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Les villages d'Auvergne
Allier
Buxières les mines
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Auvergne d'hier et d'aujourd'hui
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Buxières les mines
Le monument aux morts et la mairie
Patrimoine Auvergnat
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Eglise st Maurice de Buxières
Photos du mois d'avril 2012
L’église romane, dédiée à Saint Maurice, surmontée d’une haute flèche de pierre, a subi l’influence bourguignonne avec son transept saillant, ses chapiteaux historiés, son portail encadré de colonnes. Plusieurs peintures murales complètent la visite du monument.
Auvergne en images
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Buxières les mines
Photos du mois d'avril 2012
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Buxières les mines
Passé industrielle de Buxières
Les premières traces de l’usage du charbon en France remontent à l’époque gallo-romaine : découverte de fragments de charbon dans l’échoppe d’un forgeron-bronzier à Cosne sur Loire. Dans le Massif Central, il faut attendre 1201 pour avoir la relation écrite de l’exploitation du charbon à Boussagues dans l’Hérault (bassin de Graissessac). En Bourbonnais, le charbon est exploité dès 1569 à Châtillon, 1618 à Commentry.
On ne sait pas à quand remonte l’exploitation du charbon de Buxières. Aux Plamores, le charbon servait aux pauvres qui y tiraient leur chauffage. En 1846, Fradier, maire de Buxières, déclarait « le charbon est une ressource que Dieu ne peut remplacer… ».
Les recherches débutent entre 1820 et 1825 par le creusement d’un puits au Sud-Est de la Chassagne. Aucune suite n’est donnée. A partir de 1838, les choses s’accélérent. Berger fonce un puits dans le « pré des ânes » (le futur carreau des houillères) ; Lenoir aux Plamores, à la Grange Mulet, à la Courolle. En 1839 Casati, propriétaire des terres de la Condemine fait un puits vers l’étang du Moulin, en bordure du Morgon. En 1847, les prospections vont bon train. Edmond Méchin, Préfet de l’Alllier a son franc-parler : « le bassin de Buxière-la-Grue a particulièrement fixé l’attention des spéculateurs ». A cette date plusieurs sociétés s’activent : Faucher, aux Plamores et à la Nourricière, Risler-Heilman à la Tannière, aux Côtes. En 1848, de La Brousse entreprend des recherches aux Justices. En 1850 Sauvage succède à Risler-Heilman. En 1858 Mignot, de Bourbon l’Archambault entreprend des travaux à Pierribault.
La première concession (houille) dite de la Courolle est instituée en 1844, puis ce sera celles de Buxière la Grue (houille et schistes bitumineux) en 1849, la Sarcellière (schistes bitumineux) en 1853, les Plamores (houille et schistes bitumineux) en 1858. Le périmètre de l’Aumance est attribué aux Houillères de bassin d’Auvergne le 26 décembre 1960. Pour permettre l’exploitation du charbon en mines à ciel ouvert, une extension du périmètre sera accordée aux Houillères de bassin du Centre et du Midi le 31 octobre 1980.
La dissolution des Charbonnages de France le 31 décembre 2007 entraîne de fait la renonciation au périmètre de l’Aumance. Le bassin de l’Aumance n’étant plus concédé est libre pour de nouvelles recherches.
L’exploitation minière fut de tous temps handicapée par l’absence de voie de communication. L’exploitation du charbon, à ses débuts fut laborieuse de par l’absence de débouchés industriels. C’est pour cela que se développa l’industrie des schistes bitumineux dont les produits (pétrole, essences, huiles lourdes, goudrons) étaient recherchés avant l’arrivée sur le marché des pétroles bruts américains. Elle ne dut sa survie que par l’application de taxes douanières sur les hydrocarbures importés et les subventions. L’usine des Plamores ferma en 1910, celle du Méglin en 1914. La Société Duchet de la Tourfondue, suite à l’appel sous les drapeaux de son personnel ne put mener de front l’exploitation des schistes, peu rentable et celle du charbon qui, à court terme était rémunératrice. En 1918, toutes les installations de traitement des schistes étaient en ruines. Elle ne redémarra qu’en 1941, à Saint Hialire, à la demande de l’Etat français et cessa définitivement en décembre 1948.
La Société des mines du bassin de l’Aumance, exploitant le siège du Méglin fut la dernière mine de charbon privée de la région Auvergne et l’avant dernière du Massif Central. Elle ferma le 1 juin 1963.
Auvergne industrielle d'autrefois
Usine de Méglin
Lien de l'extriat de texte ci-dessous
Usine ferma en 1914.
La Société Duchet de la Tourfondue, suite à l’appel sous les drapeaux de son personnel ne put mener de front l’exploitation des schistes, peu rentable et celle du charbon qui, à court terme était rémunératrice. En 1918, toutes les installations de traitement des schistes étaient en ruines. Elle ne redémarra qu’en 1941, à Saint Hialire, à la demande de l’Etat français et cessa définitivement en décembre 1948. La Société des mines du bassin de l’Aumance, exploitant le siège du Méglin fut la dernière mine de charbon privée de la région Auvergne et l’avant dernière du Massif Central. Elle ferma le 1 juin 1963.
Allier
Buxières
Lien du texte ci-dessous
En 1844, 178 tuileries ou briqueteries étaient en service dans le département de l’Allier. On recense 6 tuileries ou briqueteries à Buxières :
http://www.mairie-buxiereslesmines.fr/spip.php?article51
A Buxières, Louis Ganne est omniprésent. Fils d’un Maître mineur, il naquit le 5 avril 1862 dans une maison au centre du bourg, sur la place qui porte son nom, et où trône un buste à son effigie. Ce buste a été réalisé et offert par Jean PENET, sculpteur et peintre installé à Vallon en Sully, mais ayant de fortes attaches à Buxières. Louis Ganne avait sept ans lorsque son père trouva la mort au fond de la mine. Sa mère comprit que ce ne serait pas à Buxières qu’elle gagnerait de quoi subvenir aux besoins de son fils. Elle partit donc pour la capitale. Très vite, ses dons exceptionnels pour la musique furent décelés, et il fut admis au Conservatoire, où il remporta le premier prix en 1881. Sa carrière fût aussi riche que variée. D’abord compositeur de valses, marches ou autres ballets, il se lance dans l’Opérette et l’Opéra Comique où il fait un triomphe avec des chefs-d’œuvre tels que « La Saltimbanques » ou « Hans le Joueur de Flûte ». La plus grande partie de sa carrière se déroula comme chef d’orchestre au Casino de Monte-Carlo, où en 1910 il fonde les concerts « Ganne » donnés dans une salle qui porte encore son nom.
A la fois prêtre et artiste, Jean-Marie CHUPIN(1931-2007) a marqué la vie culturelle à Buxières. Homme cultivé et discret, il est l’auteur d’un très grand nombre de sculptures et d’assemblages évocateurs de l’homme dans la pensée universelle.