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Pour illustrer leurs histoires nous nous sommes appuyés sur le livre personnel que nous a gentiment prêté une habitante d'Auzon Odile Donati celui ci appartenait à sa grand-mère Alexandrine Josephine Donati .
Les images et témoignages extraits de ce livre sont dans cet article
Les premiers mois de guerre sont clairement une catastrophe. Des trains sont réquisitionnés pour transporter les blessés du front jusque dans les villes, mais clairement, pour beaucoup d’entre eux, le trajet est trop long, trop douloureux, les plaies s’infectent et il est trop tard. Lorsque les infirmières et médecins récupèrent les soldats, il n’y a pas grand chose à faire ou il y a trop à faire et les ressources sont insuffisantes.
Alors les choses vont s’organiser différemment. On va amener les hôpitaux directement sur le front. A quelques kilomètres seulement, on trouve des médecins et des infirmières pour apporter les premiers soins. Ce n’est que plus tard que les grands blessés sont transférés dans les hôpitaux en ville.
A partir de là, il existe deux situations différentes : la médecine et la chirurgie d’urgence sur le front, et la médecine et chirurgie de fond avec, notamment, beaucoup de reconstructions maxillo-faciales. Et il y a les « autochir », les ambulances d’urgence conduites exclusivement par les femmes à partir de 1915. Les infirmières ont du boulot. Toujours dans le même ordre : prendre la température, marquer les pulsations ensuite la toilette
Les infirmières peuvent aussi donner des analgésiques, elles secondent les chirurgiens pendant les opérations et elles organisent les stocks de manière à toujours êtes prêtes si de nouveaux blessés arrivent. Enfin elles accompagnent les soldats durant leur guérison. La présence de l’infirmière est très importante pour les hommes, déjà parce qu’ils n’ont pas vu de femmes depuis longtemps, mais surtout parce qu’elles apportent un réconfort et un soutien sans faille. Les « anges blancs » cuisinent, décorent, apportent de la joie où il ne devrait pas y en avoir. Et ça fait du bien.
Plus de 350 infirmières sont décédées du fait de la guerre. La Croix-Rouge dénombre 105 infirmières tuées lors de différents bombardements et attaques ennemies (certaines sont même des Gueules Cassées) et 246 des suites de maladies contractées pendant leur service, comme la tuberculose.
Entre 1916 et 1920, plus de 3000 infirmières ont été décorées en guise de reconnaissance.