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Vous y verrez également le processus de fabrication du sucre
Lien du site
https://www.cristal-union.fr/sites-de-production/site-de-bourdon/
Bourdon , la plus ancienne sucrerie de France, cultive ses racines
http://www.agrinews.coopdefrance.coop/ftp/news/pdf/book/de_morny.pdf
Bourdon l'une des plus importantes fabriques françaises de l'époque.
En 1853, il pose la première pierre d'une nouvelle usine, dont il subsiste encore des bâtiments d'origine. Dès 1855, 24 00 0 tonnes de betteraves y sont traitées.
Dix ans plus tard, la production passe à 71000tonnes, soit déjà le quart de
la production actuelle. Ce développement exceptionnel de la betterave trouve ses origines dans les troubles nés de la Révolution de 1789.
1866. Victime de la mégalomanie de De Morny (décédé en1865), la société
Meinadier, criblée de dettes, est dissoute.
Elle est rachetée par la société de Bourdon.
1943. La totalité des betteraves est transformée en alcool.
•
1951. Reprise de l'activité sucrière à Bourdon.
•
1952. La Société de Bourdon devient
Sucrerie de Bourdon.
•
1975. La sica Sucrerie de Bourdon est créée, qui se porte acquéreur de l'outil industriel.
•
1978. La sica devient coopérative.
texte provenant de
1. RÉCOLTE ET TRANSPORT
En France, la campagne d’extraction du sucre de betterave ne dure que de fin septembre à Noël.
La sucrerie est approvisionnée en betteraves par les cultures implantées dans un rayon d’environ 30 km. Le poids net des racines livrées (hors terre et pierres) et leur teneur en sucre sont évalués par prélèvement lors de la livraison. Le temps de stockage des betteraves est réduit au strict minimum afin de conserver leur richesse en sucre.
2. LAVAGE
Les betteraves sont brassées dans un lavoir où elles circulent à contre-courant d'un flux d'eau pour les séparer de la terre, de l'herbe et des pierres.
3. DÉCOUPAGE
Les betteraves propres sont envoyées dans des coupe-racines qui les débitent en fines lamelles appelées « cossettes ».
4. DIFFUSION
Le jus sucré est extrait des cossettes par diffusion. Cette opération, basée sur le principe de l'osmose, a pour but de faire passer le sucre contenu dans les cossettes dans de l’eau. La diffusion est réalisée dans un long cylindre : les cossettes y pénètrent par une extrémité, et l'eau tiède qui y circule lentement en sens inverse s’enrichit peu à peu de leur sucre. Le jus sucré est recueilli à une extrémité, tandis que les cossettes épuisées, appelées «pulpes », sont récupérées à l’autre bout.
Voir notre infographie "La diffusion, une technique en osmose avec la nature"
5. FILTRATION
Le jus obtenu contient la totalité du sucre présent dans la betterave, mais également des impuretés qu’il faut éliminer (sels minéraux, composés organiques...). L’opération s'effectue par épuration calco-carbonique : une adjonction successive de lait de chaux (à base de pierres calcaires) puis de gaz carbonique permet de former des sels insolubles et des précipités qui fixent les impuretés. Le mélange est alors envoyé dans des filtres qui retiennent les impuretés et libèrent le jus sucré clair.
6. ÉVAPORATION
À ce stade, le jus filtré contient environ 15% de sucre et 85% d'eau, dont une grande partie sera éliminée par évaporation. Porté à ébullition dans des tuyaux en contact avec de la vapeur, le jus traverse une série de chaudières (les « évaporateurs ») où la température et la pression diminuent progressivement de l'une à l’autre. Au terme du circuit, le jus s'est transformé en sirop contenant 65 à 70 % de saccharose.
7. CRISTALLISATION
Le sirop achève sa concentration dans des chaudières à cuire travaillant sous vide pour éviter la caramélisation. On y introduit de très fins cristaux (sucre glace) qui vont ensemencer le sirop. La cristallisation se généralise et l'on obtient la «masse cuite », formée de multiples petits cristaux en suspension dans un sirop coloré par les impuretés
résiduelles.
8. ESSORAGE
La masse cuite est envoyée dans des turbines, ou essoreuses, rapides et dotées d'un panier en tôle perforée. Sous l'action de la force centrifuge, le sirop est évacué tandis que le sucre blanc cristallisé se dépose sur les parois du panier.
9. SÉCHAGE
Encore chaud et humide, le sucre cristallisé blanc est envoyé dans des appareils de séchage à air chaud. Puis il est refroidi et stocké en silo où il achève de se stabiliser.
10. CONDITIONNEMENT
Une fois séché, le sucre est soit conditionné dans différents emballages, soit directement en poudre, soit en morceaux après humidification et moulage, soit expédié en vrac, par camions ou wagons.
Le sucre de betterave est naturellement blanc et contient 99,9% de saccharose.
A l’inverse les cristaux de sucre issus de la canne sont naturellement colorés. Leur couleur rousse est due à la présence de matières organiques et de pigments. Ce sucre roux devra être raffiné pour devenir blanc.
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