Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
La Famille de Michel de l'Hospital avait des racines à Allanche dans le Cantal et lui même était propriétaire du maison sur la place du village.
Michel de L'Hospital est né à Aigueperse vers 1506. Sa statue en marbre blanc due au sculpteur Jean-Baptiste Debay a été donnée par le Roi Charles X en 1822 à la ville d'Aigueperse. Elle a donc été sculptée quelques années auparavant. Installée primitivement dans la salle de Justice de Paix (tribunal) à l'intérieur de la mairie, elle fut sortie et positionnée au milieu de la cour de l'hôtel de ville en 1948.
Ayant commencé une brillante carrière de juriste humaniste à l'université de Padoue, d'abord comme étudiant, puis comme professeur de droit civil, Michel de L'Hospital fait un long séjour en Italie (il a été, entre autres, auditeur de la Rote à Rome) qui lui vaut une grande réputation de savant. Délégué aux Grands Jours de justice de Moulins (1540), de Riom (1542) et de Tours (1546), il devient premier président de la Chambre des comptes de Paris.
Sa carrière politique débute en 1560, quand Catherine de Médicis l'appelle pour mener une politique de réconciliation entre catholiques et protestants.
Rêvant d'un concile national impossible, il se heurte rapidement aux Guise qui ont arraché aux états généraux de Fontainebleau la condamnation des Rohan, qu'il refuse de signer.
Après la mort du roi François II, il trace son programme dans le célèbre discours des états généraux d'Orléans en 1560, dont le premier volet est formé par la diminution du nombre des officiers (ordonnance de janvier 1561).
Le second volet (ordonnance d'avril 1561), libéral vis-à-vis des protestants, se heurte aux réticences du Parlement. L'Hospital essaie alors d'harmoniser les points de vue des uns et des autres au Colloque de Poissy en 1562 ; il échoue totalement.
Abandonné, puis rappelé par Catherine de Médicis, il s'attaque au problème financier en faisant vendre des biens du clergé pour une valeur de 100.000 écus de revenu, mesure qui procura, en cinq ans, quelque 100 millions à la royauté. Importante et mal étudiée sur le plan de ses conséquences sociales, la vente ne suffit cependant pas à compenser les effets de l'inflation des prix de la seconde moitié du XVIè siècle.