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L’église Saint-Illide

L’église Saint-Illide

 

 

Rare cas d’église ne se trouvant pas dans le chef-lieu de la commune, à La Barge, mais près du château d'Alleuze, celle-ci fut édifiée à partir du XIIe siècle. Elle a été consacrée à saint Illide, un des grands saints exorciseurs. Mort à la fin du IVe siècle, cet évêque de Clermont, appelé aussi Alyre, est connu pour avoir délivré du démon une fille de l’empereur Maxime, à Trèves.

 Architecture

 La construction originelle du XIIe siècle était de plan simple, proposant une nef unique prolongée par une abside. Ayant subi des dommages au cours de la guerre de Cent Ans, comme de nombreux édifices religieux en Haute-Auvergne, l’église d’Alleuze fut en partie reconstruite au XVe siècle. On restaura la nef à cette période, lui adjoignant deux chapelles latérales. Le clocher occidental, qui possède un accès extérieur et où se trouve encore une cloche de 1558, fut également érigé au cours du XVe siècle. L’église Saint-Illide possède une façade occidentale fermée, percée d’un unique oculus, la fonction d’accueil ayant été reportée au sud. Si en Haute-Auvergne c’est un cas de figure assez fréquent certainement en raison des conditions climatiques, il est probable qu’à Alleuze la topographie ait également compté. En effet l’orientation traditionnelle de l’église, est-ouest, a été respectée, mais compte-tenu de la physionomie des lieux l’édifice s’insère tout juste entre, à l’est, un précipice que domine son chevet à pans coupés et, à l’ouest, le pied de la colline contre lequel vient buter le clocher.L’accès à l’intérieur se fait donc par un portail méridional, qui daterait du XIIIe siècle et qui donne dans la seconde travée de la nef. Monumental, il est composé de deux voussures aux arcs légèrement brisés, surmontées d’une archivolte soulignée par un cordon. Dépourvu de tympan, il possède pour unique décor les dents de scie sculptées de sa voussure inférieure. Les arcs et leurs supports sans chapiteaux sont unifiés. La nef composée de trois travées est couverte d’une voûte en bois. Elle est également pourvue d’une tribune dans sa partie occidentale. Les deux chapelles latérales voûtées d’ogives sont des adjonctions gothiques, se faisant face de part et d’autre du vaisseau, au nord et au sud. Cette nef assez longue se termine par un court sanctuaire, simple abside voûtée en cul-de-four, vestige de l’époque romane. La surélévation de cet espace, sa clôture ajourée en bois et l’arc triomphal légèrement brisé à son entrée forment une nette délimitation visuelle soulignant l’importance du sanctuaire au sein de l’église.

 Décor et mobilier

Des peintures en trompe-l’œil ont été réalisées sur les murs de l’abside et à la voûte de la nef pour donner l’illusion d’une belle maçonnerie régulière.Le cul-de-four de l’abside, couvert de peintures du XIXe siècle, est la partie la plus décorée. Au milieu d’un foisonnement d’angelots et de rinceaux se détache une Immaculée Conception, copie d’après Bartolomé Esteban

Murillo, avec de part et d’autre Saint Pierre et Saint Paul présentés dans des cadres ovales. Deux grandes huiles sur toile sont accrochées au mur nord de la nef : la Remise du Rosaire, une peinture anonyme du XIXe siècle, ainsi qu’une Assomption, datée 1823 et signée Valentini Rossetti, tableau central de l’ancien maître-autel aujourd’hui disparu. L’auteur Giacomo Rossetti dit Valentini, d’origine italienne, s’était installé à Saint-Flour où il termina ses jours en 1828. Portraitiste et peintre de tableaux religieux, il fut actif dans la région où nous trouvons encore plusieurs de ses œuvres : à Saint-Flour, un Portrait de jeune femme est conservé au musée de la Haute-Auvergne et La Remise du Scapulaire en la cathédrale ; d’autres tableaux existent encore en l’église de Pierrefort, ainsi qu’en Haute-Loire, à Autrac et à Lubilhac notamment.Concernant les sculptures, outre Saint Illide et Saint Jean-Baptiste, deux statues en bois situées dans l’abside, un beau Christ en croix (bois polychrome et doré, XVIIe-XVIIIe s.) est adossé à une pile nord de la nef. Remarquons encore les retables des chapelles latérales, dont le décor est en rapport avec la dédicace des autels.

L’église Saint-Illide
L’église Saint-Illide
L’église Saint-Illide
L’église Saint-Illide
L’église Saint-Illide
L’église Saint-Illide
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