Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
Voici les photos du village de Rouziers prises en avril 2015
Pour rappel, et pour situer ces images dans leur contexte, Rouziers est situé dans le département du Cantal de la région Auvergne Rhône Alpes et a une surface
de 8.61 km ².
Rouziers est une commune de la Chataigneraie cantalienne rattachée au canton de Maurs, bornée au nord par celles de Parlan et de Cayrols, au sud et à l'ouest, par celle de St-Julien-de-Toursac ; enfin, à l'est, par la commune de Boisset. La commune comptait 450 habitants en 1886, 249 en 1946, chiffre qui a son importance dans le cas présent, puis ce chiffre est tombé à 121 en 2017.
La carte de France du village de Rouziers est présente en bas de page.
Le village est situé dans le département du Cantal en région Auvergne.
Le village de Rouziers appartient à l'arrondissement d'Aurillac et au canton de Maurs.
Le code postal du village de Rouziers est le 15600 et son code Insee est le 15167.
A Rouziers, Cantal, sondage complémentaire (400 m2) au pied d'une motte médiévale découverte en 1998.
L'habitat fortifié est connu par les textes (entre 1265 et 1280)
La seigneurie passa dans la famille de Montrognon par le mariage en 1496 d'Antoinette de Rouziers avec Bertrand de Montrognon, seigneur de Seignolles.
Il est probable qu'on ne saura pourquoi l’église romane, première du nom, fut construite « à flanc de coteau »* dans une combe difficile d'accès au point qu'elle est à peine citée dans la fiche consacrée à Rouziers dans le Dictionnaire Statistique du Cantal (1956) et que Chalves de Rochemonteix ne l’évoque même pas dans son ouvrage Les Eglises Romanes de la Haute-Auvergne (1902). Tout au plus exprime-t-il l’idée que « … Rouziers, Cayrols ont été reconstruits à des époques diverses sans préoccupation aucune du goût architectonique ».
Nous devons l’essentiel des connaissances relatives à l’église du Rouziers à M. Abel Beaufrère (1899-1999), conservateur des antiquités et objets d'arts du Cantal en 1947 et président de la Société des lettres, sciences et arts de la Haute-Auvergne (1952-1973) qui la décrivit soigneusement peu de temps avant qu’elle ne s’effondre.
« Construite sur le plan de la cella primitive et orientée sensiblement, de l’est à l’ouest, avec un léger décalage du chevet vers le nord, l’église se dressait à flanc de coteau. Un humble cimetière se chauffait autour de l’abside et devant la face méridionale. La vue d’ensemble était alourdie par les chapelles latérales. Le clocher barlon, sous son double toit de schiste, ne pouvait, avec ses abat-son de bois mal ravaudés, qu’amuser les yeux. L’édifice tirait toute sa beauté de l’abside qui se dessinait avec une grande et simple noblesse sous une légère toiture supportée par une galerie à hourd. »*
Outre les difficultés d’accès et donc d‘entretien, Abel Beaufrère évoque des modifications apportés à l’édifice sans trop de précautions, d’abord l’ajout au XVe siècle de deux chapelles latérales qui « vint alourdir la vue d’ensemble »* mais qui, surtout, modifia la répartition des poids, puis, celui, en 1736, d’un nouveau porche « dans le pignon selon l’axe de l’édifice »*.
A partir de là, lézardes et fissures apparurent et firent leur œuvre, leur travail de sape n’étant entravé par aucune intervention humaine jusqu’à l’effondrement d’un pan du clocher en décembre 1946.
La fin inéluctable de l’église Saint-Martin fut tragiquement perçue par tous les habitants, y compris par les mécréants qui n’y mettaient jamais les pieds. Il fallait reconstruire l’église !
Si l’on entend parfois l’expression populaire « remettre l’église au cœur du village » ; à Rouziers ce fut « nous l’arracherons à la combe des châtaigniers et nous la porterons en bordure de route, plus près de nos pas et de nos cœurs »*
Contrairement à la légendaire inimitié entre le maire et le curé du village entérinée par les aventures de Pépone et Don Camillo au cinéma, ici, la réalité fut tout autre. En effet, le curé de Rouziers, le père Urbain Sabut et le maire, Philippe Fau, marchèrent main dans la main pour fédérer les énergies de leurs ouailles. Il fallut dans un premier temps s'atteler, c'est bien le cas de le dire, au transport des pierres de l’église vers le lieu choisi pour sa reconstruction, au lieu-dit « La Virade », en bordure de l’actuelle RN 122.
Lien du texte cité ci-dessous
Saint-Martin, vraie fausse église romane (Rouziers)
Elle est plus visible en hiver lorsque les arbres sont dépouillés de leur feuillage mais l'automobiliste circulant sur la N122 dans le sens Maurs-Aurillac ne manquera pas de la repérer sur son p...
LASCROUX Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1801 - 1814 |
COURNIL Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1768 - 1889 |
FAU Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1790 - 1839 |
FOUR Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1850 - 1921 |
LACARRIERE Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1904 - 1906 |
LESCURE Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1747 - 1790 |
BELBEZET Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1882 - 1885 |
BLANQUI (Puechmanie) Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1859 - 1863 |
BLATVIEL Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1904 - 1907 |
BOISSIERES Rouziers, 15167 (Cantal, Auvergne, France) 1840 - 1856 |