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Personalités au Vernet la Varenne

Personalités au Vernet la Varenne

Henri Pourrat

· Henri Pourrat écrivain, il se maria à l'église du Vernet-la-Varenne, auteur de nombreux romans, dont Gaspard des montagnes, et dont le collège de Saint-Germain-l'Herm porte le nom (collège Gaspard des Montagnes).

Gaspard es montagnes

Henri Pourrat
Écrivain
  • Henri Pourrat, né à Ambert le 7 mai 1887 et mort à Ambert le 16 juillet 1959, est un écrivain français et un ethnologue qui a recueilli la littérature orale de l'Auvergne. Wikipédia

Personalités au Vernet la Varenne
Personalités au Vernet la Varenne

Alexandre Vialatte.

· Alexandre Vialatte et Bernard Mandeville dont les toiles apparaissent dans une exposition organisée de juillet à septembre 2001 au château de Montfort (Vernet-la-Varenne).

Alexandre Vialatte naît fils d'officier, en 1901. Il a un frère aîné, Pierre, et une sœur, Madeleine. De souche auvergnate, la famille a son attache à Ambert mais déménage dans différentes villes au fil des changements de garnison du père : Toulouse, Brive, et enfin retour à Ambert en 1915, après sa démobilisation pour raison de santé. D'abord un enfant rêveur et imaginatif, le jeune Alexandre aime le dessin, la calligraphie, la poésie, mais aussi l'exercice, les sports, la nage et l'équitation. Quand se révèle son aptitude aux mathématiques, il se destine à une carrière militaire et prépare l’École navale. En 1913, il noue une amitié avec les frères Paul et Henri Pourrat. L'amitié avec le premier est interrompue par sa mort en 1923, et se reporte sur le second qui, aîné de 14 ans et déjà écrivain, deviendra pour Vialatte une figure de référence et un mentor en littérature. Les années de jeunesse se passent dans leur Auvergne, cadre de fréquentes randonnées pédestres dans les monts du Livradois et de Forez. Jusqu’à la mort d’Henri, leur amitié donnera lieu à une abondante correspondance.

Pris sur Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Vialatte

Personalités au Vernet la Varenne

Jean-Baptiste Muratore

Jean-Baptiste Muratore, peintre paysagiste, bon nombre de ses œuvres sont exposées au Vernet-la-Varenne et à Issoire.

Ses parents sont d'origine Italienne ; il a un frère, Ignaccio, et une sœur, partis en Amérique. Il découvre l'Auvergne grâce à son service militaire, il s'y marie en 1939. Il part à la guerre et contracte la tuberculose en Alsace ; il est soigné à l'hôpital Sabourin à Clermont-Ferrand. C'est dans ce même hôpital qu'il apprend à peindre car son état l'exclut du monde du travail. Le médecin lui conseille de venir en vacances au Vernet-la-Varenne pour son altitude, favorable à sa guérison. Durant ses vacances au Vernet-la-Varenne il loge à l'Hôtel du Commerce puis à l'Hôtel de la poste et enfin à la Maison Paulet-Wigy de 1956 à 1976 (son épouse continua d'y séjourner jusqu'en 2005). Il peint aux environs d'Issoire, à Sauvagnat-Sainte-Marthe où il rencontre un groupe de peintres dont Aujame et Jannot qui l'honorent de leur amitié et l'engagent à exposer. Sa première exposition est au Salon d'Automne de Paris ; il y est exposé depuis 1957. Là-bas il est remarqué par la critique d'art J. Chabanon qui le suit au cours de sa carrière. Parmi ses thèmes favoris, on retrouve l'arbre et la forêt. Ses séjours dans les Monts du livradois se partageaient entre 2 familles, la famille PAULET au Vernet chez qui il séjournait ainsi que son épouse, la famille GENESTIER, à Chaméane, amis de son épouse et chez qui il aimait venir peindre). Son épouse, Marie-Josèphe dite Marinette, est décédée dans la ville d'Issoire en 2009.

Pour en savoir plus voici le lien de provenance du texte.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Muratore

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Frédéric Lefèvre

Frédéric Lefèvre, né en 1889 à Izé et mort à Paris en 1949, romancier, essayiste et critique littéraire français, qui vécut au Vernet pendant les années de guerre (1942-44) et qui écrivit un livre intitulé "Rêveries des Claustres" dédié à la famille Genestier, de Chaméane, qui l'avait caché à plusieurs reprises.

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Frédéric Lefèvre (1889-1949), romancier, essayiste et critique littéraire a participé avec Maurice Martin du Gard et Jacques Guenne à la fondation des Nouvelles littéraires en octobre 1922. Il sera le rédacteur en chef de cet hebdomadaire consacré à la littérature, de 1922 à 1949. C’est dans ces pages qu’il publia sa célèbre chronique Une Heure avec…, forme nouvelle de la critique littéraire.
Il se plaisait à dire que “la critique est un acte d’amour, le critique est un être d’amour”.
Cette première biographie s’attache à restituer, à travers sa vie et ses œuvres, l’itinéraire de ce fils de hongreur-rebouteux mayennais qui consacra le meilleur de lui-même à défendre et faire connaître à ses contemporains la littérature de l’entre-deux-guerres.
Si Montherlant l’a qualifié de “Sorcier des Nouvelles Littéraires”, Marcel Brion l’a défini comme “un passeur”.
L’auteur, Nicole Villeroux, née à Nantes en 1956, vivant à Laval depuis 1983, membre de l’Académie du Maine et du comité de rédaction de la revue

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Robert Bresson

Robert Bresson, cinéaste du XXe siècle dont le père, ses grands-parents et arrière-grands-parents sont originaires du Vernet. (son grand-père fut maire et son arrière-grand-père notaire).

Texte ci-dessous pris sur wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Bresson

Robert Bresson veut d'abord être peintre3. Il réalise un premier court-métrage en 1934, Les Affaires publiques, une parodie de René Clair et Jean Vigo, redécouvert dans les années 19803.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est prisonnier pendant plus d'un an dans un camp allemand4.

En 1943, il réalise son premier long métrage, Les Anges du péché. Puis, c'est une lecture de Jacques le fataliste de Denis Diderot qui lui inspire Les Dames du Bois de Boulogne en 1945, avec des dialogues de Jean Cocteau. Déçu dans ses deux premiers longs-métrages par le jeu des actrices comme Maria Casarès, il décide de ne plus faire appel qu'à des acteurs non professionnels qu'il nomme ses « modèles ».

Bresson a longtemps renié Les Dames du bois de Boulogne, le trouvant trop « joué » alors que Maria Casarès, au contraire, ne le trouve justement pas assez joué[réf. nécessaire]. Le film est remarquable par l'emprise du son sur l'image : lorsque Maria Casarès raccroche le téléphone et annonce sa vengeance, le son des claquettes se fait entendre, puis l'image d'Agnès (Élina Labourdette), en train de danser, apparaît, Agnès qui sera le moyen de cette vengeance. Cette technique aujourd'hui courante était à l'époque inédite[réf. nécessaire].

En 1951, sort Journal d'un curé de campagne adapté du roman de Bernanos. L'adaptation de ce roman permet à Bresson d'affiner son style : il montre la vie, ou plutôt le chemin de croix, du jeune curé d'Ambricourt, juste sorti du séminaire, atteint d'un cancer de l'estomac dans une paroisse qui lui est hostile. Le film se compose de petites scènes de la vie quotidienne (Bresson filme un tonneau, du pain…) reliées entre elles par les mots (écrits ou en voix off) du curé sur son journal, modeste cahier d'écolier, qui ouvre le film. On retrouve ce principe, par la suite dans Pickpocket ou dans Un condamné à mort s'est échappé. Et, lorsqu'il trouve refuge chez un curé défroqué, il prononce ces derniers mots : Tout est grâce.

En 1956, Bresson présente à Cannes Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veut, tiré du récit d'André Devigny, où il emporte le prix de la mise en scène. Le récit de l'évasion de Fontaine, résistant à Lyon interné à la prison Montluc, est raconté en détail à travers ses moindres gestes. La précision chirurgicale de la préparation de l'évasion et l'insistance sur les gestes en font un film à part. La Messe en ut mineur de Mozart souligne la répétition de la vie quotidienne. Pourtant, Fontaine n'est pas décrit comme un saint, il est prêt à tuer Jost son camarade de cellule et un officier allemand. De plus, le parcours de Fontaine n'est pas uniquement une évasion sinueuse de nuit dans une prison mais également un itinéraire spirituel pour atteindre la liberté : un pasteur et un prêtre sont également enfermés et aident Fontaine. Le sous-titre, "Entretien entre Jésus et Nicodème", est d'ailleurs tiré d'un passage de l'Évangile selon Jean. C'est un grand succès public et critique[réf. nécessaire].

Bresson réalise en 1959 Pickpocket. Il montre le « drôle de chemin » de Michel, pickpocket persuadé que certains hommes devraient avoir le droit de se mettre au-dessus des lois. La musique de Lully accompagne le film. Le texte en pré-générique annonce : « Ce film n'est pas du style policier. L'auteur s'efforce d'exprimer par des images et des sons le cauchemar d'un jeune homme poussé par sa faiblesse dans une aventure de vol à la tire pour laquelle il n'était pas fait. Seulement cette aventure par des chemins étranges réunira deux âmes qui sans elle ne se seraient jamais connus. »

En 1962, Bresson réalise Procès de Jeanne d'Arc. L'œuvre est inspirée des minutes du Procès ainsi que du procès de révision survenu vingt-cinq ans plus tard.

En 1966, il signe avec Au hasard Balthazar son chef-d'œuvre et son film le plus complexe dramatiquement, film que Godard appelle dans un entretien réalisé peu après la sortie du film "un film monde" car réunissant en son sein toutes les facettes de la vie5[réf. nécessaire]. À travers la vie et la mort de l'âne Balthazar, Bresson tisse une métaphore de la présence du mal dans le monde, l'animal symbolisant par sa perte celle-là même de l'innocence symbolisée par l'enfance. La mort de l'animal comme symbolique de la perte de l'innocence se retrouvant dans l'ouverture de son film suivant Mouchette. Le titre Au hasard Balthazar est une référence à l'hymne des comtes de Baux, qui se disaient descendants du roi mage Balthazar.

En 1967, il réalise Mouchette, adaptation du roman de Nouvelle histoire de Mouchette de Georges Bernanos.

En 1969, Bresson signe son premier film en couleur, Une femme douce, dont la photo est assurée par Ghislain Cloquet, qui avait réalisé les noir-et-blanc de Mouchette et Au Hasard Balthazar. Le film s'ouvre sur le suicide d'une jeune femme dont le châle vole au-dessus de la rue. Son mari se remémore à travers un long flashback sa rencontre avec elle et la vie de couple. L'adaptation de cette nouvelle de Dostoïevski est l'occasion pour Bresson de décrire la vie de la petite bourgeoisie parisienne. Il dénonce le cinéma (qu'il oppose à son art, le cinématographe) lorsque le jeune couple se rend dans une salle obscure pour voir Benjamin ou les mémoires d'un puceau de Michel Deville ou encore lors d'une représentation de Hamlet de Shakespeare, mal joué apprend-t-on par la suite. Dominique Sanda interprète son premier rôle dans ce film. Elle est, avec Anne Wiazemsky, un des rares modèles de Bresson à être devenue par la suite actrice.

En 1971, nouvelle adaptation de plusieurs nouvelles de Dostoïevski, Quatre nuits d'un rêveur.

En 1974, il réalise Lancelot du Lac, film au budget assez important sur le retour de Lancelot à la cour du roi Arthur après l'échec de la quête du Graal. On trouve le futur producteur Humbert Balsan dans le rôle de Gauvain. Bresson filme en essayant d'éviter la fausse reconstitution historique. Il montre la vie comme s'il filmait celle d'aujourd'hui et sans magnifier les décors et costumes.

En 1975, il publie Notes sur le cinématographe, recueil d'aphorismes dans lequel il défend sa vision du « cinématographe » qu'il distingue du cinéma. Il pense en effet que le cinéma n'est qu'un théâtre filmé tandis que le cinématographe invente une écriture nouvelle « avec des images en mouvement et des sons » mis en relation par le montage.

Avec Le Diable probablement, Robert Bresson obtient l'Ours d'argent au Festival de Berlin en 1977.

Son dernier film, L'Argent, est une adaptation d'une nouvelle de Tolstoï, Le Faux Coupon. Parce qu'un riche fils de famille donne un faux billet de 500 francs à un photographe, un employé entre dans l'engrenage de la prison, du vol, de la déchéance et du meurtre. Ce film fut sifflé à Cannes, où il obtint le Grand Prix du cinéma de création en 1983, ex æquo avec Nostalghia d'Andreï Tarkovski.

Robert Bresson n'a jamais pu réaliser son ultime projet, La Genèse, tiré de la Bible[réf. nécessaire].

En 1995, l'ensemble de son œuvre cinématographique est distinguée par le prix René-Clair.

Personalités au Vernet la Varenne

Anne du Bourg

Anne du Bourg né à Riom en 1521, mort à Paris le 23 décembre 1559, est un magistrat français. Sa famille et notamment son père, occupaient la charge de Procureur d'Office, Juge Chatelain de Chateauneuf du Drac. Plusieurs branches de cette famille se fondirent dans des familles vernetoises.

Lien du texte ci-dessous

http://chrisagde.free.fr/val/h2hommes.php3?page=6

 

ANNE DU BOURG : EXECUTE POUR AVOIR PRONE LA TOLERANCE

Le 10 juin 1559, Henri II assiste à la mercuriale du Parlement de Paris, réuni pour fixer la procédure à suivre dans les affaires de religion. Courageusement, plusieurs conseillers prônent plus de modération et de tolérance. Anne Du Bourg est de ceux-là. Arrêté sur ordre du roi, il se déclarera acquis à la Réforme et ne reniera rien de ses convictions. Ce qui lui vaudra, le 23 décembre, d'être exécuté en place de Grève.

Ce 10 juin 1559, plusieurs conseillers du Parlement de Paris ont osé critiquer la politique durement répressive menée par Henri II à l'encontre des protestants. Arnaud Du Ferrier, Antoine Fumée, Paul de Foix, Nicolas Du Val et Louis Du Faur ont plaidé pour plus de tolérance. Claude Viole et Louis Du Faur ont accusé l'Eglise catholique d'entraîner par ses abus un grand nombre d'adhésions à la Réforme. C'est maintenant au tour d'Anne Du Bourg de monter à la tribune. Son intervention ne va pas calmer la colère du souverain, bien au contraire.

Reçu conseiller-clerc au Parlement de Paris deux ans plus tôt, Anne Du Bourg a enseigné le droit à la faculté d'Orléans; jouissant d'une grande autorité, il a fait preuve de beaucoup de modération dans ses jugements concernant les affaires de religion. Devant le roi et l'assemblée du Parlement, Du Bourg se déclare d'entrée "nourri en l'Eglise de Dieu" et affirme plaider la cause du Christ. Il s'élève contre les supplices infligés aux huguenots, qui, après tout, n'ont aucun crime sur la conscience, respectent les lois de l'Etat et que seule la lecture méditée des Evangiles a amenés à critiquer les abus du clergé et à demander une réforme de l'Eglise. "Ce n'est pas chose de petite conséquence que de condamner ceux qui, au milieu des flammes, invoquent le nom de Jésus Christ", s'exclame-t-il.
Henri II ne peut en supporter davantage. Il ordonne que Du Faur et Du Bourg, qui ont osé critiquer sa politique et faire allusion à l'inconduite des Grands, soient immédiatement arrêtés, et ce malgré le statut d'inviolabilité dont jouissent les conseillers du Parlement. Le comte Gabriel de Montgomery, seigneur de Lorges et capitaine de la garde écossaise, se saisit des deux magistrats et les conduit à la Bastille. Peu après, Paul de Foix, La Porte et Fumée sont eux aussi arrêtés, tandis que Du Ferrier, Du Val et Viole parviennent à s'échapper. Malgré les conseils de modération de l'Electeur palatin et de plusieurs princes protestants allemands, le roi décide de sévir. Il se range à l'avis du cardinal de Lorraine, Louis de Guise, qui, alors qu'une importante délégation espagnole séjourne à Paris, pour assister aux cérémonies du mariage d'Elisabeth, sa fille aînée, avec Philippe II d'Espagne, "champion" du cathoicisme, l'incite à rendre un verdict exemplaire.

Le 19 juin, plusieurs commissaires sont nommés pour instruire le procès, qui sera mené par Gilles Le Maître, premier président du Parlement de Paris, Eustache Du Bellay, l'évêque de Paris, Antoine de Mouchi, l'inquisiteur de la foi. Trois jours après le début de l'instruction, Anne Du Bourg consent à répondre à ses juges. Faisant preuve d'un grand courage, il ne renie en rien ses convictions, avoue être luthérien et adhérer à la doctrine du réformateur suisse Ulrich Zwingli. Pour l'évêque de Paris, cette confession de foi suffit largement à démontrer la culpabilité du magistrat. Déclaré hérétique, celui-ci est dégradé de ses titres et charges, puis livré à la justice royale pour être puni. Cependant, l'exécution de la sentence est suspendue, car Du Bourg fait appel devant l'archevêque de Sens.
Le 10 juillet, Henri II succombe aux suites du coup de lance que le comte de Montgomery lui a accidentellement porté, dix jours plus tôt, au cours d'un tournoi. Mais la mort du roi ne sauve pas Anne Du Bourg du châtiment auquel il est promis. Aucune grâce n'est à attendre des Guise et du parti ultra catholique, qui exercent désormais pleinement leur influence sur le jeune et faible François II. C'est en pure perte que certains sollicitent l'intervention de la reine-mère Catherine de Médicis. Le cardinal de Lorraine ordonne au Parlement d'en finir : par arrêt, Anne Du Bourg est condamné à être pendu puis brûlé, et ses biens sont confisqués. Le magistrat est exécuté en place de Grève le 23 décembre. Quant aux autres conseillers du Parlement, qui, comme lui, ont encouru les foudres du roi, ils se sont rétractés.

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Mathieu, Louis, Désiré de Combarel de Leyval

Mathieu, Louis, Désiré de Combarel de Leyval, né en 1808 au Château de la Reynerie, député du Puy de Dôme de 1839 à 1848, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, était propriétaire dans son département, à Saint-Fargeau. Il débuta tout jeune dans la politique, comme membre du conseil général du Puy-de-Dôme. Le 2 mars 1839, il fut élu député du 4e collège (Riom), et alla prendre place au centre gauche, dans les rangs du tiers-parti. Il vota, d'ailleurs, presque toujours favorablement au pouvoir, et fut successivement réélu: le 9 juillet 1842, par 146 voix (191 votants, 238 inscrits) contre 42 au général Simmer; et le 1er août 1846, par 137 voix (232 votants, 252 inscrits), contre 94 à M. Boucher. Après les événements de février 1848, le parti conservateur adopta sa candidature à l'Assemblée constituante : il fut élu, le 23 avril, représentant du Puy-de-Dôme, le 9e sur 15, avec 55 552 voix (125 432 votants, 173 000 inscrits) et siégea à droite. Il vota : 9 août 1848, pour le rétablissement du cautionnement: 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière; 7 octobre, contre l'amendement Grévy sur la présidence; 2 novembre, contre le droit au travail; 4 novembre, pour l'ensemble de la Constitution; 25 novembre, pour l'ordre du jour de félicitations à Cavaignac; 28 décembre, contre la réduction de l'impôt sur le sel; 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau; 21 mars, pour l'interdiction des clubs; 2 mai, contre l'amnistie des transportés. M. Combarel de Leyval parut plusieurs fois à la tribune, notamment dans la séance du 29 janvier, pour se joindre aux représentants conservateurs qui pressaient l'Assemblée constituante de terminer ses travaux. Après avoir prêté son appui au gouvernement du général Cavaignac, il soutint la politique de L.-Napoléon Bonaparte, et se prononça en faveur de l'expédition de Rome. Réélu encore par le Puy-de-Dôme, le 1er sur 13, représentant à l'Assemblée législative, avec 54 312 voix, 168 305 inscrits), il fut un des partisans les plus résolus et les plus actifs de la politique de réaction qui prévalait alors dans les conseils du gouvernement, et prit souvent la parole pour défendre cette politique. Il vota la loi du 31 mai 1850, restrictive du suffrage universel, la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, et se prononça pour la révision de la Constitution. Il ne fut pas toutefois, le candidat officiel du gouvernement présidentiel aux élections du Corps législatif qui eurent lieu le 29 février 1852; il fut même vivement combattu par l'administration, et ne put faire imprimer ni circulaire, ni bulletin de vote; deux de ses amis, ayant distribué dans des auberges quelques bulletins écrits à la main, furent arrêtés et mis en prison. Dans ces conditions, il échoua dans la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, avec 1 456 voix seulement contre 20, 782 accordées à M. Dumiral, élu. Il rentra alors dans la vie privée. Chevalier de la Légion d'honneur du 2 août 1845.

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M
un grand Merci pour toutes ces infos..
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