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A deux pas d'Issoire se trouve le château de Parentignat, baptisé le petit Versailles d'Auvergne par Henri Pourrat est un passage obligé pour le visiteur curieux. Épargné à la révolution, il abrite aujourd’hui l’une des plus importante collection privée de peintures de grands maîtres français des XVII et XVIII siècle.
Histoire
Le château de Parentignac (devenu Parentignat au XIXe siècle) est acheté, le 23 octobre 1707, par Jean-Antoine de Lastic, prieur de Bredon, et son neveu, François II de Lastic, aux héritiers de Maximilien de Sommyèvre.
À cette époque, le château, en mauvais état, était un quadrilatère flanqué de quatre tours.
À la mort du prieur, Anne-François II devient l'unique propriétaire du château. Il décide alors d'entamer la campagne de travaux qui donne au château l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui. Entre 1710 et 1714, il entreprend de racheter le village qui était regroupé autour du château. Il va signer plus de 170 contrats de vente. La maison forte qui existait au XVe siècle est intégrée dans l'aile gauche de la nouvelle demeure, avec deux de ses quatre tours. Pour relier les deux ailes, un corps de logis orné d'un fronton triangulaire est bâti à l'est, à la même époque.
Anne-François II meurt en 1749 et laisse le château à son fils, Anne-François III. Ce dernier est un militaire participant à de nombreuses campagnes. Il est nommé lieutenant-général des armées du roi le 25 juillet 1762. Après avoir laissé le château à l'abandon pendant un demi-siècle, le marquis entreprend de le rénover entre 1768 et 1770.
En 1771 le château est le séjour du maréchal de La Fayette. Anne-François III meurt le 23 août 1772. Lui succède son fils, Anne-François IV. Après quelques années de carrière militaire, le comte de Lastic revient au château en 1779. Il le retrouve en mauvais état. Il entreprend de remettre en état « sa retraite philosophique ». Il transforme le château et termine les travaux intérieurs. Il termine également la façade sur le parc, remanie les jardins, transforme et aménage les appartements dans le style de l'époque. Il construit un « Trianon » près du moulin. Pour réaliser un nouvel escalier d'honneur, refaire les dallages et les cheminées des petits appartements, il achète la carrière de marbre de Nonette.
Il est nommé lieutenant-général des armées du roi le 1er janvier 1784. Ouvert aux idées révolutionnaires, il est nommé commandant de la Garde nationale d'Issoire et le 10 janvier 1792 « chef de légion dans la Garde Nationale de Clermont-Ferrand ». Le 7 mai 1792, il est rappelé par le ministère de la Guerre et reçoit une commission de lieutenant-général dans l'armée du Nord le 11 mai. Malade, il demande et obtient de retourner dans son château. Il y revient après la chute de Robespierre. Il meurt à Parentignat le 12 septembre 1794. Il n'a pas d'héritier mâle : c'est sa petite-fille Octavie qui hérite du château. Elle se marie avec son cousin éloigné, Joseph, de la branche de Vigouroux.
Joseph et Octavie vont transformer les jardins à la française en parc à l'anglaise. Ils sont respectivement chambellan et dame du Palais de l'impératrice Joséphine.
Au début du XXe siècle, le château est surnommé « Petit Versailles auvergnat » par l'écrivain Henri Pourrat, né à Ambert.