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Les montagnes en Auvergne et en Rhône-Alpes, Massif Central, Alpes et Jura, ont gardé à travers les siècles ce rôle de protection pour les hommes : ainsi des protestants après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 dans le Vivarais et le Dauphiné ou des résistants pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Vercors et au plateau des Glières en Rhône-Alpes, dans la Margeride et au Mont Mouchet en Auvergne, par exemple. Aujourd’hui leurs sites et milieux naturels sont reconnus, protégés et valorisés dans les parcs et réserves naturelles. Les deux régions sont, avec des atouts différents, tant paysagers que patrimoniaux, très attractives pour le tourisme.
De l’Antiquité, on retient que l’Auvergne était riche et puissante, protégée des incursions par son relief montagneux : plusieurs décennies de politiques publiques d’aménagement du territoire n’ont pas effacé ce qui est désigné aujourd’hui comme enclavement. Les chemins des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle la contournent exceptée une étape au Puy-en-Velay. Rhône-Alpes, a contrario, était déjà sillonnée de voies romaines allant jusqu’à Cologne ou Aoste en contournant le lac Léman, et l’importance du port de Vienne égalait celle d’Ostie, au sud de Rome.
Les montagnes en Auvergne et en Rhône-Alpes, Massif Central, Alpes et Jura, ont gardé à travers les siècles ce rôle de protection pour les hommes : ainsi des protestants après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 dans le Vivarais et le Dauphiné ou des résistants pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Vercors et au plateau des Glières en Rhône-Alpes, dans la Margeride et au Mont Mouchet en Auvergne, par exemple. Aujourd’hui leurs sites et milieux naturels sont reconnus, protégés et valorisés dans les parcs et réserves naturelles. Les deux régions sont, avec des atouts différents, tant paysagers que patrimoniaux, très attractives pour le tourisme.
Alors que l’Auvergne est solidement plantée au cœur de l’hexagone, Rhône-Alpes est située aux franges orientales, qui ont évolué jusqu’au rattachement en 1860 de ce qui est devenu la Savoie et la Haute-Savoie. Une frontière qui fut donc agitée, les alliances matrimoniales des XVIIème et XVIIIème siècles n’ayant pas assagi les ducs de Savoie ! Ces traces des péripéties de l’histoire et de ses conflits se lisent dans la géographie institutionnelle, telle l’enclave des papes dans la Drôme. Elles imprègnent également les langues entre oc, oïl et franco-provençal, les cultures : les bateliers du Rhône désignent sa rive gauche par « l’Empire » et la rive droite par « le Royaume », le Dauphiné ne s’étant rattaché à la France qu’au XVème siècle.
L'histoire de l'Auvergne est celle de l'une des plus anciennes unités régionales de France, mais aussi une de celles dont les frontières ont le moins varié. Étendue sur les montagnes du Massif central, elle est le territoire du peuple celte des Arvernes, qui impose en Gaule son hégémonie politique et dont le chef prend à deux époques la tête de la résistance militaire à la conquête romaine.
Prospère à l'époque gallo-romaine, christianisée par saint Austremoine et ses disciples, elle devient ensuite un des derniers bastions de la romanité face aux Wisigoths.
L'Auvergne traverse des âges sombres au début du Moyen Âge, avant de connaître un nouvel essor, à partir du Xe siècle, marqué par un grand élan spirituel, intellectuel et artistique, sous l'impulsion de ses évêques et de ses abbayes, dans une relative indépendance qui durera jusqu'au XIIIe siècle. Arbitrairement annexée et intégrée au domaine royal, et subissant progressivement la centralisation du royaume de France puis de la République, elle perd lentement son autonomie pour se voir reléguée au rang de province rurale, isolée par son relief, son mode de vie traditionnel, et un particularisme solidement ancré.
Vercingétorix et la Guerre des Gaules
Vercingétorix naît en Auvergne vers -80 (date estimée). Il est le fils de Celtill, vergobret du peuple arverne qui a tenté de restaurer la monarchie arverne à son profit, abolie depuis la chute de Bituitos. Mis à mort par les magistrats et aristocrates, dont probablement son frère Gobannitio, désireux de ne pas provoquer Rome, Celtill est brûlé dans une cage de bois, selon la tradition gauloise.
Pour beaucoup d'historiens, le mot « Vercingétorix », qui signifie approximativement en langue gauloise « très grand roi des guerriers », serait à interpréter comme un titre plutôt qu'un nom.
En -58, débute la Guerre des Gaules. Jules César, prenant pour prétexte la menace que font peser les Germains sur ses alliés Éduens, commence l'invasion de la Gaule. Il soumet successivement les Belges, les Nerviens d'Ambiorix, les Bellovaques, les peuples de l'Armorique. Rome considère alors la Gaule comme conquise. À partir de -56, la résistance à la domination et à l'oppression romaine s'intensifie partout en Gaule, et un point de non-retour est franchi par les Carnutes, qui massacrent les commerçants romains lors de l'hiver -54/-53. Vercingétorix survient alors sur le devant de la scène politique, comme le meneur du parti anti-romain. Il revendique alors, comme l'avait fait son père, la royauté arverne pour lui. Il se heurte lui aussi aux autres aristocrates, et notamment à son oncle Gobannitio. Prenant la fuite, il s'appuie sur le peuple des campagnes pour s'imposer et prendre le titre de roi. Ce changement politique obtenu, il prend la tête de la coalition militaire gauloise contre César.
Il mène partout en Gaule la tactique de la terre brûlée, pour couper les vivres à l'ennemi. Lorsque César, à la tête de six légions, vient le défier en Auvergne sur son oppidum fortifié, en -52, lors du siège de Gergovie, il remporte la victoire et repousse l'armée romaine. Contraint à se replier à Alésia, après avoir perdu une partie de sa cavalerie, il y est à nouveau assiégé par César. Voyant que le blocus établi ne peut être brisé, malgré l'arrivée tardive de renforts gaulois, et que ses compagnons vont mourir de faim, Vercingétorix se constitue prisonnier auprès de César, contre la vie sauve pour ses hommes.