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Aulhat-Saint-Privat est un petit village du Massif Central. Le village est situé dans le département du Puy-de-Dôme
Les habitants d'Aulhat-Saint-Privat se nomment les Aulhatois et les Aulhatoises.
L'altitude moyenne d'Aulhat-Saint-Privat est de 420 mètres environ.
Avant la création de la nouvelle commune Aulhat comptait 334 habitants
Depuis le 1er janvier 2016 les communes d'Aulhat Saint Privat et de Flat se sont rapprochées pour n'en former plus qu'une seule : AULHAT-FLAT.
Aulhat-Flat est une commune du département du Puy-de-Dôme, dans la région d' Auvergne-Rhône-Alpes.
Aulhat-Flat est une commune nouvelle issue du regroupement des 2 communes : Aulhat-Saint-Privat et Flat.
Aulhat-Flat fait partie du canton de Issoire
Aulhat-Flat adhère à la la communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire.
En fin d'article quelques photos anciennes et une étude sur le village de 1912et bien d'autres choses
L'église se situe au centre du bourg, en retrait de la route principale.
Plan :
L'édifice, orienté, est construit selon un plan allongé se terminant par un chevet plat.
Il est flanqué de bâtiments annexes sur les façades nord et sud.
Élévation extérieure :
L'entrée se fait par la façade occidentale, qui possède deux niveaux d'élévation.
Au premier niveau s'ouvre un portail à voussures et colonnes en arc brisé, surmonté au second par une ouverture en arc brisé à baie trilobée.
Les murs gouttereaux et le mur chevet sont eux aussi percés de baies du même type, et sont flanqués de contreforts
Flat dans le Puy de Dome - L'Auvergne Vue par Papou Poustache
Voici les photos du village de Flat et des alentours. Pour rappel, et pour situer ces images dans leur contexte, Flat est situé dans le département du Puy-de-Dôme de la région de l'Auvergne Rh...
https://www.cpauvergne.com/2015/02/flat-dans-le-puy-de-dome.html
La commune d'Aulhat (prononcez Auliat) est située dans le département du Puy-de-Dôme, à environ 8 kilomètres à l'est d'Issoire et à une trentaine de kilomètres à vol d'oiseau au sud-est de Clermont-Ferrand. Elle occupe l'extrémité orientale du canton et de l'arrondissement d'Issoire; elle est éloignée de 3 à 8 kilomètres des chefs-lieux des communes voisines, sauf de celui de Flat, qui n'est guère à plus de 600 mètres du bourg d'Aulhat.
D'après le cadastre, la superficie des propriétés non bâties s'élève à 833 hectares et celle du sol non imposable à 22 hectares. L'enquête agricole de 1892 accuse 828 hectares pour le territoire agricole et un peu plus de 5 hectares et demi pour le territoire non agricole.
Le relief du sol est assez accentué : le point le plus bas est à 390 mètres d'altitude environ, à l'endroit où la rivière d'Ailloux
sort de la commune, et le sommet le plus élevé, au nord-ouest, est à 690 mètres. Près de la moitié du territoire de la commune s'élève ainsi sur le flanc d'une montagne, tandis que la partie orientale est formée de plateaux à inclinaison faible, coupés de petites vallées à bords abrupts.
TERRAIN FORT ET TERRAIN MAIGRE. — La nature du terrain est très différente entre la partie haute à l'ouest et la partie basse à l'est. Au sommet ouest-nord-ouest, existe un point éruptif basaltique, entouré d'une zone de pépérites; plus bas, on trouve des calcaires marneux et des argiles sableuses. C'est la région de la terre noire compacte, du « bon terrain », d'origine volcanique. Le long de la rivière d'Ailloux, on trouve des alluvions récentes de qualité très variable, suivant qu'y domine l'argile ou le gravier. Enfin, à l'est, deux masses de terrains primitifs rocheux sont constituées par du micaschiste recouvert de sable plus ou moins argileux : c'est le « petit terrain » léger, peu fertile, très sensible aux influences météorologiques, humidité, sécheresse, gelée, etc.. En somme, la commune d'Aulhat offre deux sols de nature absolument différente dont l'influence sur le travail et la propriété se font largement sentir.
La rivière d'Ailloux qui prend sa source à l'est, à 800 ou 900 mètres d'altitude, sur les montagnes boisées qui séparent la vallée de l'Allier de celle de la Dore, traverse la commune d'Aulhat à peu près en son milieu, passe au-dessous du bourg d'Aulhat, puis s'écoule vers l'Allier, dans la direction du sud-ouest. Elle reçoit deux petits ruisseaux souvent à sec provenant des terrains primitifs.
La partie occidentale de la commune n'a pas de ruisseau : malgré la pente très forte, les eaux de pluie sont facilement absorbées par la terre noire qui conserve beaucoup de fraîcheur, et qui restitue ces eaux par des sources abondantes utilisées par les villages. Dans le terrain primitif, au contraire, le roc imperméable et presque superficiel n'emmagasine pas les eaux qui courent à, la surface du sol en entraînant la terre arable. Aussi n'y existe-t-il pas de fontaine, mais seulement de méchants pusards profonds d'un ou deux mètres où s'accumule par lès fissures du sol une eau toujours rare, jamais fraîche et facilement souillée. Depuis quelques années, on s'est mis à creuser des puits qui donnent un peu plus d'eau.
Le climat de cette partie de l'Auvergne présente les caractères des climats continentaux : chaud en été, froid en hiver et à pluies inégalement réparties. Pendant l'hiver, on enregistre ordinairement deux ou trois périodes de froid vif où le thermomètre se maintient autour de — 10°. La neige ne persiste jamais très longtemps, bien qu'il arrive parfois que la circulation soit interrompue pendant plusieurs jours. C'est de Noël à Pâques que neige, pluie et bourrasques sont le plus fréquentes. Le terrain maigre est sensiblement plus froid que la terre forte et noire. Les gelées de printemps et d'automne sont à redouter dans les fonds. L'été est généralement sec, malgré des orages assez fréquents; le printemps et l'automne, au contraire, sont souvent pluvieux, ce qui gêne beaucoup la culture.
COMMUNICATIONS FACILES. — La commune d'Aulhat possède un réseau très suffisant de voies de communication. Les chemins vicinaux sont surtout développés dans la partie ouest du territoire où les hameaux sont le plus nombreux. Les relations avec Issoire où se trouve la gare, la poste, le télégraphe et le marché sont facilitées par la route d'Issoire à Manglieu qui franchit l'Allier sur un pont suspendu, traverse les villages du Chauffour, de Flat et d'Aulhat et continue à l'est vers la région montagneuse et la vallée de la Dore 1. Le profil de cette route qui passe de 368 mètres, niveau de l'Allier, à 460 mètres, altitude de Flat, pour redescendre à moins de 400 mètres au Pont de Péchaud, présente des rampes très fortes qui obligent à réduire beaucoup le chargement des voitures et rendent les transports plus onéreux. Entre 1872 et 1875, on construisit la route de Vic-le-Comte à Sauxillanges qui traverse la partie orientale de la commune et met Aulhat en communication avec Clermont, d'une part, la montagne d'Ambert et de Saint-Germain-l'Herm, d'autre part.
1. Cette roule a été construite de 1867 à 1872.
Enfin on construit actuellement une route qui mettra Aulhat en relation directe avec Saint-Babel, Brenat et la région des charbonnages de Brassac.
Une voiture publique faisant le service entre Sugères et Issoire passe à Aulhat deux fois par jour dans chaque sens. Elle est très utilisée tant par les personnes que pour les colis. La gare d'Issoire, située sur la grande ligne de Paris à Nîmes et à Béziers, est desservie par de nombreux trains de voyageurs et de marchandises et par tous les express. C'est aussi à Issoire que se trouve le bureau de poste et le télégraphe; un facteur de relai, affecté spécialement à la commune, distribue le courrier dans tous les hameaux avant midi. A Flat existe un bureau téléphonique qui transmet également les télégrammes.
En résumé, sans être un lieu de passage fréquenté, la commune d'Aulhat n'est pas isolée ; elle est en communication facile et rapide avec le reste du monde.
De ce que nous venons de dire du lieu, il ressort que la commune d'Aulhat ne se présente pas à l'observateur comme un tout homogène. On y distingue deux régions : l'une, à sol fertile sera le pays d'élection de la petite culture intensive, de la vigne et de la propriété familiale ou fragmentaire; l'autre, à sol pauvre, verra subsister jusqu'à nos jours la culture extensive, l'élevage du bétail et la propriété patronale. Cependant ces deux régions sont trop voisines l'une de l'autre, les influences réciproques sont trop intimes pour que deux types sociaux nettement différenciés se soient constitués côte à côte. Les nuances qui distinguent ces deux variétés sont trop légères pour qu'il soit possible, sans redites fastidieuses et sans confusion, de les décrire séparément. Nous nous contenterons de signaler ces nuances en étudiant d'abord le paysan propriétaire qui caractérise plus spécialement le « terrain fort », puis le fermier qui, jusqu'à ces dernières années du moins, était représentatif du « petit terrain ».
Car dans les deux parties de la commune, la propriété a évolué dans le même sens à cinquante ans de distance, mais pas cependant avec la même intensité ni de la même façon. Nous aurons à noter et à expliquer ces progrès continus de la petite propriété.
II
LE PAYSAN PROPRIÉTAIRE
I. — AVANT 1860; PROPRIÉTÉ FRAGMENTAIRE ET TENURE PARCELLAIRE.
Il semble bien que la petite propriété existât à Aulhat sous l'ancien régime, propriété souvent grevée de cens, propriété fragmentaire presque toujours, mais cependant propriété réelle, incorporant l'homme à la terre et lui donnant une base stable et un point d'appui solide. Cette propriété paysanne s'est peu développée au moment de la Révolution, car, en 1795, les laboureurs et vignerons d'Aulhat n'avaient pas d'argent pour acheter du bien. A dépouiller les registres de ventes de biens nationaux on voit que les acquéreurs sont presque tous des bourgeois ou des marchands de la ville voisine, beaucoup achetant un peu partout par spéculation pour revendre peu après.
L'an III, le 22 pluviôse et le 28 ventôse, on vendit une quinzaine d'hectares de terres provenant du domaine d'Aulhat, appartenant au comte de Besse. Il n'y eut parmi les acquéreurs que sept habitants de la commune pour une superficie d'environ 4 hectares estimés à 8.500 livres 1. D'autres paysans achetèrent quelques lots de bâtiments dans les communs du chateau. Après la Révolution, la famille de Besse revint à Aulhat et rentra en possession de son domaine qui, au moment du cadastre, comptait encore plus de 50 hectares.
Au XVIIIe siècle, existait sur la paroisse d'Aulhat une terre importante, la Souchère, dont le château aurait été vendu à l'époque de la Révolution d'après la tradition locale. Je n'ai pas trouvé trace de la vente de la Souchère comme bien national et les descendants des anciens propriétaires n'ont pas davantage pu me dire à quel moment ces domaines avaient été vendus. Les vieillards de la commune ne se rappelant pas les avoir connus, il est à présumer qu'ils ont été morcelés dans la première moitié du XIXe siècle 1.
Il est certain que les paysans d'Aulhat étaient alors réduits à la portion congrue et ne possédaient pas de terres en quantité suffisante pour vivre. En 1850, il n'y avait pas plus de quatre ou cinq familles ayant une vache et dont le bien comptât environ 1 hectare un quart ; comme les enfants étaient alors nombreux, ces familles elles-mêmes ne se suffisaient pas et n'étaient pas indépendantes. Les paysans avaient la ressource de travailler pour le château, soit comme journaliers, soit comme colons. M. de Besse faisait, en effet, valoir une partie de son domaine et donnait à colonage un grand nombre de parcelles, au tiers (pour le patron) ou aux « septièmes » (c'est-à-dire que trois septièmes revenaient au patron). Vers 1840, il affermait aussi ses terres à prix d'argent par petites parcelles.
LES PERCIÈRES. — Pour les vignes il existait un mode de tenure très usité autrefois dans toute la région d'Issoire : c'était le bail à percière. Les vignes d'Aulhat étaient à cette époque, situées en terrain sablonneux, soit sur la rive gauche de l'Ailloux, au terroir des Vignaux, soit sur la rive droite, au-dessous de Flat, au terroir des Gravières. Des habitants d'Aulhat, actuellement vivants, ont soutenu de 1862 à 1874, à propos des percières, un procès célèbre qui est venu deux fois devant la Cour de cassation et qui a modifié l'ancienne conception juridique des percières. Rien ne fera mieux comprendre ce qu'était le bail à percière qu'un rapide historique de ce procès et de ses origines.
Suivant acte du 8 janvier 1756, reçu Chauvassaigne, notaire, M. François-Charles du Floquet, comte de Réal, donne à bail à titre d'emphytéose à perpétuité et à percière au tiers de tous fruits à neuf journaliers de la paroisse de Flat, un champ de la contenance d'environ vingt quartonnées (1 ha 1/4) de terre situé dans le commandement d'Ibois, appartenances de Flat, terroir des Gravières 1. Les preneurs s'engagent, chacun en ce qui le concerne, à planter ledit héritage en vigne et à le cultiver et entretenir en bons pères de famille et à leurs frais. En outre du tiers des fruits réservé, les preneurs s'obligent à porter chacun au bailleur un poulet le jour de la Saint-Martin. Pour dédommager les preneurs des dépenses à faire pour la plantation convenue, M. de Réal leur fait remise de son droit de percière pendant quatre années. Au moyen des conventions ci-dessus, le bailleur se démet en faveur des preneurs de la possession du dit héritage pour les preneurs en jouir à titre de percière, étant entendu qu'à défaut par les preneurs d'exécuter les conventions faites, il sera loisible au bailleur de les expulser de l'héritage sans aucune forme ni figure de procès. (Résumé d'un extrait de l'arrêt de la cour de Lyon du 10 décembre 1874.)
Le 1er janvier 1774, par acte reçu Chauvassaigne, notaire àFlat, Mme Agnès de Réal, veuve de M. François de Réal, agissant comme fondée de pouvoir de M. François-Charles du Floquet, comte de Réal, son frère, délaisse à titre de percière au tiers fruit à six laboureurs de Flat pour eux ou leurs héritiers, une terre située dans les appartenances de Flat, au-dessous de la Garde, appelée le champ de Vignal, d'environ deux septerées (1 ha). Les preneurs s'obligent solidairement l'un pour l'autre et l'un d'eux seul pour tous à la planter en vigne et à la bien entretenir. Ils s'obligent à cueillir les fruits et à les conduire à l'endroit le plus convenable pour le bailleur pour lui en être délivré un tiers pour son droit de propriété; ils s'obligent à l'avertir avant la cueillette et à lui payer annuellement chacun vingt sous et une paire de poulets. Comme clause expresse, il est convenu que les preneurs ne peuvent subroger aucun à leur lieu et place sans le consentement du seigneur de Réal, la vigne ne doit jamais être divisée en plus de cinq portions et chacune d'elles ne doit jamais être divisée ni partagée entre les héritiers. En cas d'arrachement de la vigne et du rétablissement de l'héritage en terre, les fruits en provenant seront partagés par moitié (Ibid.).
En 1826, quelques difficultés étant survenues entre le propriétaire de la Garde et les détenteurs des percières, ceux-ci furent amenés à reconnaître l'existence du droit de percière par acte notarié.
En 1862, sur l'incitation d'un homme de loi, les tenanciers, ou du moins la plupart d'entre eux, refusèrent de « servir les percières ». Cités devant le tribunal d'Issoire, ils furent condamnés par un jugement du 9 mars 1864, qui déclara que le bail à percière n'a aucun caractère féodal et que la prescription ne peut pas être invoquée pour défaut d'acte écrit interruptif, car le droit de percière est un droit immobilier qui se manifeste et se conserve par la possession matérielle et on peut établir cette possession par tous les moyens de preuve et notamment par témoins. Ce jugement, bien conforme aux traditions juridiques locales, fut confirmé par la Cour de Riom, mais cassé par la Cour de cassation, qui admit la thèse des tenanciers, à savoir que le bail à percière doit, depuis la loi du 18 décembre 1790, être considéré comme une constitution de rente foncière toujours rachetable et dont le titre doit être renouvelé tous les trente ans 1.
En l'espèce, les ayants droit du bailleur n'ayant pas réclamé de titre nouveau avant l'expiration du délai trentenaire, se sont vus déchus de leur droit de percière et les tenanciers ont en fait acquis par prescription la pleine propriété des parcelles qu'ils détenaient à titre de percières. Cette solution peut être conforme à la loi, mais était-il conforme à l'équité d'invoquer la prescription pour se dérober à une obligation qu'on n'avait pas discutée jusqu'à ce jour?
Il existe encore des percières, grâce à des reconnaissances directes ou indirectes qui ont interrompu la prescription, mais les tenanciers ont le droit de les racheter. Ce système d'exploitation qui assurait au paysan et à ses héritiers la jouissance perpétuelle de la vigne qu'il avait plantée, n'est plus en rapport avec les conditions économiques actuelles, ni avec les conceptions sociales de notre époque.
Propriété fragmentaire et fermage ou colonage parcellaire se complétant l'un l'autre, tel paraît avoir été le régime foncier des paysans d'Aulhat et des deux ou trois principaux hameaux de la commune jusque vers 1860.
CULTURE MÉNAGÈRE INTENSIVE. — L'atelier agricole était donc très restreint et l'outillage rudimentaire. On cultivait alors à la bêche. Cet instrument était en bois, ferré à l'extrémité; la terre argileuse y adhérait fortement, aussi avait-on derrière soi un seau d'eau dans lequel on trempait la bêche pour la faire glisser plus aisément. Les bêcheurs travaillaient habituellement par équipe de trois : ils retournaient des mottes énormes qui, sous l'action du soleil ou de la gelée, fusaient en poussière. On connaissait bien alors en fait de charrue une sorte d'araire à oreilles, tout en bois, dans laquelle on enfonçait des fragments de silex pour la rendre plus résistante, mais son emploi était.
1. Voici quelles sont les anciennes mesures locales encore usitées dans la pratitique journalière : Mesures de superficie : la septerée = 8 quartonnées = 32 coupées = 1.200 toises. Septerée = 45 ares 49 centiares. Quartonnée = 5 ares 70 centiares = 150 toises. Coupée = 1 are 42 centiares = 37 toises et demi. Toise = 2 mètres linéaires. Toise carrée = 4 mètres carrés. Toise cube = 8 mètres cubes.
La quartonnée = l'oeuvre pour la vigne = le journal pour les prés. Mesures de contenance :
Céréales : 1 setier = 8 doubles décalitres = 160 litres. Vin : 1 pot =15 litres. Mesure de poids : 1 quintal = 100 livres de 500 grammes.
La Science sociale suivant la méthode de F. Le Play
La Science sociale suivant la méthode de F. Le Play -- 1912-09 -- fascicules
DU PUY-DE-DOME
PAR
MM. HUGUET ET PERRIN
1919
Les FEUILLES DE NOYER. — On trouve des noyers dans la plaine d'Issoire, sur les bords des routes d'Issoire à Fiat, d'Issoire à Champeix, d'Issoire à Coudes, de Coudes à Champeix. Les familles en ramassent une bien minime partie pendant l'été pour en faire une liqueur qui a des propriété astringentes réputées, mais il s'en perd la majeure partie.
Les FLEURS DE TILLEUL. — llya des tilleuls en assez grand nombre; les familles récoltent les fleurs pour leur usage personnel, mais on pourrait en recueillir pour la vente.
On trouve des tilleuls sur les places des villages et sur le bord des routes, en particulier sur la route d'Issoire à Perrier.
Les FLEURS DE SUREAU. — Les sureaux sont assez nombreux, ils poussent un peu partout sur le territoire, mais surtout dans les ravins aux environs de Fiat, d'Aulhat, d'Issoire.
Les VIOLETTES et les PENSÉES SAUVAGES. — On les trouve un peu partdlit, mais en petite quantité. Les violettes et les penséees sauvages poussent surtout dans le bois de Saint-Babel, sur les rochers de Coudes et de Saint-Yvoine, à l'entrée de Solignac et dans les ravins de la commune de Bergonne.
Les GENÊTS. — Les genêts poussent en grande abondance dans le canton, mais surtout sur les-plateaux de Bergonne et du Broc sur les rochers environnant l'Allier.
Les GENÉVRIERS. — Les genévriers poussent en assez grande quantité sur tout le territoire des communes de Fiat, d'Aulhat, de Saint-Yvoine et de - Solignac.
Les FOUGÈRES. — Les fougères poussent principalement dans la partie nord du puy de Solignac et sur les coteaux d'Orbeil et de Saint-Yvoine.
CONCLUSION : En résumé nous voyons que le canton d'Issoire est assez riche en plantes médicinales, mais la plupart de ces plantes ne sont pas récoltées; cependant, pour les plus abondantes, la récolte pourrait devenir rémunératrice.
« Messieurs,
» Le Conseil municipal de la commune d'Aulhat, par délibération en date du 18 mars 1$36, sollicite du Conseil général une subvention pour la reconstruction d'une passerelle.
» L'ouvrage dont il s'agît assure le passage du chemin vicinal ordinaire n" 1 sur le ruisseau d'Ailloux, au lieu dit « Saint-Privat » et la commune désirerait remplacer la passerelle en bois actuelle par une passerelle en béton de ciment armé qui nécessiterait une dépense de 21.500 francs.
» La commune d'Aulhat, dont le centime est seulement de 20 fr. 75, est grevée de 532 centimes, tant ordinaires qu'extraordinaires.
» En conséquence, votre Commission vous propose d'allouer à la commune d'Aulhat une subvention de 6.500 francs, à prélever sur le crédit « Subventions aux » communes pour reconstruction des ponts et passe» relies ».
Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Département du Puy-de-Dôme, Conseil général
Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Département du Puy-de-Dôme, Conseil général -- 1936-05 -- fascicules