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Nous sommes en 1902 dans un hameau au lieu dit Perbet dans la vallée de L'Aubépin affluant du Lignon.
Sur le chemin de Laussonne marchent vaillamment trois paysans de retour du marché. C’est alors qu’ils entendent pleurs et hurlements à hauteur du moulin, niché au milieu de nulle part. N’écoutant que leur courage, ils décident de s’y rendre. Les trois hommes vont découvrir en ces lieux une scène de hantise typique .
Lien de provenance d'une bonne partie de l'article.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2016/05/22/le-moulin-hante-de-la-vallee-de-l-aubepin
En fin d'article vous verrez le texte original de l'époque
Les filles du meunier projetées en l’air
par une force invisible
Les deux filles du meunier, Marie et Philomène, âgées de 12 et 14 ans, ont les yeux révulsés et sont en proie au phénomène paranormal. Elles sont projetées en l’air sans raison, et traînées sur le sol par une force invisible. Tout autour d’elles, les éléments se déchaînent dans la maison : la vaisselle vole en éclat et se brise pendant que les meubles se renversent. Des couvertures quittent les lits des chambres et vont recouvrir les vaches à l’écurie.
Malgré leurs efforts, les paysans n’arrivent pas à maîtriser les jeunes filles. Un sabot est projeté contre un carreau comme par magie et le brise. Une pierre arrivant de l’extérieur brise l’autre carreau. L’un des paysans qui la touche explique qu’elle était brûlante.
Le moulin attire foule et journalistes
Dans les jours qui ont suivi ces événements, une centaine de personnes se sont rendus à la ferme pour assister aux phénomènes. L’histoire raconte que bon nombre d’entre elles ont finalement dû quitter les lieux, car de nombreux objets de la maison leur tombaient dessus, mus par une force invisible et diabolique. Les curieux recevaient sur la tête des savons, des pierres, des sabots… Ces événements se sont seulement arrêtés lorsque les deux filles, que les gens avaient surnommées « les filles du diable », ont quitté le moulin pour Paris.
L’affaire avait cependant fait grand bruit et défrayé la chronique dans la presse locale et nationale.
L ÉCHO DU MERVEILLEUX
Quelques erreurs de transcriptions peuvent paraître dans le texte
UNE MAISON HANTÉE
Dans les gorges abruptes de l'Aubépin, affluent de la Gagne, au fond d'une vallée des plus pittoresques
se trouvé un moulin dit de Perbet dont le tic-tac monotone ne semblait certainement pas désigné pour
attirer les esprits malins et servir de théâtre aux exploits d'un revenant occulte qui fait actuellement les
frais de toutes les conversations dans lés veillées de nos chaumières vèllaves. :
Cependant il vient de se passer dans ce modeste moulin, isolé dé toute habitation, certains incidents qui peuvent ajuste titré préoccuper ceux qui pensent avec raison que les manifestations de-l'àu-delà sont possibles.
Il y a une huitaine données, Joubert Etienne, propriétaire du moulin en question perdait sa femme, la
nommée Marie Exbrayat. Gomme le meunier avait des enfants et qu'il ne pouvait seul gérer; son industriel se remaria avec Une demoiselle Marie Boyer.
Il semblait que l'union dût : être des moins troublées et que jamais l'opinion publique n'aurait à se préoccuper du fié nage quand, il y a un an environ, on signala l'apparition de revenants au moulin. On prétendait même que Marie Exbrayat était apparue à Joubert Etienne et à leur fille, âgée de quatorze années.
Ces événements surnaturels ne trouvèrent pas grande créance. On les aurait : oubliés, si lé jeùdi, 27 novembre, des faits à tout le moins extraordinaires n'étaient venus jeter l'émoi dans les localités environnantes.. Cé jour-là vers.trois heures du sôir,trois cultivateurs : Masson Jean, Sahuè Pierre et Gerentes Claude,ce dernier conseiller municipal de Saint-Front,;passaient devant le moulin de Perbet en revenant du
marché de Laussonne. Ils furent très surpris d'entendre des pleurs et:des cris.d'effroi venant de l'intérieur de
la maison. Ils s'arrêtèrent pour mieux écouter. A-ce moment, Marie Boyer, épouse en secondes; noces de Joubert, .parut sur le seuil et appela au secours.
Les trois hommes entrèrent, croyant que leur intervention mettrait là paix dans le ménage, un instant en
discussion.il serait difficile de dépeindre la stupéfaction des pauvres gens quand, dans la cuisine, où ils
avaient pénétré, ils virent les meubles renversés ettransportés d'un coin dans un autre de l'appartement,
les ustensiles de cuisine, vaisselle, volant en éclats,les enfants bousculés et projetés violemment à terre,
tandis qu'à l'étable, contiguë à lâ cuisine, les vaches,mystérieusement couvertes de draps de lit et deouvertures, beuglaient et se débattaient...
Masson Jean, moins ébahi que ses compagnons, interrogea alors la femme Joubert (le mari n'étant pas
là), qui lui raconta que l'auteur de ce tapage, mystérieux ne pouvait être que Marie Exbrayat, la première
épouse de Joubert, et que la veille elle avait manifesté sa présence par une lettre qui avait été déposée sur
une table et par une apparition dont avait été le témoin l'aînée des filles âgée de quatorze ans.
Masson voulut alors se rendre compte de la forceocculte qui bousculait ainsi chaque habitant et chaque
chose. Il essaya de maintenir l'un des enfants dans sesbras. Il s'aperçut avec effroi qu'elle était tirée violem-
ment, et cela d'une manière telle que l'un dessabots de la fillette fut enlevé et lancé contre la fenêtre
dont' il brisa un carreau.
Ainsi se passa la soirée du jeudi.
Le vendredi, les mêmes phénomènes se produisirent. Le curé fut appelé mais ses exorcismes n'eurent
aucune espèce d'effet.
Dans la nuit du samedi au dimanche quelques; courageux citoyens résolurent de coucher au moulin afin
de voir ce qui s'y passait réellement.
Mal leur en prit car, au milieu de la nuit, ils furent criblés de projectiles et obligés: d'abandonner leur
poste. Des pierres, des sabots et jusqu'à dés morceaux de savon leur tombèrent sur la tête sans qu'ils vissent
d'où ils venaient et qui les la noait.<
Dimanche^ tout avait cessé.
ULYSSE BOUCHON.
Notre confrère l’EVéil de la Haute-Loire du 6 décembre
raconte ainsi l'affaire :
Dès phénomènes d'un ordre surnaturel, qu'on a l'habitude dans ces occasions de mettre sur le .compte
de « l'Esprit frappeur », s'étaient produits à plusieurs reprises, depuis plus d'une année, dans une maison
appelée Moulin de Perbet, habitée par le nommé Joubert Etienne, meunier, et sa famille. Ils auraient
passé à peu près ignorés si, la semaine dernière, pendant trois jours consécutifs, ils ne s'étaient reproduits
et, par leur caractère d'une intensité-exceptionnelle,n'avaient jeté l'émoi dans les localités environnantes,
Voici quelques-uns. des faits s les plus, saillants dont ont été témoins les nommés : Mâsson Jean, Sahuc
Pierre et Gerentes Jean-Claude j ce dernier conseillermunicipal, habitants du lieu de Bournâc, commune
de Saint-Front.
Jeudi dernier, 27 novembre, vers les trois heures du soir, ces trois hommes revenaient dû marché de
Laussonne, lorsque arrivés devant la maison de joubert qui se trouvait sur leur chemin, ils furent
très surpris d'entendre des: pleurs et des cris d'effroi venant de l'intérieur de la maison^ Ils ne s'étaient pas
arrêtés que Marie Boyer, épousè en, secondes noces de Joubert Etienne, paraissait sur le seuil de sa porte
et les appelait à son secours.
Il serait difficile de dépeindre leur stupéfaction lorsque, entrés dans la cuisine, 8u milieu d'un Vacarme
infernal, ils virent les meubles renversés et transportés d'un lieu à un autre de l'appartement ; les ustensiles dé cuisine, vaisselle, volant en éclats, brisés par des pierres lancées par une main invisible ; les enfants
eux-mêmes, bousculés et projetés vivement- à terre,tandis qu'à l'écurie, contiguë à la cuisiné, les vaches,
couvertes mystérieusement dé draps délit et de couvertures, beuglaient et se débattaient;, et tout ce
vacarme se produisant sans aucun mal pour personne.
L'un des trois nouveaux venus, Masson Jean, parvenant un moment à surmonter l'épouvante qui
l'étreignait, interrogea la femme Joubert (car le mari,pour comble de malheur, se trouvait ce jour-là absent)
de ce qu'elle pensait de tout ce bouleversement. Celle-ci, comme on le comprend, d'une voix entrecoupée,
lui répond que Fauteur de tous ces bruits était la nommée Marie Exbrayat, la première femme de son
mari, décédée il y a environ huit ans, laquelle avait manifesté sa présence par une lettre qu'elle avait
déposée sur là table la veille et dont n'avait pas tenu compté celui-ci, et qu'ensuite elle s'était montrée personnellement à l'une de ses filles, âgée de quatorze ans, se plaignant de la mauvaise exécution de ses dernières volontés.
Pendant ces quelques paroles, les enfants continuaient à se rouler sur le sol, poussés, disaient-ils,
par une main invisible.
Ledit Masson Jean,. intrigué de ce fait, prend la plus grande à bras le corps pour essayer de la main-
tenir et s'aperçoit avec effroi qu'elle est tirée forte-ment par une force invisible, et cela de telle manière
que l'un des sabots de la fillette est enlevé et Violemment lancé contre la fenêtre: dont il brise un carreau,
et, au même instant, une pierre venant du dehors et brisant un autre carreau, vient rouler à ses pieds. On
juge du redoublement de sa frayeur quand, prenant à la main cette pierre, il constate qu'elle est brûlante.
Ainsi se passa la soirée du jeudi ; et, la nuit venue, les trois témoins de ces scènes étranges se retiraient
dans un état d'esprit qu'il n'est pas difficile de concevoir. Le mari de retour fut obligé de déserter la
maison pour la nuit.
Le lendemain, vendredi, le bruit dé toutes ces choses s'étant répandu rapidement, les habitants des
environs venaient voir ces phénomènes bizarres, et ceux qui pénétraient dans la maison étaient accueillis
par des coups de pierres ou autres projectiles lancés mystérieusement.
Ce n'est que lé samedi dans la matinée que ces bruits ont cessé. On affirme et il reste acquis que la
défunte Marie Exbrayat aurait apparu à Joubert Etienne et à sa fille âgée dé quatorze ans, auxquels
elle aurait communiqué ses intentions. : M. le curé de Laussonne, qu'on s'était cru obligé
d'appeler, s'était rendu dans cette maison pendant cette journée du samedi.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55506049/f8.item
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55506049