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Cette histoire m'a été inspirée par des amis de FB je la relate car faisant partie de notre patrimoine et de la fierté auvergnate.
Gerbert est élu pape le 2 avril 999, il est le premier pape français. Il prend le nom de Sylvestre II.
Il serait auvergnat plus particulièrement Cantalous de Belliac commune de saint Simon vers l’an 938.
Il est le pape de l"an 1000, l'un des papes les plus célèbres de l'histoire avec un parcours extraordinaire.
Le texte ci-dessous provient de Wikipédia car n'étant pas encore de ce monde je ne puis que faire confiance aux historiens.
Ce n'est qu'une copie partielle du texte si vous voulez tout savoir sur ce saint homme il suffit de cliquer sur le lien ci dessous.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvestre_II
On sait peu de chose sur le début de la vie de Gerbert jusqu'à son entrée possible comme oblat, à l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac. Gerbert d'Aurillac serait né entre 945 et 950, peut-être à Belliac, un hameau situé aujourd'hui dans la commune de Saint-Simon, dans le sud de l'Auvergne. Cette localisation appartient à une tradition locale. Cela n'a cependant pas été confirmé par les travaux de Pierre Riché sur la biographie de Gerbert d'Aurillac (il se limite à confirmer que Gerbert est Aquitain). L'affirmation selon laquelle des moines de l'abbaye d'Aurillac auraient remarqué ce jeune pâtre qui observait le ciel à l'aide d'une branche de sureau évidée appartient à la légende, mais elle tend à indiquer qu'il était originaire d'une paroisse proche et dépendante de l'abbaye où il a fait ses études. En tout cas, il dit lui-même qu'il n'est pas d'origine noble ou même notable, et d'ailleurs aucune famille n'a revendiqué de parenté avec lui.
Fils d'un pauvre pâtre du voisinage, il est admis vers l'âge de douze ans au monastère bénédictin fondé par saint Géraud à Aurillac et y étudie les arts libéraux qui comprennent le trivium et le quadrivium sous l'enseignement de l'écolâtre Raymond de Lavaur.
L'abbaye se développe parallèlement à celle de Cluny depuis l'abbatiat d'Odon de Cluny. Depuis que Garin, abbé de Saint-Pierre-de-Lézat, (monastère rattaché à Cluny en 940) est devenu abbé de Saint-Michel de Cuxa, beaucoup d'abbayes bénédictines d'Aquitaine et de Catalogne se regroupent dans la sphère clunisienne. Cependant, Aurillac restera une abbaye chef d'ordre avec une multitude de filiales dans toute l'Aquitaine.
Au Xe siècle, l'empire carolingien a fini de se dissoudre et l'Europe est divisée en de multiples principautés autonomes de fait, même si elles élisent et reconnaissent un souverain dont l'influence reste limitée. À cette époque les évêques sont souvent laïcs et nommés par les comtes. Le rôle de Rome est donc considérablement affaibli. Cependant les monarques et la papauté ont des intérêts convergents. Ainsi, quand les Ottoniens vont par leur puissance militaire mettre fin aux invasions hongroises, le pape Jean XII se mettra sous leur protection en l'échange du sacre impérial. Maîtres de l'Italie du Nord, et ayant établi leur cour à Rome dans le dessein de recréer un Empire romain, les Ottoniens ont le pouvoir d'influer sur l'élection du souverain pontife, sa nomination étant soumise à leur approbation. Gerbert est proche des empereurs Othon Ier et Othon II, il fut le précepteur d'Othon III. À la mort de Grégoire V, le 18 février 999, il est élu pape et consacré le 2 avril. Il choisit le nom de Sylvestre II en référence à Sylvestre Ier qui fut pape sous l'empereur Constantin Ier, qui reconnut le christianisme comme religion licite dans l'Empire romain.
D'un point de vue politique, Sylvestre II aide à l'instauration d'États forts en Europe, obtenant en échange que ceux-ci s'appuient sur l'Église. Ceci contribue à renforcer le rôle de la papauté dans l'Europe médiévale. Par exemple, le roi de France Robert II s'était mis en conflit avec le pape Grégoire V en répudiant la reine pour Berthe de Bourgogne (ce qui posait un problème de consanguinité). Ce mariage soulevait surtout des difficultés politiques : Berthe apporte en dot le duché et le comté de Bourgogne dont une grande partie du territoire appartient au Saint Empire. Or le pape est le cousin de l'empereur Otton III. Le roi était sous la menace d'une excommunication et le royaume risquait d'être frappé d'interdit. Mais Hugues Capet avait confié la formation de Robert à Gerbert. Ce dernier, ayant de l'affection pour Robert, commue la peine en une pénitence de sept ans. Il renforce ainsi l'assise des Capétiens sur le trône et contribue à l'établissement d'une dynastie forte en France.
Durant son pontificat, Sylvestre II attribue le titre de roi aux souverains chrétiens de Pologne et de Hongrie. Mais Otton III meurt en 1002, emportant avec lui le rêve d'un empire réunissant Byzance à l'Europe occidentale. Alors qu'il est pris d'un malaise lors d'un office à la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem. Sylvestre II meurt à Rome le 12 mai 1003 après quatre années de pontificat. Il est enterré à Saint-Jean-de-Latran, où le pape Serge IV inscrit une épitaphe gravée contre un pilier de la basilique, évoquant son exceptionnel parcours à la fois intellectuel et religieux.
La légende de Gerbert se développe à partir du XIIe siècle dans l’œuvre du moine anglais Guillaume de Malmesbury, De rebus gestis regum Anglorum et dans le violent pamphlet du cardinal Bénon, partisan d’Henri IV contre la papauté dans la querelle des investitures, Gesta Romanae Ecclesiae contra Hildebrandum.
Selon la légende, le moine Gerbert s’enfuit étudier les arts magiques chez les Arabes de Séville, passe un pacte avec le diable et devient pape par sortilège.
Dans Le Matin des Magiciens, Louis Pauwels et Jacques Bergier relatent que le pape Sylvestre II aurait, de son voyage aux Indes, puisé des connaissances stupéfiant ensuite son entourage. Il aurait possédé dans son palais une tête de bronze répondant par oui ou non aux questions qu'il lui posait sur la politique et la situation générale de la chrétienté. Selon Sylvestre II lui-même (volume CXXXIX de la « Patrologie Latine » de Migne), ce procédé était fort simple et correspondait au calcul avec deux chiffres. Il s'agirait d'un automate utilisant le système binaire. Cette « tête magique » aurait été détruite à sa mort, et les connaissances rapportées par lui soigneusement dissimulées. Cette tête parlante aurait été façonnée « sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course ».
Son corps repose en la basilique Saint-Jean-de-Latran, dans un sarcophage de marbre qui, selon la légende, ruisselait extérieurement chaque fois qu’un cardinal allait mourir, et inondait le sol d'eau lorsque c'était le tour d'un pape. Juste après la tentative d'assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, des fidèles romains se virent rassurés sur la santé du pape quand ils constatèrent que le sarcophage ne suintait pas.
En 1648, lors de la reconstruction de la basilique sous le pontificat d'Innocent X, son tombeau est rouvert pour vérifier cette réputation de magicien et s'il ne reposait pas près du diable : à peine exposé à l'air, le cadavre, bien conservé jusque là, se réduit en cendres.
Dans L'Homme qui rit de Victor Hugo(II,3,II), Ursus tient pour avéré que Sylvestre II dialoguait avec les oiseaux.