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L'aventure Michelin continue jusqu'à nos jours
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5618861n.r=michelin+clermont.langFR
Extrait
L'HlOPITAL MICHELIN Les Allemands avaient largement escompté la stupeur que causerait, en France la déclaration de guerre, mais ils n'avaient pas tenu compte de la réaction si prompte du patriotisme des Français. Les premiers moments de saisissement passés, tous comprirent que chacun devait contribuer à l'organisation des forces et des ressources du pays en vue de la Défense Nationale. . . . Nous jugeâmes que nous pouvions rendre des services en créant un hôpital. Les Préparatifs. — Au début de septembre 1914, la décision de transformer en ambulance un bâtiment neuf de quatre étages où étaient installés des magasins de pneumatiques, fut prise. Ce bâtiment fut choisi parce que, vaste et bien aéré, et possédant deux ascen- seurs, spacieux qui desservent tous les étages ; les automobiles qui transportent les blessés de la gare à l'hôpital peuvent les amener jusqu'à ces ascenseurs, où le transbordement se fait à l'abri des intempéries avec la plus grande facilité. La décision prise, pas une heure ne fut perdue, car chaque heure était précieuse. Immédiatement, les plans de la transformation furent faits et les ouvriers s'empa- rèrent du bâtiment et travaillèrent sans relâche. Entre temps, nous avions, cherché à nous procurer tout le mobilier néces- saire. Mais, partout les lits disponibles avaient été réquisitionnés. Les draps, les couvertures de, laine, les médicaments même étaient difficiles à trouver, vu les grandes quantités nécessaires. >
Cela vaut-il la peine de s'occuper de la méthode Taylor ? / Michelin
Cela vaut-il la peine de s'occuper de la méthode Taylor ? / Michelin -- 1927 -- livre
Entreprise Barbier Daubrée
/bpt6k3710521.r=edouard+daubr%C3%A9e.langFR
Quelques publications de l'époque
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54478371.r=michelin+clermont.langFR
Extrait
CELA VAUT.IL LA PEINE DE S'OCCUPER DE LA MÉTHODE TAYLOR? Les ouvriers» veulent une grosse paie. — Mettez-vous à leur place ? Ils n'ont pas tort, car le taudis est une chose affreuse, le meublé est pire encore ; quoi de plus dur pour un homme marié que d'être dans l'impossibilité de soigner sa femme malade ou d'élever ses enfants ? Les patrons veulent un prix de main-d'oeuvre bas. — Mettez-vous à leur place ? Ils n'ont pas tort, car il leur faut ce prix bas pour obtenir des commandes. Ils savent très bien que plus le prix sera bas, plus ils auront de com- mandes. Or, c'est l'abondance des commandes qui crée la prospérité d'une maison et c'est leur rareté qui, d'abord engendre le travail à perte, puis le déficit et la faillite. Ainsi, les uns veulent toucher plus, les autres veulent verser moins. Comment sortir de cette contradiction ? On ne peut pas satisfaire à la foÎ3 l'ouvrier et le patron. Une seule solution semble à première vue possible : la bataille, le vainqueur imposant ses conditions. Si un homme survient et dit : « J'ai une solution pour cette question », de deux choses l'une : ou c'est un fou, ou c'est un grand homme. Taylor est venu dire : « J'ai une solution. » Est-ce un fou? Est-ce un grand homme? L'importance de la question justifie l'étude de cet homme et de sa méthode. * D'abord, qu'est-ce que Taylor ? Placé dans une école d'ingénieurs par ses parents, il y tra- vaille comme un nègre, même la nuit, à la lueur d'une bougie. Il s'abime la vue et doit quitter l'école, toute lecture lui étant interdite. Mais il avait appris et compris ce qu'est la science. Personne n'a jamais été mieux persuadé qu'une cause a toujours les mêmes effets et que, placé dans les mêmes conditions d'expérience, on obtient toujours les mêmes résultats.