste Florine en eau potable grâce au puit qui était creusé en bordure du béal et cela jusqu’aux milieu des années 90

A ce jour un seul moulin est encore en service le moulin « Brionnet »

Mais qui n’a pas entendu parler du moulin à Vignal,Sabatier,Chalambel  je pense qu’avec vos commentaires la liste va s’allonger car je ne connais pas tous les moulins

Le secteur de St Germain Lembron, est riche minéralogiquement, que cela soit baryte, améthyste...
Proche, nous pouvons citer, les barytes de Ternant, Bansat Sud, St Jean St Gervais, Lempdes, le secteur d'Auzon, le secteur de Marnat...
Dans le secteur se trouve aussi bien, de la baryte miel en cercueil, de la baryte blanche crétée...
De plus le secteur est remplis de multiples petites galeries de sondage.

La barytine (ou baryte, voir les synonymes) est une espèce minérale composée de sulfate de baryum de formule BaSO₄ avec des traces de Sr, Ca et Pb. Ce minéral, d'origine hydrothermale, présente de nombreuses variétés. Sa densité et le baryum qu'il contient sont les causes principales de ses utilisations industrielles et plusieurs millions de tonnes de barytine sont extraits et produits chaque année.

Ce minéral cristallise généralement sous forme de cristaux aplatis, parfois lamellaires. Sa couleur est variable car bien que parfois incolore, il peut aussi être blanc-grisâtre, jaunâtre ou brunâtre, parfois un peu teinté de rouge, vert ou bleu, parfois zoné ou changeant de couleur selon l'exposition à la lumière. Ces cristaux ont un éclat vitreux, parfois résineux. Le trait de la barytine est blanc. Sa densité mesurée (4,50 g/cm³) est très sensiblement égale à sa densité calculée (4,47 g/cm³).

Au chalumeau, la barytine décrépite et fond à 1 580 °C en colorant la flamme en vert jaune (baryum). Elle est soluble dans l'acide sulfurique concentré, à chaud, et dans l'acide iodhydrique.

La barytine peut parfois émettre une fluorescence ou une phosphorescence de couleur crème lorsqu'elle est excitée par des rayonnements ultraviolets. Elle est de plus parfois thermoluminescente. Il est classique d’attribuer à Vincenzo Cascariolo (vers 1630) la découverte accidentelle de la thermoluminescence de ce minéral, suite à l’observation de l’émission de lumière par des nodules de barite qu’il avait fait chauffer. Ces nodules provenant de la région de Bologne (Monte Paterno) avaient alors pris le nom de « pierre de Bologne », « pierre magique », « boulonite », ou « lithéosphore »

La barytine est utilisée dans le papier, les plastiques, les peintures, les vernis. Dans l'industrie pétrolière, elle est employée comme boue lourde pour augmenter la densité des fluides de forages et éviter les fuites des gaz.

Elle peut également entrer dans la composition du béton afin d'augmenter considérablement sa densité et son impénétrabilité aux rayons gamma^. Ce type de béton est généralement utilisé pour la construction de bâtiments servant pour des tirs radiologiques, ou certains bâtiments des centrales nucléaires.

La barytine est l'une des principales sources de baryum. Opaque aux rayons X, ce produit toxique est utilisé en médecine sous une forme insoluble pour visualiser le cheminement du bol alimentaire dans le tube digestif. Il permet ainsi de mettre en évidence des fausses routes ou des fistules.

Le baryum sert aussi de base pour la composition de certaines pigments comme le « jaune de baryum » ou « jaune de baryte ». Peut-être pour éviter d'évoquer sa toxicité, ce pigment est parfois improprement dénommé « jaune d'outremer », les outremers étant normalement obtenus à partir d'aluminium et de silicium. Le jaune de baryum est composé de chlorure de baryum, de bichromate de potassium et de sodium. Ce pigment a été créé par Leclaire et Barruel au début du XIX^e siècle. Il ne semble plus utilisé du fait de sa toxicité et de sa tendance à verdir peu à peu lorsqu'il est exposé à la lumière. Il présenterait aussi des incompatibilités avec certaines couleurs^.

La barytine permet aussi la production de carbonate de baryum (BaCO₃), utilisé dans la fabrication de verre (télévision, optique) et de glaçures de céramique et porcelaine^.

Les gemmes sont taillées comme pierres fines.

Ecole 1900

Retrouvez ce que vous avez connu dans votre enfance et pour les gens de Lempdes et natifs de lempdes retrouvez vos parents,proches et vous mème dans la galerie de photos de classe.

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