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Par Papou Poustache
A Coincy, comme dans toutes les exploitations, les tirs de mine destinés à désagréger les blocs de charbon se font après la relève des ouvriers mineurs et avant la reprise des équipes. C’est un principe de sécurité qui permet de laisser un minimum de mineurs dans la mine1. La mise à feu du tir se fait à distance, au moyen d’appareils électriques d’un poste spécial placé au niveau – 356.
Ce jour-là, le front de taille est situé dans une galerie qui se trouve à une profondeur de 400 mètres.
La relève des mineurs s’effectue tout à fait normalement. Au fond du puits restent cinq hommes chargés de procéder à la mise à feu. Il est 14h45, l’explosion provoquée par les cinq hommes libère une poche de gaz emmagasinée sous une pression considérable.
Le gaz dangereux dans un fort sifflement se répand dans la mine. Les lampes des trois « boutte-feu » et de leurs aides s’éteignent.
1Cette pratique fut contestée par les syndicats ouvriers.
Conscients du danger, les cinq hommes se dirigent vers la galerie de remontée. C’est une course terrible pour les hommes à demi-asphyxiés où ils tombent puis se relèvent dans l’obscurité totale.
Par chance, le mineur Giovanni Pelissero de Frugères et le « boutte-feu » Johannès Borel de Sainte-Florine aperçoivent la lueur d’une lampe électrique placée à l’entrée d’une galerie. Arrivés en lieu sûr, ils actionnent le signal d’alarme.
Malheureusement leurs trois autres collègues ne survivront pas à la présence du gaz.
Dans chaque puits de mine à risques, existe une porte étanche établie près des postes de mises à feu, permettant d’isoler la partie envahie par le gaz du reste de la mine. Le chef d’équipe Baptiste Page de Lempdes cherche bien la porte. Il n’a pas la force de la faire fonctionner. On le retrouve la main crispée sur le câble qui sert à sa manœuvre. A moins de 100 mètres, gisent les corps de Léon Chassain de Frugères et de Julien Bagès de Sainte-Florine.
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