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Par cpauvergne
Voici l'histoire de Mandrin et son passage en Auvergne.
Bandit pour certains Robin des Bois pour d'autres
A l'aide des archives départementales du Puy de Dôme et des articles d'autres sites vous aurez quelques détails de son passage dans notre région.
Rebellion contre le pouvoir
Louis Mandrin, une sorte de robin des bois pour les uns, un bandit pour les autres qui, à la fin du XVIIIe siècle, organisait un réseau de contrebande au nez et à la barbe de la Ferme générale (collecteurs d'impôts indirects), l'institution la plus puissante et la plus impopulaire de l'Ancien régime. Véritable héros aux yeux du peuple, il lui permettait d'acquérir à bas prix des produits coûteux comme le sel ou le tabac, des marchandises rares ou prohibées. Pour les autorités, il était l'homme à abattre. Mais l'histoire de Mandrin est hautement plus passionnante encore...
Nous sommes en 1754. Louis Mandrin a 27 ans. Mandrin veut se venger des fermiers généraux qu'il tient pour responsables de sa ruine et de la pendaison de son frère Pierre. C'est à lui en tant que chef de famille, de laver ces affronts...
Mandrin identifie à ses propres intérêts les intérêts de ceux dont il est responsable. De même que sa faillite affecte tout le clan, la pendaison de Pierre, en jetant l’opprobre sur sa famille, l'atteint personnellement dans son honneur. Suivant cette logique, les "fautes" commises par quelques employés de la Ferme doivent être expiées par la compagnie toute entière. Au début de l'année 1754, Mandrin déclare la guerre à la puissante Ferme générale. La légende de Mandrin est en marche...
Plusieurs régiments royaux dont ceux de Fischer et de La Morlière furent mobilisés pour barrer la route à Mandrin, fin stratège et homme rusé qui échappa systématiquement à ses poursuivants.
Pour connaitre toute l'histoire cliquer sur le lien ci-dessous.
Le 20 août Mandrin rentre en France par la Savoie, coupant les cordons de troupes disposés pour lui fermer la route. Le 26 août à l'aube, les "Mandrins" arrivent à Brioude. Ils étaient très surexcités, harassés par la longueur et la rapidité de leur course depuis la frontière. La maréchaussée est dépêchée pour arrêter les brigands. De Riom, de Clermont et d'Issoire, les gendarmes accourent trois jours après le départ des compagnons!
Mandrin divise sa troupe en deux corps à la sortie de Brioude. L'un prit la direction de Massiac, l'autre, plus important, dirigé par Mandrin lui-même, repassa par Saint Georges d'Aurac en entra dans le Velay. Mandrin arriva à Craponne le 28 août. Le 29 août, trois escouades de Mandrins, de trente cinq à trente six hommes chacune, entrent dans Montbrison en Forez. Mandrin libère les détenus incarcérés pour désertion, pour contrebande ou pour faux-saunage. Pour sortir de France, Mandrin fit un brusque détour vers le nord. Le 1er septembre il est aux confins de la Bresse. Le 2 septembre, les Mandrins traversent Pont de Veyle. Le 5 septembre, au sortir de France, au Fort de Joux, sur la frontière suisse, une dernière salve tue un gâpian et blesse plusieurs autres.
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Procès-verbal de l'entrée des contrebandiers à Brioude le 26 août 1754, dressé par Jean-François Croze de Mombriset, président en l'élection de cette ville, et Jean-François Magaud, conseiller du roi en la même élection ; - lettres de M. de Mombriset, du 26 août 7 heures du matin, annonçant à l'intendant l'entrée des contrebandiers ; du 27 août annonçant l'arrivée des brigades de maréchaussée de Clermont, Riom et Issoire ; - lettres de l'intendant au contrôleur général ; - lettre de M. Marie, subdélégué à Langeac, du 28 août 1754, informant l'intendant qu'une bande de 9 contrebandiers, accompagnés d'une femme ont traversé Langeac le 18 août ; - lettres de l'intendant à M. de Rochebaron, commandant pour le roi à Lyon ; aux intendants de Montpellier et de Montauban ; au commandant pour le roi à Tournon ; - lettre de M. de Rochebaron, du 1er septembre 1754, informant M. de la Michodière qu'une bande de 30 contrebandiers armés comme ceux de Brioude a été à Montbrison le 29 du mois dernier ; - lettre de M. de Saint-Priest, intendant à Montpellier, du 4 septembre 1754, informant M. de la Michodière que la bande de contrebandiers "a paru à Yssingeaux et à Craponne, dans le diocèse du Puy ; - lettre du commandant en Vivarais et Velay, datée de Tournon le 6 septembre, au sujet du passage des contrebandiers à Craponne ; - lettre de l'intendant d'Auvergne informant le contrôleur général de ce qui s'est passé à Craponne.
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du 4 octobre au 29 octobre 1754
. Le 10 octobre, 120 dragons envoyés par l'intendant de Lyon, arrivent à Roanne étonnés d'apprendre le départ des contrebandiers. Passage par Saint Just en Chevalet. Puis, le même jour les contrebandiers arrivent à Thiers. Les mêmes scènes se renouvellent (visite chez les receveurs des Fermes et chez les entreposeurs des Tabacs, déballage de marchandises, visite des prisons). Le 12 octobre, ils entrent à Ambert. Quelques contrebandiers s'emparèrent des serviteurs de l'église. Ceux-ci, voulaient faire sonner le tocsin, conformément aux ordonnances royales. Il était cinq heures du soir, lorsque la bande quitta Ambert prenant la route de Marsac. Le 13 octobre, les Mandrins arrivèrent à Arlanc "comme des lions enragés" selon les dépositions des notables. Vers six heures du soir, ils quittent la ville pour atteindre le même jour la Chaise Dieu où ils règnent en maîtres jusqu'au lendemain vers deux heures de l'après midi. Sur la route du Puy, entre Fix et Saint-Geneix, Mandrin fut attaqué par un détachement des hussards de Lenoncourt. Les hussards furent mis en déroute et les contrebandiers entrèrent le 16 octobre en bon ordre dans la capitale du Velay. Le capitaine général des Fermes, avait fait garnir d'hommes et de munitions la maison de l'entreposeur. Une fusillade éclata lorsque Mandrin arriva en face de la maison. Un contrebandier fut tué et plusieurs autres blessés. Mandrin lui même eut le bras gauche cassé. Mais c'est en vain que les compagnons déchargent leurs armes. L'un des lieutenants de Mandrin eut l'idée de grimper sur le toit d'une maison voisine avec une quinzaine d'hommes. Au prix de nombreux blessés, le logis est enfin pris. La maison est saccagée de la cave au grenier, le mobilier vendu aux enchères. Durant la nuit, les contrebandiers quittent la ville pour Pradelles, où ils arrivent le 17 octobre. Ils obtiennent 2000 livres de l'entreposeur. Des sommes diverses furent aussi extorquées aux entreposeurs de Langogne, de Tence en Vivarais, de Saint Didier de Seauve et de Bonnet le Château. Les contrebandiers entrèrent dans Montbrison le 23 octobre, à onze heures du matin. Mandrin allait trouver à Montbrison un receveur des Fermes qui devait être homme à l'entendre et à lui tenir tête. Sur les 20 000 livres réclamées par Mandrin, seulement 6000 furent payées. Il demanda de garder le secret de cette concession vis à vis des ces hommes. Souffrant de sa blessure, Mandrin fut pansé par un chirurgien que la femme du receveur des Fermes était allée chercher.
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Archives départementales du Puy de Dome
Lettre de M. Mignot, subdélégué à Thiers, du 11 octobre 1754, informant l'intendant qu'une troupe de contrebandiers est entrée dans cette ville la veille, vers cinq heures du soir ; - lettre de M. de Riberolles fils, du 11 octobre 1754, racontant ce qui s'est passé la veille dans la maison de son père ; - nouvelle lettre de M. Mignot, annonçant que le vendredi 11 les contrebandiers revinrent chez M. de Manovelly et lui firent encore donner 1 000 livres contre deux balles de tabac pesant environ 2 quintaux ; la dame Melore leur fit encore un fonds de 2 040 livres contre quatre balles de tabac ; - lettre de M. Guillemot, premier échevin de Thiers ; - lettre de M. Marlet, annonçant qu'à l'arrivée des contrebandiers la brigade de maréchaussée de Thiers s'est réfugiée à Puy-Guillaume ; - autre lettre de M. Mignot, du 14 octobre : on leur avait annoncé l'arrivée d'une bande qui heureusement n'est pas venue ; - procès-verbal dressé par M. Madur, bailli et subdélégué, des excès commis à Ambert par le troupe de Mandrin ; - état du tabac et des indiennes déposées par les contrebandiers et des sommes qu'ils ont reçues ; - déclarations des aubergistes qui ont été obligés de loger la troupe de Mandrin ; - déclaration du geôlier attestant que les contrebandiers ont fait ouvrir les prisons et n'y trouvant personne se sont retirés ; - délibération de la ville d'Ambert demandant du secours à l'intendant ; - lettre de M. Madur, au sujet des troubles qui ont suivi le départ des contrebandiers. - Arlanc : procès-verbal des excès commis à Arlanc par les contrebandiers, le 13 octobre 1754, dressé par Jacques de Vissaguet, lieutenant de la ville et baronnie d'Arlanc. - La Chaise-Dieu : procès-verbal des dégâts commis par les contrebandiers le 14 octobre, dressé par Marcelin Olier, avocat en Parlement, subdélégué de l'intendance ; - lettre de M. Lussigny, du 20 octobre, informant l'intendant que le mercredi 16 les contrebandiers sont arrivés au Puy ; - lettre du sieur Gladel sur l'affaire du Puy.
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du 15 décembre au 26 décembre 1754
. En se retirant devant des troupes qui leur étaient trois ou quatre fois supérieur en nombre, les contrebandiers firent dix-sept lieues dans la journée. Ils franchirent l'Arroux, la Loire et la Besbre.Mandrin, atteint de deux balles, harcelé et poursuivi par des troupes légères, divisa sa troupe en deux colonnes. L'une remonta la Loire, l'autre, avec Mandrin à sa tête se jeta dans le Forez. Après l'épisode de Gueunand, les autorités craignent des représailles de la part de Mandrin. On le voit partout. Le moindre colporteur est suspecté d'être un Mandrin. En Bourbonnais, en Beaujolais, en Lyonnais, en Auvergne et en Forez, les circulaires des intendants stimulent les officiers municipaux. Mandrin passe l'Arroux à La Boulaye et la Loire à Saint-Aubin ou il arrive le 21 décembre à quatre heures du matin. Ici, pour la seconde fois, il divise sa troupe en deux tronçons conservant le direction avec son lieutenant Joseph Bertier. Il passe le jour même à Dompierre sur Besbre. Les contrebandiers s'en prennent à quatre cavaliers de la maréchaussée. Le 22 décembre, avec ses 35 hommes, Mandrin arrive au Breuil, près de La Palisse. Là, ils massacrèrent deux gapians qui buvaient au cabaret et tuèrent deux autres dans un champ voisin. Ils continuèrent leur chemin par Arfeuilles, Châtel-Montagne et Noirétable où ils échappèrent de justesse aux troupes royales. Le même jour, 22 décembre, à Saint-Clément, ils assassinèrent un sabotier qui refusait de leur indiquer les maisons des employés des fermes. Les Mandrins couchèrent dans la nuit du 23 au 24 décembre, à La Paterie commune de Marat. En longeant les rives de la Dore, les Mandrins arrivèrent le 24 décembre sur les dix heures du matin, en vue d'Ambert. Hommes et chevaux étaient très fatigués. Ils se reposèrent environ deux heures avant d'entrer dans Marsac. Ils obligèrent un riche industriel de la ville, à leur fournir de l'avoine pour leurs chevaux. Puis, la troupe reprit la route d'Arlanc qu'elle traversa au galop d'un trait. Les troupes de Fischer les serraient toujours de près. Interrompant leur course, les Mandrins firent une halte à La Chaise Dieu. Après quelques heures de repos, ils arrivèrent à Fix-Saint-Geneix. Les chasseurs de Fischer, au nombre de cent cinquante à deux cents, ne les manquèrent que de trois heures à la Chaise Dieu. Les dragons de La Morlière arrivaient du Puy en Velay. Du Nord et du Sud, les contrebandiers allaient être pris comme dans un étau. Mandrin et ses compagnons assistèrent à la seconde messe de la nuit à Fix Saint Geneix. Ils y restèrent jusqu' à onze heures du matin. Puis, accompagnés de guides, ils longèrent les bois de Vazeilles, de Ninirolles, de Saint Jean de Nay et arrivèrent jusqu'a Beyssac. Ils montèrent vers la Sauvetat, village écarté et dominant les hauteurs. Deux chemins y conduisaient. Les contrebandiers prirent le plus mauvais. Ils arrivèrent à La Sauvetat en Velay vers cinq heures du matin le jeudi 26 décembre. Or le capitaine Diturbide-Larre et les cavaliers de La Morlière y étaient déja depuis une heure. N'ayant trouvé aucun de ceux qu'il cherchait, et s'imaginant qu'il venait de manquer à nouveau les Mandrins, le capitaine Diturbide avait ordonné de faire rentrer les chevaux dans les écuries et autorisé ses hommes à aller boire dans les cabarets. Il fait nuit noire et le froid d'une rigueur affreuse. Trois contrebandiers se présentent à la porte d'une écurie et se font surprendre par une sentinelle. Dans l'obscurité, Mandrins et Volontaires des Flandre se fusillent à bout portant. Épuisés et réduits à une poignée d'hommes, les Mandrins ne pouvaient que battre en retraite. Ils s'échappèrent par petits groupes dans des directions différentes. Ils trouvèrent asile dans les forêts épaisses et profondes des environs. Ils avaient abandonnés leurs armes apparentes. Ils étaient protégés par la sympathie du peuple qui favorisa partout leur fuite. Mandrin chercha refuge dans le Vivarais. Il en connaissait les montagnes et le pays était pour lui. Du Vivarais, il passa en Provence après avoir franchi le Rhône. Par le Comté de Nice et le Col de Tende, il gagna le Piémont et revint en Savoie par Turin. Le 24 Janvier 1755 il était de retour à Carouge.
Cette sixième campagne avait mis le comble à la renommée de Mandrin. Durant les six derniers jours qui précédaient les événements de La Sauvetat, Il avait franchi plus de cent lieues avec ses compagnons, en plein hiver, dans des pays de montagnes aux sentiers enneigés souvent dans l'obscurité de la nuit, dans le froid d'un hiver plus rigoureux que celui de 1709 lui même.
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Archives départementales du Puy de Dome
Lettres de M. de la Crène, du 21 au 23 décembre, sur les mesures prises pour défendre la ville de Riom des contrebandiers : - correspondance de MM. Mignot, subdélégué à Thiers ; le chevalier de Larnage, commandant le détachement de Lenoncourt envoyé à Thiers le 22 décembre ; Marlet, capitaine des fermes à Puy-Guillaume ; Noyer, maire de la ville de Thiers, relative à la marche des contrebandiers, à l'organisation de la milice bourgeoise ; - lettres de M. Gros, subdélégué à Maringues, se plaignant que M. de la Crène, au lieu de s'adresser à lui, ait demandé des renseignements au sieur Andrieu ; il adresse à l'intendant copie d'une lettre du sieur Marlet, relative au passage des contrebandiers et aux mesures prises dans la ville de Thiers ; - lettre de M. de Lolannier, commandant la gendarmerie à Billom, du 24 décembre ; - lettres de MM. Teyras, Madur et des consuls d'Ambert au sujet des ordres donnés par l'intendant d'armer la milice bourgeoise ; ils demandent l'envoi de troupes réglées ; - lettres de MM. Teyras, Madur, Lussigny et des consuls d'Ambert sur les mesures prises pour mettre la ville en état de défense ; Mandrin et sa troupe ont passé à une portée de fusil des faubourgs d'Ambert ; - lettre de M. Madur du 28 décembre annonçant que la garde bourgeoise d'Ambert a arrêté la veille le nommé Joseph Sapin, de la paroisse de Beurières ; Jeanne Gilbertas, l'une des filles du logis de la Paterie, paroisse de Marat, et Jean Grangeon, colporteur du bourg de Saint-Anthème "qui venoient ensemble du logis de la Paterie, gîte ordinaire des contrebandiers" ; interrogatoires par M. Madur des trois individus arrêtés ; - lettre du même, du 29 décembre, demandant l'autorisation de faire continuer la garde bourgeoise, ayant appris qu'il y avait dans les environs d'Ambert d'autres contrebandiers que ceux poursuivis par les volontaires de Flandre et de Dauphiné ; - délibération des habitants de Brioude, du 25 décembre, relative à l'organisation de la milice bourgeoise ; à la suite de la délibération la liste des officiers de ladite garde ; lettres de M. de Mombriset ; - lettres de MM. Belamy et Tartel, receveurs des tailles, demandant vu les circonstances, que la maréchaussée escorte en plus grand nombre "les voitures rassemblées de Saint-Flour, Brioude et Issoire" ; - lettre de M. Pagès de Vixouzes, du 30 décembre, relative à l'organisation de la garde bourgeoise dans la ville d'Aurillac ; - délibération des habitants de Saint-Flour du 25 décembre ; lettres de M. de Montluc et des consuls annonçant qu'ils ont fait réparer les portes, qu'ils y ont établi des gardes.
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Cette maison n'a jamais été a proprement dite la demeure du brigand Mandrin.
Elle est entrée dans l'histoire de Brioude, le 26 août 1754, date de la visite de Mandrin et de sa troupe qui y dévalisa le siège de l'entrepôt des tabacs.
Le bâtiment date du XVe ou XVIe siècle et présente un grand intérêt architectural.
La maison Mandrin est une belle demeure gothique à pans de bois appartenait à un chanoine-comte. La maison porte ainsi le nom de Louis Mandrin, venu vendre au responsable de l’entrepôt un lot d’herbes à Nicot au prix fort, pour le plus grand bonheur des habitants. La victime n’a pu s’en remettre au point de succomber 8 jours plus tard. Elle est le siège de la société l’Almanach de Brioude. Des expositions temporaires y sont organisées.
le 22 octobre 1754, il arriva avec ses hommes chez les Cacamerlots...et c'est cette porte que les habitants de Saint Bonnet courageux mais pas téméraires ont ouvert et ont laissé entrer les brigants
"Comme partout, il s'empressa d'aller rendre visite à l'entreposeur des tabacs, ainsi qu'au sieur Gaudin, receveur du grenier à sel. Celui-ci, refusant catégoriquement de céder aux exigences des contrebandiers, fut roué de coups de crosse. Durant plus de deux heures, il fut exposé à la vindicte populaire et vilipendé à travers le bourg de Saint-Bonnet. Finalement, il parvint à réunir la somme de 4000 livres, et fut relâché après avoir reçu, de la main même de Mandrin, la quittance habituelle.
Ensuite, Mandrin se rendit chez la veuve d'Antoine Tarchier, débitante de tabac; il l'obligea à lui remettre 300 livres. Un autre groupe était chargé d'aller fouiller les demeures du brigadier des Fermes, Jean Chalus, et d'un de ses employés, André Gagnaire. Leurs habitations furent pillées, les armes, couteaux, ainsi que quelques Louis d'or volés. Tout ce qui ne fut pas emporté fut jeté dans la rue.
Château de Rochefort en Novalaise au début du XXe siècle, Lieu de la capture de Louis Mandrin
Pourchassé par les fermiers généraux, insatiables collecteurs d'impôts de l'Ancien Régime, Mandrin est capturé dans la nuit du 10 au 11 Mai 1755 au Château de Rochefort en Novalaise (Savoie) et ammené à Valence.
Les Valentinois vont découvrir un être plein d'esprit et de répartie au cours d'entrevues organisées par groupe de cinq personnes dans sa cellule.
L’exécution de Mandrin est l'une des plus célèbres de l'Ancien Régime et a sans doute contribué à faire grandir le mythe alors en formation.
Le jugement est rendu le samedi 24 Mai 1755 dans la soirée. Le lendemain étant un dimanche, il faudra attendre Lundi 26 Mai 1755 pour que le greffier lui lit son arrêt de mort. L’exécution aura lieu dans la foulée.
Il est environ 17h lorsque Mandrin sort de prison. Il y a du monde jusque sur les toits.
On peut même louer même pour douze sous les gradins construits spécialement pour l'occasion.
Des patrouilles ont été placées dans les rue de Valence et les portes de la ville sont fermées !
Mandrin est nu en chemise, la corde au col, il porte un écriteau sur lequel il y a écrit en gros caractères Chef des contrebandiers, criminels de lèse-majesté, assassins, voleurs et perturbateurs du repos public, et tenant en ses mains une torche de cire ardente, du poids de deux livres. Tout en gardant cet air fier et aussi martial qu'il avait lorsqu'il se battait, il s'agenouille devant la cathédrale de Valence et dit alors : Je demande pardon à dieu, au roi et à la justice, de tous mes crimes et attentats...
Louis mandrin est ensuite conduit à la place des clercs de Valence où est dressé l’échafaud.
On lui donne de l'eau de vie, ainsi qu'au confesseur qui s'évanouit. Puis il endure sans un cri d'avoir «les bras, jambes, cuisses et reins rompus vifs[...] mis ensuite sur une roue, la face tournée vers le ciel pour y finir ses jours». sur avis de l’évêque de Valence, sensible à son repentir, le juge ordonne au bourreau de l'étrangler au bout de huit minutes. Son corps est accroché au gibet. Ses biens sont «confisqués au roi», dont dix milles livres vont dédommager la Ferme et payer le procès.
Le jour de son exécution une foule innombrable se pressera Place des Clercs. Son corps fut exposé après sa mort durant trois jours et tel des pèlerins de nombreuses personnes accoururent pour lui rendre un dernier hommage tant sa popularité s'était accrue.
La mort de Mandrin sur la roue de Valence marque la fin de ses agissements mais aussi le début d'une légende tant l'homme marqua les esprits de ses contemporain
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Extrait du lien ci dessous
Un vrai projet novateur à portée nationale et européenne utilisant les moyens modernes de diffusion
Projet Mandrin valorise l’Histoire et le patrimoine de toute une région
Le « PROJET MANDRIN », conçu par Jean Max Peteau, réalisateur, scénariste, Michèle Laurence, auteur, scénariste, dialoguiste, Association Transculture Mandrin et Rebelle Production, est une expérience unique et inédite, construite autour du personnage mythique empreint d’héroïsme et de rébellion, LOUIS MANDRIN, avec comme axe central du Projet, un film et son univers .
ProjetMandrin associe un « territoire » (Pays de Savoie et Dauphiné), une communauté et des médias.
MANDRIN ! Son histoire, aux résonances contemporaines dans un contexte historique d’une rare force, est portée par le cadre exceptionnel du patrimoine naturel et architectural de la région.
Il constitue en cela un sujet idéal à faire vivre au delà de nos frontières.
Teaser : 2 ans de Projet Mandrin en 2 mn
L’univers du long métrage fiction «MANDRIN contrebandier et rebelle» est enrichi par des composants créatifs :
• Le Making of + des modules (websérie) Journal Video- Les « Daily rebelle »
• Documentaires historiques « 1725-1755 les années Mandrin » (part 1) & « 1725-1755 Mandrin » (part 2)
• Jeu « géocaching via mobile » « Sur les pistes de Mandrin »
. Jeux et Concours intergénérationnels associés à l’univers du film
• Le jeu vidéo
• Les cartes de personnages du film + Jeu de rôles (cartes à jouer)
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