Photos et cartes postales de Charbonnier les mines -63340-(à jour le 5/12/12)
Voici les photos du village de Charbonnier-les-Mines et des alentours.
Pour rappel, et pour situer ces images dans leur contexte, Charbonnier-les-Mines est situé dans le département du Puy-de-Dôme de la région de l' Auvergne Rhone Alpes et a une surface de 3.36 km ² pour une population de 867 habitants. La carte de France du village de Charbonnier-les-Mines est présente en bas de page.
Mairie
Eglise
Concession des mines et plaque du Puits st Alexandre
St Martin
Le rocher de St Martin
Le pont de charbonnier et l'alagnon
Les Galibots a Charbonnier-les-mines(63) en 1983
Photos prise par René et que je remercie pour me les avoir envoyées.
L'Allagnon a Charbonnier-les-mines le 12 Février 2012
La place de Charbonnier les mines (63) de 1900 à 2012
L'allée des marronniers a Charbonnier les mines (fin d'une époque)
Encore un pan de ma jeunesse qui s'écroule
Allées des maronniers et citées du bas a Charbonnier anneé 1953
Ecole de charbonnier
Photo d'école de 1974 d'élèves nés en 1963-64
Photo de 1971 d'élèves nés en 1960-61 données par Myriam
Photo de 1968 d'elèves nés en 1962-63
Photo d'éléves de 1966 nés en 1955-56
Photo de 1965 d'élèves nés en 1959-60
photo de 1963 d'éléves nés en 1958-59
Photo de 1963 d'élèves nés en 1952-51
Photo de 1962 d'élèves nés en 1952-53
Photo de 1960 d'élèves en 1951 et 52
Charbonnier: Album photos de Jacqueline
Auvergne vue par ses habitants
Charbonnier les mines
Voici des photos de Charbonnier qui m'ont été envoyées par Jacqueline Boisseau que je remercie chaleuresement.
Si vous aussi possédez des photos et je sais que vous étes nombreux faites comme Jacqueline laissez moi un commentaire avec votre adresse Email(je suis le seul à la voir elle n'est jamais publiée) je vous recontacterais.
Merci d'avance vous contribuerez à la mémoire de Charbonnier.
Jean
Manifestation lors de la fète a Charbonnier en Juin 1954
Photo d'école des années 50
Photos de Janvier 1997
Un évènement à Charbonnier le passage de cigognes
Charbonnier les mines: Albums photos de Jacqueline suite...............
Album photos des villages
Charbonnier les mines
Encore merci a Jacqueline pour ce partage.
texte ci-dessous de Jacqueline
1ère photo : école de Charbonnier, je suppose entre 1930/1940. J' ai un de mes oncles dessus qui était né en 1925.
2ème photo : Conscrits nés en 1932
3ème photo : Conscrits nés en 1942
Charbonnier-les mines:Photos de la collection de Mme Veysseyre
Auvergne d'autrefois..
Charbonnier les mines
Cette série de photos m'a été donnée par Mme Veysseyre boulangère à Charbonnier-les-Mines.
Encore merci pour ce geste
Plus tard les photos seront exposées dans cette boulangerie avec beaucoup d'autres.
Pour ceux qui regardent le blog et qui ne sont plus de Charbonnier (et je sais que vous ètes nombreux) la boulangerie se trouve sur le point service qui a été réalisé à l'endroit ou il y avait le bar l'ambiance ou plus récèment "le polonais".
J'en profite pour faire un petit coucou à Christophe qui venait en vacances dans la maison qui a été rasée chez ses gands parents( que jai oublié de photographier avant la démolition dommage)
La mine et les mineurs à Charbonnier-les-mines
Photos et cartes postales (divers dons merci aux personnes qui se reconnaitrons)
Une manif en 36 à Charbonnier
Généalogie Auvergne: Album photos de Madeleine sur Charbonnier les mines.
Album photos de Madeleine
Merci pour ces photos qui viennent étoffer l'album de Charbonnier.
Vous pouvez également participer soit en prétant vos photos à la boulangerie de Charbonnier soit en laissant un commentaire sur le blog avec votre adresse Email(seulement vu que par moi).
Merci d'avance pour votre contribution
1937
1937
En 1938
En 1936
Album autre
Auvergne d'hier: Le transport aérien entre Charbonnier les mines et Brassac les Mines
Le transport aérien à Charbonnier les mines
Une ligne aérienne reliait Charbonnier à Brassac-les-mines jusqu'à la fin de la guerre.
Sur cette ligne étaient transportées des bennes de charbons du puits St Alexandre aux installations de Brassac-les-mines.
Cette ligne passait au dessus de l’Allagnon, du marais et du Béal vers l’Arristot et elle remontait sur Armois en finissant dans Brassac-les-mines.(entre Ets Eyraud( qui était la scierie Gibelin avant qu’elle brûle) et le pont de la voie de chemin de fer derrière le cimetière) pour arriver a cet endroit elle passait vers la nouvelle gendarmerie et a droite du Lycée.(Ni l’un ni l’autre existait à cette époque).
Il y avait une installation avec un aiguillage et plusieurs voies et l’on pouvait charger les wagons de chemin de fer.
Au dire des anciens il arrivait souvent que le crochet qui maintenait les bennes en position se décrochait (volontairement ou non) et celles-ci se déversaient dans les vignes faisant le bonheur de quelques villageois qui récupéraient le charbon ainsi déversé.
Un peu d’histoire
Lien du texte
http://lesgravesbayard.pagesperso-orange.fr/Histoire.htm#Histoire
Histoire
Depuis le XVe, nous possédons des documents attestant de l’exploitation minière. En 1489, lors d’une enquête effectuée à l’occasion d’un conflit entre deux propriétaires, un témoin de 90 ans affirme avoir vu la bouche charbonnière de La Roche-Brezens, près d’Auzat-sur-Allier, toujours en exploitation.
Le canal de Briare et les tarifs douaniers établis par Colbert[1][2] permirent le premier essor du Bassin, en dehors d’une clientèle purement locale.
Jusqu’au XVIIIe, les techniques d’exploitation sont rudimentaires.
« L'exploitation se trouve, en définitive, toujours confiée à un groupe d'ouvriers charbonniers qui, pauvres, dépourvus de capitaux, sont incapables de porter dans l'entreprise autre chose que la force de leurs bras.
Ils attaquent la veine par sa tête (d'où mélange au charbon d'éléments terreux) et arrachent sans règle comme sans prudence tout le charbon qu'ils peuvent atteindre. Si le gisement est important, le charbon de bonne qualité et les circonstances favorables, l'affaire est rémunératrice. Mais l'exploitation s'arrête devant la moindre difficulté et une « acense »[2][3] de charbonnière arrivant à expiration est une très rare exception. Tantôt c'est l'eau qui sourd trop abondamment pour être épuisée avec les moyens dont on dispose (le baril[3][4] actionné par un treuil à main). D'autres fois, c'est la veine qui s'éloigne et nécessiterait pour être atteinte des travaux trop considérables en même temps que le portage du charbon jusqu'au puits, lequel se fait à dos d'homme, deviendrait plus coûteux en exigeant un plus grand nombre d'heures de travail. Enfin, c'est le charbon qui s'enflamme ou un éboulement qui survient avec d'autant plus de facilité que l'étaiement est toujours sommaire, souvent défectueux, et que les piliers de charbon laissés pour soutenir la mine ne sont ni assez nombreux ni assez puissants. Le contrat est alors résilié de droit, la mine abandonnée et l'exploitation reprise sur un autre point.
Les procédés employés sont bien rudimentaires. On creuse sur la tête de la veine deux puits accouplés de 15 à 20 toises de profondeur, de 3 à 4 pieds de large[4][5], assez grossièrement étayés avec, des rondins généralement en pin, quelquefois en chêne. Pour tirer le charbon ou l'eau, un treuil à main, muni d'un câble en chanvre et manœuvré par deux hommes, est placé sur la bouche du puits. Au-dessus s'élève un méchant abri en bois couvert de branchage ou de paille. Le charbon est transporté à dos d'homme, dans des sacs de toile, depuis le tay[5][6] où l'on pioche jusqu’au cul du puits. Là, les sacs attachés par un nœud coulant à l'extrémité du câble sont remontés à la surface et vidés sur les divers tas correspondant à chaque partie prenante. Pour descendre à son travail ou en remonter, le charbonnier passe le câble autour de la cuisse ou du pied au moyen d'un nœud coulant et, se soutenant d'une main à la corde, se sert de l'autre pour se garantir des heurts contre les parois. Très souvent, les ouvriers, pieds nus, grimpent ou descendent le long du puits, l'irrégularité des bois employés à l'étayage et leur faible diamètre donnant prise partout.
Le nombre d'ouvriers employés dans une charbonnière est de 6 à 9 ainsi répartis : 2 à la veine pour y arracher le charbon au pic, 2 ou 3 pour remplir les sacs, les transporter et les attacher au câble, 2 pour manœuvrer le treuil et, enfin, le commis du propriétaire chargé de veiller à l'exacte répartition du charbon tiré tout en participant aux travaux de la mine. »[6][7]
À partir du XVIIIe, l’exploitation devient plus rationnelle. Des compagnies véritablement capitalistes commencent à travailler : les petits nobles laissent la place aux capitaines d’industrie.
Les puits s’approfondissent. Le transport par bateaux se développe, mais les techniques d’exploitation sous-terre progressent peu.
Il faut attendre la Révolution Française, et l’intervention de M. Lamothe, premier préfet de la Haute-Loire pour voir apparaître une réelle rationalisation.
Propriétaire des mines de La Taupe et Vergongheon (près de Sainte-Florine), il organise l’évacuation des eaux -l’exhaure-, gros problème des exploitants.
En effet, la mine agit comme un drain à grande échelle. Les concessions étant de petite taille, la tentation est grande, quand un puit fonctionne bien, d’en creuser un autre juste à côté, pour profiter du filon découvert.
Les veines de charbon communiquant d’un puits à l’autre, les eaux passent de l’un à l’autre : un exploitant peut avoir sa mine envahie par les eaux de celle d’à côté, ce qui provoque de nombreux conflits devant les tribunaux.
La région reçoit d’ailleurs la visite d’un représentant en mission de la Convention, Monnet : en période de guerre, alors que Brassac est le premier fournisseur des ateliers militaires de la région parisienne, la régularité des expéditions d’charbon prend une importance stratégique considérable.
Malgré ses efforts, Monnet n’arrivera pas à régler tous les problèmes. Le Bassin connaît alors une fièvre d’exploitation tout azimut. On creuse partout. Le Bassin comptera sur l’ensemble de son histoire 400 puits, qu’ils soit destinés à l’exploitation, à l’aération des galeries ou à l’exhaure.
C’est le baron[7][8] Sadourny, en 1809, qui fera entrer le Bassin dans l’ère industrielle : il installe la première machine à vapeur du Bassin au Puits de la Vieille Machine de La Combelle, creusé à 200 m.
Il installera également, le premier, un chemin de fer à l’intérieur d’une mine.
Des machines à vapeur remplacent peu à peu les antiques manèges actionnés par des chevaux. La carte géologique de la région se dessine grâce aux efforts des ingénieurs des mines qui dressent des plans de plus en plus précis. Les voies ferrées apparaissent dans les galeries, autorisant le transport des charbons sur de plus grandes distances, et autorisant ainsi l’exploitation de gisements éloignés du puits.
Mais l’étape décisive, c’est bien sûr l’apparition du chemin de fer à Brassac en 1852. Jusque là, malgré tous les efforts d’aménagement du cours de l’Allier –on envisagera un instant le percement d’un canal maritime de Nevers à Brassac- et l’obstination des compagnies de navigation, les naufrages et les aléas de la météo, sans parler des étiages[8][9] irréguliers, rendent incertains l’expédition des produits.
La Compagnie du Grand Central, impulsée par le futur Duc de Morny, règle définitivement le problème.
À partir de là, les grandes compagnies minières et sidérurgiques s’intéressent au Bassin. La Société des Houillères de la Haute-Loire est crée avec des capitaux parisiens, par exemple ceux du banquier Lafitte. De 1850 à 1885 les mines de la Combelle sont exploitées par la Société Schneider –le futur Creusot-Loire-, qui y trouve le charbon qui lui manquait pour certaines fabrications.
Le Bassin connaît même plusieurs fièvres spéculatives, où certains puits s’achètent jusqu’à 10 fois leur valeur.
Le grand industriel belge John Cockerill rachète La Taupe en 1840, ce qui lui permet de placer plusieurs de ses machines à vapeur.
En 1890, Commentry-Fourchambault –futur Commentry-Fourchambault-Decazeville- rachète à Schneider les mines de La Combelle et les garde jusqu’à la nationalisation de 1946.
Parallèlement, les petites mines prospèrent. La mine de Charbonnier, pourtant excentrée, et obligée de construire un transporteur aérien –des berlines transportées par câble- pour amener son charbon à la gare de Brassac, passe des mains de la famille Denier, de Brioude, à celles d’une compagnie métallurgique nantaise.
Des gisements plus petits suscitent des convoitises : le duc de Polignac crée une société pour exploiter le filon de Lamothe, une autre apparaît pour celui de Fontannes, mais ces deux tentatives (près de Brioude en Haute-Loire) échoueront.
Par contre, à Langeac, ultime prolongement du filon de Brassac, des petites exploitations subsistent. Celle de Marsanges tiendra jusqu’en 1929 et permettra la création d’un petit chemin de fer, qui évacuera aussi les produits des mines d’antimoine du secteur.
Auvergne généalogique: Albums photos de Charbonnier (suite)
Album photos
Photos apportées par Mme Oharoki que je remercie
Photo de 1968-69
Photos de 1961-62
Photo de 1960-1961
Photos de Gérard
Album de Charbonnier les mines de Micheline
Auvergne
Puy de dome
Charbonnier-les-Mines
L'album photos à Micheline
Sur cette photo mon quartier avec le terrain de foot improvisé devant chez mme Sicard .
On voit l'allée des marronniers le remblai noir ou il y a aujourd'hui les HLM.
Cette photos est prise du remblai rouge qui touchait notre maison.
Que de souvenirs...........................
Auvergne
Puy de dome
Charbonnier-les-Mines
Album photo de Micheline
Café Fabre
1930
Ce café était dans la maison de l'ancien maire mr Bruhat et plus tard le "Polonnais" aujourd'hui cette maison n'existe plus c'est un point multiservice.
Charbonnier les mines: Les gens et leurs surnoms(petit jeu trouvez leurs vrais noms)
Auvergne
Charbonnier-les-mines
Voici la liste des surnoms donnés à certaines personnes de Charbonnier (d'hier jusqu'aux années 80)le jeu consiste à retrouvez le vrai nom de famille .
(j'en ai forcément oublié je compte sur vous pour en rajouter sur les commentaires)
J'ai également cité des prénoms qui sont vraiment les leurs mais ils nous ont marqués
Par respect je ne citerai pas leur vrai nom bien que tous connaissent leur surnom toutefois certains n'apprécieraient pas que je parle d'eux.
Et peut-ètre vais-je apprendre mon surnom
La Branlette, le Blou, la Bourre, Boudu, Biscottes, Blonblon, Bobby, La Biasse, Balouba, le Bab
Chabanol, Croquignol, Cloclo, Le Coinque, la Couette, Cacahuetes, Le Chef , Charlie, Chacal, Colombo
Dadou, La Doudoune,Didine
L’Echec, L’Ernest,
Le Fons, Franeck, Fernandel, Francis,Frolic
Ganouche
Juto, la Jeanne
La lucienne, Le Loye, Lulu, Louloune, Lapic, la Limace
Mao, Maxou, Le Mime, La Malou, Mimile, Le Mon-mon, Marietine,Miquette
Neuch, Niquette, La Nanou, Nano, Nan-nan,Napolèon
Pipi, pipine, Picus, Polo, Popeye, lePoum, Peyot,Pepone, Pepette, Picolo,Piluche, la Pilulle,Pied d'Alu
Quiquette,Quinou
Roro ,Regis, Le Rouge
Tito, Titus, Tati, Togne,Titi,Toutoule
Le Zeil, Zeltron, Zizou,Zozo
Auvergne Antique-Charbonnier les mines :Site archéologique de la Croix de la Pierre
Auvergne Antique
Site de Charbonnier-les-Mines
Une nouvelle agglomération antique arverne : le site de « La Croix de la Pierre » (Beaulieu, Charbonnier-les-Mines — Puy-de-Dôme)
A new ancient Arvern Town: the site of “La Croix de la Pierre” (Beaulieu, Charbonnier-les-Mines — Puy-de-Dôme)
Bertrand Dousteyssier
Résumés
Une prospection aérienne menée en 2005 a permis de reconnaître une agglomération antique sur les communes de Beaulieu et Charbonnier-les-Mines (Puy-de-Dôme) ainsi qu’une portion de la voie romaine Clermont-Ferrand – Augustonemetum / Saint-Paulien – Ruessio. Les résultats de cette prospection, couplés avec la reprise de la documentation bibliographique ancienne et l’étude de quelques objets issus de collections privées, permettent de proposer une première spatialisation interne de l’agglomération (zones cultuelle, funéraire, d’habitat). Malgré l’absence de fouilles sur le site, il s’agit à l’heure actuelle d’une des agglomérations les mieux connues de la cité des Arvernes.
- 1 La richesse des terres de Limagne était déjà soulignée aux ve et vie s. par Sidoine Apollinaire (Ca (...)
1Le site antique de « La Croix de la Pierre » se trouve dans la cité des Arvernes, à 50 km au sud du chef-lieu de cité, Augustonemetum / Clermont-Ferrand (Fig. 1). Il est localisé dans l’actuel département du Puy-de-Dôme, à cheval sur les communes de Beaulieu et Charbonnier-les-Mines. Il est situé dans la partie méridionale de la plaine de la Limagne en limite du département de la Haute-Loire. Implanté à 3 km au sud-ouest de la confluence de l’Allagnon et de l’Allier (Fig. 2), le site se développe essentiellement sur le versant occidental d’une légère croupe, à une altitude moyenne de 480 m. Il est dominé à l’ouest par plusieurs plateaux dont les altitudes culminent entre 650 et 738 m (plateau de Vichel et Segonzat). L’autoroute A75, d’orientation méridienne, reliant le sud de la France au Massif Central, longe sur plusieurs centaines de mètres l’agglomération antique, empruntant ainsi un passage naturel, entre les plateaux occidentaux et la vallée de l’Allier, couloir déjà utilisé comme axe de circulation important durant l’Antiquité. Les sols lourds de la Limagne, très fertiles, sont favorables à la mise en culture céréalière1, tandis que les coteaux accueillent aujourd’hui quelques petits vignobles. Plusieurs sources, reconnues pour leurs vertus médicinales, sont présentes dans ce secteur, notamment sur les communes de Beaulieu et du Breuil-sur-Couze.
Fig. 1 : Localisation du site au sein du territoire arverne
B. Dousteyssier
Fig. 2 : Environnement géographique et archéologique du site de “ La Croix de la Pierre ”
B. Dousteyssier - état de la documentation mai 2006
Le site de « La Croix de la Pierre » est connu au moins depuis le xixe s. sans que son importance ne soit vraiment reconnue par les différentes générations d’historiens et d’archéologues. Pour preuve, il n’est pas pris en compte dans l’inventaire des agglomérations dressé par M. Mangin et F. Tassaux (1992 : 480), et ne rentre même pas dans leur catégorie des candidats « potentiels ». Les auteurs de la Carte archéologique du Puy-de-Dôme (Provost, Mennessier-Jouannet 1994b : 72-73) n’osent interpréter le site malgré un récolement relativement fin de la bibliographie.
Curieusement, ce sont les premiers auteurs à mentionner des découvertes archéologiques sur les communes de Beaulieu et Charbonnier-les-Mines qui vont le plus loin dans l’interprétation, avant que le site ne tombe peu à peu dans l’oubli au cours du xxe s.
On doit la première mention de découverte de vestiges archéologiques sur l’agglomération à J.-B. Bouillet (fondateur du Musée d’archéologie de Clermont et inspecteur divisionnaire des Monuments Historiques) dans ses Tablettes Historiques de l’Auvergne (1845). Il signale qu’entre « Beaulieu et Charbonnier, arrondissement d’Issoire, existe un terrain dans lequel on ne fouille jamais sans y découvrir des antiquités, de la poterie et des médailles romaines. Les habitants croient que c’était l’emplacement d’une ville qui portait le nom de Golome. On doit y supposer au moins l’emplacement d’une maison de campagne » (Bouillet 1845 : 207). La mention la plus développée est celle que l’on retrouve dans un manuscrit rédigé par un érudit, A. Peghoux, vraisemblablement en 1852. L’auteur décrit que « sur un terrain doucement incliné au Sud est (…), on trouve en cultivant les vignes, une grande quantité de médailles romaines, quelques gauloises, des styles, des fibules, des bagues, des camées, des restes d’armures, des poteries rouges, noires ou grises. (…) M. Jusseraud possède 15 à 1800 médailles romaines recueillies en ce lieu toutes les impériales s’y trouvent jusqu’à Constantin. Il y a beaucoup de monnaies de la colonie de Nîmes mais jamais on n’a trouvé aucune médaille en or. Toutes sont en cuivre, à l’exception d’une dizaine en argent. Des monnaies postérieures à l’époque que nous avons signalée ne se trouvent qu’accidentellement. La durée de cette cité se trouve donc parfaitement fixée par le témoignage des médailles. La cause de sa destruction n’est pas moins clairement indiquée par les observations qu’ont permis de faire quelques travaux plus profonds. Partout on a vu des traces d’incendie et de destruction violente (…). Cette ville complètement ignorée, n’est pas même rappelée par le nom du lieu où elle était située. Ce territoire a nom Les Gravières ; il est formé de sables tertiaires, reposant sur le granite ou le terrain houiller.
J’oubliais de dire que M. Jusseraud a reconnu les traces fort reconnaissables d’un ancien chemin qui conduisait de cette ville à Brioude ». Ce témoignage est très précieux ; c’est malheureusement pratiquement le seul à nou