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Claude Fournier
Fils d'un tisserand, il devient domestique à l'adolescence, avant de s'embarquer à dix-sept ans pour Saint-Domingue afin de faire fortune. À son arrivée, il s'engage dans les dragons des milices bourgeoises, composées de détachements non mixtes de Blancs et de Noirs libres, où il sert jusqu'en 1783. Puis, tout en faisant son service, il est employé comme intendant ou contremaître dans des « habitations ». En 1782, il devient propriétaire d’une guildive (ou guildiverie), fabrique de tafia (rhum de mélasse impure), à la Petite-Rivière, qui utilise douze esclaves. Puis il s'installe sur un terrain du quartier de l'Artibonite, dans la juridiction de Saint-Marc. Là, des propriétaires de fabriques concurrentes, les frères Guibert, et leurs gérants, montent une cabale contre lui. Ces querelles de voisinage tirent leur origine de l'exploitation d'un cours d'eau voisin, insuffisant à satisfaire les besoins de chacun, et du fait que Fournier écoule ses vidanges dans un canal utilisé par les hommes et les animaux. Après diverses pressions pour l'expulser et le ruiner, les frères Guibert obtiennent du lieutenant du roi son emprisonnement, sans motif officiel, le 26 septembre 1783. Après avoir payé une amende pour « frais de capture et de conduite », Fournier sort de prison, mais le lieutenant le menace de poursuite, puis fait expulser son personnel. Lui-même est obligé de se cacher. Le 4 février 1784, Fournier revend sa fabrique, mais le bâtiment est incendié par ses ennemis. Désireux d'obtenir justice, il rentre en France en 1785 pour plaider sa cause devant le Conseil du Roi, qui le déboute en 1787 après avoir interdit à son avocat de plaider. Si l'affaire semble douteuse à Alphonse Aulard, cette affaire se clôt judiciairement par le jugement du tribunal de cassation de Paris du 22 septembre 1792, qui donne tort à ses ennemis. (texte à suivre dans Wikipedia)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Fournier_l%27Am%C3%A9ricain
Texte issue de "médaillé de la révolution française"
Cette décoration fut donnée aux vainqueurs de la Bastille non militaires , qui la portaient indifféremment attachée à la boutonnière par un ruban tricolore, ou fixée sur la poitrine comme la décoration des Invalides. Celle-ci a appartenu au nommé Claude Fournier, surnommé l'Américain, non pas pour être né à Saint-Domingue, comme le disent ses biographes, mais parce qu'il était propriétaire d'une habitation dans cette
colonie.
Né à Auzon, département de la Haute-Loire, en 1745, il fut un des plus fougueux agents de tous les mouvements insurrectionnels de Paris pendant la révolution. Il avait même été accusé d'avoir fait massacrer à Versailles, le 9 septembre 1792, les prisonniers prévenus de haute trahison, qu'il avait été chargé d'aller chercher à Orléans : ce dont il se justifia pleinement.
Il mourut à Paris en 1826.
à lire également
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k84742f.r=claude+fournier.langFR
Échange houleux entre un journaliste et Claude Fournier
A Marat, journaliste ([Reprod.]) / [Fournier et Garin]
A Marat, journaliste ([Reprod.]) / [Fournier et Garin] -- 1793 -- livre
Trésor de numismatique et de glyptique, ou Recueil général de médailles, monnaies, pierres gravées, bas-reliefs tant anciens que modernes... gravés par les procédés de M. Achille Collas. 13...
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62098111/f14.texteImage