Le barrage de Sarrans.
Ce barrage construit sur la Truyére en de 1928 à 1934 à noyé les vallées du Cantal et de l'Aveyron dans la région de Pierrefort et Sainte Geneviève d'Argence.
Voici quelques photos du barrage vide
Le village noyé de Laussac
Le pont de teboul
le village englouti de tréboul
Voici le lien d'EDF
http://www.sarrans-vidange2014.com/
Lien pour connaitre son histoire
http://www.aveyron.com/album/barrage.html
Barrage de Sarrans 1933
La construction du Barrage de Sarrans sur la rivière Truyère à partir de 1932, à l'époque le plus grand de France, fut un véritable électrochoc pour les pays d'Aubrac et de Carladez. Il allait être suivi par d'autres barrages (Montézic, la Selve). Alors que des générations avaient déserté cette terre du nord Aveyron, qui ne pouvait nourrir les nombreuses fratries, il fallut faire venir de la main d’œuvre d’Espagne, du Portugal ou d’Italie.
A l’époque, son édification fut une gigantesque opération dans ce nord-Aveyron, si désert et secret jusqu'alors. Ce Barrage de Sarrans fut le premier acte d'une transformation profonde du paysage aveyronnai(pour plus de détails sur cette époque, on lira le témoignage de deux témoins : celui de Jo Petrucci, fondateur de l'Ambassade d'Auvergne et celui d'Ernest Vervier, doyen de Thérondels)
Lire également le dossier sur les barrages de la Truyère.
anecdotes à voir dans
http://camillopavan.blogspot.fr/2010/10/barrage-de-sarrans-construction-le.html
En 1929, lorsque à Ponte della Priula est passé le cyclone qui a abattu notre maison, tous les habitants d'alentour sont venus nous aider la rebâtir. Mais le matériau nous avons dû le payer et pour avoir l'argent pour payer nos dettes je suis parti en France comme ouvrier.
J'étais à bâtir un barrage au nord de la France [en réalité au sud du Massif Central]. Le patron était un certain Ferraro de Biella. Je lui ai dit carrément que j'avais besoin de cet argent pour payer mes dettes.
Nous étions six cents ouvriers, la plupart étaient des slaves mais il y avait aussi quelques compatriotes qui m'ont accusé d'être fasciste.
Un jour, j'étais là en chargeant des cailloux avec la fourche spéciale. Un compatriote arrive avec sa pioche et il me dit: «Ce soir nous aurons ta peau.» Dans la baraque-dortoir il y avait six lits d'un côté et six lits de l'autre côté par rapport à la porte, et mon lit était le dernier… Alors je suis allé dormir pendant trois nuits sur un cerisier. Le patron m'a demandé ce que j'avais. J'ai éclaté en sanglots lui racontant le fait. Lui, il a réuni tous les ouvriers, leur disant gare à eux s'ils m'avaient touché.
Mes compatriotes avaient dit que j'étais fasciste par l'envie, par méchanceté. Au fait c'était mon frère D. qui au village se vantait d'être fasciste dès le début, par conséquent en France ils s'en prenaient à moi.
Le barrage était situé dans le département de l'Aveyron et la ville la plus proche étaitRodès [Rodez] où on construisait des locomotives. Ce barrage s'érigeait entre deux montagnes.
bondurri 24/02/2015 09:08
Imag"ne 15/10/2014 23:24