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Le Chateau de Mirefleurs

Château de Mirefleuirs
Les châteaux de Mirefleurs et de Busséol au: nom du roi.

Texte extrait du lien ci-joint en fin d'article.

Fiefs et châteaux forts relevant de la comté d'Auvergne (capitale Vic-le-Comte) / par le chanoine J. B. Fouilhoux -- 1926

 

Le 4 mai 1622, Charles du Plessis prenait possession des châteaux de Vie, Mirefleurs et autres. Le lendemain on dressait le procès verbal d'apposition de deux serrures neuves à la porte des archives du château de Mirefleurs. Le château avait donc son. trésor des chartes distinct de celui du comté, qui était d'abordi à Vic-le-Comte et ensuite à Mercurol. Il est à croire toutefois. <jûe. ces archives furent réunies à celles de Mercurol, puisque dans le recolement de l'inventaire de celles-ci, commencé lé 10 juin. 1622, figure un fonds sous la rubrique Mirefleurs, et que'd'ailleurs nous trouvons dans lé fonds de Mercurol, conservé: aux Archives Nationales, des chartes passées à Mirefieurs

Jean d'Albanie mourut au château de Mirefleurs en 1536,. et fut inhumé dans la Sainte-Chapelle du Palais de Vic-leComte, construite par lui.

Après sa mort furent dressés les inventaires du mobilier,. de la. bibliothèque et de l'argent monnayé du château de Mirefleurs.

 

Les comtes avaient à Mirefleurs un mauvais voisin, c'était l'Allier. Cette rivière quelque peu torrentueuse, sujette à des crues énormes, s'est souvent déplacée partout où son lit ne se trouve pas endigué par des barrières naturelles et résistantes. Dans la région qui nous occupe, elle a depuis longtemps une tendance à se jeter sur sa rive droite. Dès le milieu du quinzième siècle, ses envahissements étaient devenus une cause de litige entre le comte d'Auvergne et les habitants de Mirefleurs, d'une part, le comte d'Alais (Louis de Beaufort-Canillac) et les habitants des Martres, d'autre part. Voulant éviter un de ces procès, qui s'éternisent, les parties eurent recours à l' arbitrage de l’évêque de Clermont, Jacques de Comborn, qui leur fit signer un accord, le 10 août 1454. Voici le résumé de cet accord : toute la rivière, eu toute justice et souveraineté, demeurera à Mons. le comte d'Auvergne ; il pourra la faire passer là où elle était anciennement et y fera les réparations que bon lui semblera, sans que le comte d'Alais n'ait qu'y voir ni qu'y faire ; les habitants des Martres n'auront pas le droit d'abreuver. leur bétail au lieu de Saint-Martial, et ils continueront de payer à Mon Seigneur le comte de Boulogne et d'Auvergne tous les droits accoutumés ; le moulin de Mommo (sic) appartenant -à Mons, le comte d'Auvergne, une sextérée de terre qui l'environne et un petit préau attenant resteront dans la justice de Mon dit seigneur, à condition de payer 20 sols par an au comte d'Alais, de ne bâtir audit moulin une maison forte et de n'y ériger ni fourches ni pilons.

Quelques années plus tard (1460), le comte avait des difficultés avec le seigneur de Gondole, à propos d'une pêcherie ou boire, que la rivière en se retirant avait laissée sur sa rive gauche. Des lettres royales du 7 décembre 1462 donnèrent raison au comte.

L'Allier détruisait aussi les chemins construits le long de son cours. Voici à ce propos des lettres de Charles VIII, qui ne manquent pas d'intérêt pour l'histoire de Mirefleurs : « Charles par la « grâce de Dieu Roy de France, au bailli de Montferrand et « garde des sceaux dudit lieu ou à leurs lieux-tenants salut. « De la partie de notre cher et aimé cousin le comte d'Auvergne,. « seigneur de Mirefieur (sic) et notre procureur en votre ballet lage joinct avec lui, nous a été exposé que le lieu de Mire« fleur est une bonne ville close appartenant à notre dit cousin « exposant, assise en bon pays, auquel crois grand quantité « de blé et vins, et y a grand décharge de vins et autres biens « et marchandises,'et grand apport de gens, de charroy, de mules, ■« bêtes à bâs et autrement. Et assez près d'icelle ville a « un mauvais et dangereux passage appelé. d'Esparron sur la « rivière d'Allier, qui est a coté d'une haute montagne, où « il y a un grand terrier et roc, qui souvent fois par les grandes eaux et inondations des pluies est rompu, gasté et démoly, « en manière que aucun n'y peut bonnement et surement y passer sans grand danger de sa personne. Et combien que

Le Chateau de Mirefleurs
Le Chateau de Mirefleurs

Si ces réparations furent faites, de nouvelles crues vinrent détruire les travaux exécutés; car, au siècle suivant, ce passage était encore impraticable ; on dut le réparer à la hâte, tant. bien que mal, pour laisser passer Charles IX et sa suite, quand il se rendait de Dieu-Y-Soit à Vic-le-Comte. Il ne peut y avoir de doute sur l'identification des lieux ; dans les deux cas, il est dit que le passage dangereux se trouve au pied d'une montagne, qui est évidemment la montagne de Saint-Romain, dont les pentes abruptes ont pu seules arrêter l'Allier dans ses envahissements de la rive droite (1). Au milieu du xIxe siècle, on avait construit une route entre la base de Saint-Romain et la rivière. Il en a été de la route comme de l'ancien chemin ; elle a été emportée par les flots ; et il a fallu la reconstruire plus haut dans le flanc de la montagne.

 

Un seul document nous renseigne sur les revenus de la seigneurie de Mirefleurs. Au mois d'octobre 1606, Denis de Heere, envoyé pour prendre possession du comté, au nom de la reine Marguerite de Valois, afferma la seigneurie de Mirefleurs à Lambert Bourrin, habitant à Usson, moyennant 2.800 livres par an. Le bail était pour mie durée de 4 ans (2).

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