La Virée d'Antan

Didier Bériot a une passion le monde rétro de l’automobile ,sa maison est pleine de bidons d’huiles, plaques anciennes, véhicules anciens et tant d’autres objets qui nous rappellent le temps jadis et comme "qui se ressemble s’assemble" sa femme a la même passion avec autant d’objets que Didier.

A la mort d’un ami qui avait la même passion que le couple, ceux-ci se sont rendus compte que la collection de l’ami tombait dans l’oubli, ils se sont dit:

"non nous il ne faut pas que ça finisse comme cela il faut qu’on fasse quelque chose on pourrait faire un musée."

L’idée était jetée  mais pas évident seul de financer un tel projet, alors après avoir consulté d’autres passionnés qui ont adhéré à l’idée , en 2015 ils ont créé l’association puis ils ont commencé par chercher un local et en  Décembre 2016 ils ont acheté un ancien garage.

Ironie du sort le garage aussi a une histoire celui-ci a été créé au début des années 1900 ,c’était un garage Peugeot et en 1912 il s’est vu récompensé car il  était classé 3^ème au niveau national de part son volume de vente .

Il faut dire qu’à cette époque Brassac venait de se doter d’une gare ce qui allait booster les exportations de charbon qui venait par voie aérienne de Charbonnier.

Les mines du bassin fonctionnaient à plein rendement  Sainte Florine,Coincy,La Taupe,LaCombelle.

La verrerie de sainte Florine produisait les bouteilles pour les sources Auvergnates, les Usines de Brassac et Lacombelle Conchon Quinette fabriquaient des vêtements .

Ce qui engendrait des personnes aisées tels que les directeurs et ingénieurs qui avaient les moyens de s'acheter des véhicules.

Bien sur les notables (Médecin, Notaire, Bourgeois) aussi pouvaient acquérir des automobiles.

Lors de travaux dans le grenier de nombreuses archives ont été découvertes dans le plancher et c’est ainsi qu’on a pu voir que le garage distribuait la marque Shell et qu'

en 1932 le garage avait encore le vent en poupe le propriétaire était VIP chez Peugeot.

Le garage Peugeot de Brassac avait encore de beaux jours devant lui  car dans  les années 60 les Usines de constructions de pièces automobiles Ducellier prenaient de l’expansion et employaient près de 6000 personnes  les véhicules étaient devenus à la portée des classes moyennes ce qui permettait d’embaucher pour produire .

Ce contexte  procurait des revenus à de nombreuses  familles du bassin, qui  souvent travaillant à deux pouvaient s'acheter des véhicules automobiles.

Didier Bériot président de l'association

Longue vie au musée et bonne visite à tous