Un effort important a été fait pour retrouver une situation normale d'il y a 50 ans.
Des aménagements ont été réalisés sur les rivières, une pépinière a été construite pour aleviner en Tacon à Prades mais pour le moment les résultats ne correspondent pas aux attentes.
Notes personnelles d'un pécheur à la truite
Le déploiement et les frais engagés dans cette opération qui certes au point de vu environnement était une bonne idée mais en terme de pèche ne touche qu'une infime catégories de gens car celle ci est fermée et en terme d'écologie très peu de saumons reviennent
Pour un plaisir qui se veut populaire il aurait été judicieux de faire un plan identique afin de réintroduire les truites d’espèces d'origines dans nos ruisseaux.
Car y en en a plus.
Les saumons s'en vont nourrir des filets de pécheurs professionnels et peu remontent alors que la truite reste bien chez nous.
Le Saumon
Le saumon atlantique (Salmo Salar) est un magnifique poisson migrateur, autrefois présent dans tous les grands fleuves et rivières de l’Europe de l’Ouest, depuis le nord du Portugal jusqu’au Cercle Arctique. De nos jours, il a disparu de tous ces grands fleuves, excepté la Loire et son affluent principal l’Allier, ce qui fait du saumon de l’axe Loire-Allier un poisson unique en Europe : il représente un patrimoine génétique sans équivalent aujourd’hui, indispensable pour des opérations de réintroduction du saumon sur d’autres grands cours d’eau de France et d’Europe (Dordogne, Garonne, Rhin...)
On estime qu'il y avait autrefois environ 100 000 saumons sur le bassin Loire-Allier. Aujourd’hui, il ne reste que quelques dizaines d’adultes : fin novembre 96, on n'a comptabilisé que 67 reproducteurs (voir notre statistique) qui ont franchi l'ascenseur à saumons du barrage de Poutès-Monistrol pour venir se reproduire sur leurs frayères du Haut-Allier.
Lien du texte ci-dessus
http://www.rivernet.org/general/salmon/saumo1_f.htm#Les%20barrages.
Le comptage
Station de comptage
La station de comptage est implantée à la sortie de la passe rive droite et permet de filmer tous les poissons franchissant les deux passes (rives droite et gauche) grâce à système de vidéo-surveillance qui enregistre les passages de poissons sur ordinateur à l'aide de 2 caméras numériques. Il est possible de connaître avec précision les flux des populations migratrices et de quantifier les passages des poissons sédentaires de l’Allier.
* Toutes les espèces empruntant la passe ne sont pas comptabilisées. En effet, depuis 2007, les passages de cyprinidés (hotus, brèmes, gardons, ablettes, chevaisnes...) ne sont plus comptabilisés. Cependant, chaque année de trés nombreux passages sont observés à la station de comptage.
** Les comptages d’anguilles dévalantes ne doivent pas être considérés comme exhaustifs. En effet, seuls les individus qui empruntent les passes à poissons sont contrôlés, ceux qui passent directement par-dessus le barrage ne peuvent pas faire l’objet d’un comptage avec le dispositif en place.
Comptage
http://www.migrateurs-loire.fr/effectif-aux-stations-de-comptage/
La truite Fario
Extrait de Wikipédia
La truite fario (ou truite sauvage) est un poisson de la famille des salmonidés. D'une longueur allant de 25 à 140 cm chez l'adulte, elle possède un corps élancé, fusiforme parfaitement adapté à une nage rapide. La truite fario comme tous les salmonidés a la particularité de posséder une nageoire adipeuse (située entre la nageoire dorsale et caudale). Sa tête possède un museau pointu et une bouche possédant de petites dents.
Il existe plusieurs souches génétiques bien différentes, dont la souche atlantique et la souche méditerranéenne. La souche atlantique est géographiquement répartie de l'Europe du nord à la côte ouest de la France (y compris les affluents de la Seine, de la Loire...), et est généralement de couleur jaunâtre avec de nombreux points colorés. La souche méditerranéenne se répartit sur le pourtour du bassin méditerranéen (y compris tous les affluents du Rhône, de la Saône…) et est généralement beaucoup plus sombre et sans points colorés. On relève également une souche corse : Salmo trutta macrostigma.
Reproduction
La truite fario ou truite sauvage , peut se reproduire à partir de deux ou trois ans. Elle se reproduit de novembre à janvier dans une eau entre 5 et 12 °C. Dès que les truites ont rejoint leur zone de frayère, les femelles pondent 1 500 à 4 000 œufs par kilogramme de leur poids. Le mâle dépose sa semence et la femelle recouvre les œufs de gravier pour les protéger. Les truites quittent alors rapidement la frayère.
La durée d'incubation peut varier en fonction de la température. Elle est environ de 400 degrés-jours, soit environ 40 jours dans une eau à 10 °C ou 80 jours dans une eau à 5 °C. À la naissance, l'alevin reste sous les graviers pour se protéger. Il se nourrit de ses réserves vitellines pendant 4 à 6 semaines, puis sort des graviers et tente se nourrir seul. Ses chances de survie sont assez faibles puisque environ 800 ovocytes donneront un couple géniteur. Les raisons sont le cannibalisme que les truites pratiquent quand elles n'ont pas suffisamment de nourriture, en mangeant les œufs et les alevins, mais aussi le manque de nourriture des alevins une fois éclos. Leur population est donc en régression.
Habitat
La truite de rivière ou truite fario est celle des individus ayant grandi uniquement en rivière. Leur couleur est variable selon l'habitat. Elle peut aller d'une robe très sombre sous les roches ou les cours d'eau ombragés à une couleur plus claire pour les truites vivant dans des zones plus ensoleillées. Elle possède un dos sombre allant du brun au gris verdâtre, ses flancs de teinte dégradée possèdent des points noirs, verts, bleus et rouges. Certaines variétés ne possèdent pas de taches colorées.
La truite de lac (Salmo trutta morpha lacustris). La génétique a montré que cette espèce ne formait qu'une avec la truite de rivière, bien que souvent très différentes extérieurement entre elles. Très présente dans les lacs alpins, et notamment dans le lac Léman, ce poisson aux flancs argentés et à la chair rose, ressemble davantage à un saumon qu'à une truite de rivière.
Très recherchée par les pêcheurs pour sa combativité, elle peut atteindre un poids de 10 à 15 kg, et une longueur pouvant dépasser 1 m. Sa robe est particulière aux eaux lacustres, avec un phénomène de dépigmentation observé sur les individus lors de leur dévalaison). La truite de lac remonte les affluents du lac pour frayer en rivière.
La truite de mer est aussi appelée « la blanche », truite saumonée ou truite argentée.
L'identification des truites de mer comme espèces ou sous-espèces distinctes, remonte à la classification de Linné. Depuis, la génétique a prouvé qu'il n'y avait absolument aucune différence génétique entre une truite de rivière et une truite de mer. Aussi étrange que cela puisse paraître, surtout quand on compare les deux poissons : la truite (fario) a des rayures et des points de couleurs (plus ou moins prononcés) alors que la truite de mer ressemble à un saumon. Et pourtant, il ne s'agit que d'une adaptation au milieu, non d'une espèce différente.
De même, le saumoneau qui, petit, ressemble fort à une fario, se transforme visuellement en « poisson blanc » au moment de sa dévalaison. Cela s'appelle la smoltification. Il en va de même lors de la dévalaison de certaines truites, qui de fait, deviennent des truites de mer, avec un aspect similaire à celui des saumons.
Les menaces envers les populations de truites sont notamment les obstacles artificiels à leur migration (barrages) entre zones de croissance et zones de reproduction, la destruction ou dégradation des zones de cours d'eau servant de frayères ainsi que la pollution génétique induite par le déversement de poissons de souches de truite provenant de région très différentes (nord de l'Europe par exemple, souche atlantique en région méditerranéenne). À noter qu'il n'y a plus de déversement de truite lacustre non issue du lac depuis environ 30 ans, l'AAPPMA du lac d'Annecy mène une politique d'isolement du bassin versant et aucun alevinage de poisson (truite lacustre et ombles chevalier) non issus du lac n'est plus réalisé depuis cette date.
Notes personnelles
Pour l'Auvergne
L'introduction de truites arc en ciel et d'élevage dans nos cours d'eau a contribué à la contamination de la race.
Nos rivières sont moins polluées que dans les années 70 et pourtant elles ne contiennent plus de truites.
J’espère que la fédération de pèche d'Auvergne a des solutions si oui il serait judicieux de les faire connaitre aux pécheurs car sur le terrain c'est déplorable.
Lien intéressant
http://lesamisdelatruite.com/repertoire.html