
Voici les photos du village de Égliseneuve-des-Liards et des alentours.
Pour rappel, et pour situer ces images dans leur contexte, Égliseneuve-des-Liards est situé dans le département du Puy-de-Dôme de la région de Auvergne Rhône Alpes et a une surface de 8.35 km ² pour une population de 144 habitants. La carte de France du village de Égliseneuve-des-Liards est présente en bas de page.
. Le village de Égliseneuve-des-Liards appartient à l'arrondissement d'Issoire et au canton de Sauxillanges.
Le code postal du village de Égliseneuve-des-Liards est le 63490 et son code Insee est le 63145.
Le bourg : Egliseneuve Le nom d’Égliseneuve est mentionné pour la première fois entre 1060 et 1073, dans la charte
no 625
« apud aecclesiam Novam ». Dans ce texte, Gabriel FOURNIER nous signale que Maurice de Montboissier le seigneur de la région) s’engage à ne rien réclamer aux religieux de Sauxillanges qui possèdent des terres sur Égliseneuve.
Cette possession est mentionnée dans quatre chartes à la fin du
XIe siècle. La fondation de l’église Notre-Dame est attestée dans la charte
no 625 entre 1060 et 1073. Avant le
XIXe siècle, on disait Église-Neuve de Liard.
Histoire
La montagne des Liards semble avoir été occupée dès la période gauloise et gallo-romaine. Des vestiges furent trouvés par Pierre-Pardoux Mathieu, professeur de lettres et archéologue originaire d'Égliseneuve, au milieu du XIXe siècle. La voie gallo-romaine qui vient de Manglieu vers Condat passe au pied de la montagne.
Égliseneuve apparait au XIe siècle, lorsque vers 1060-1076 Maurice de Montboissier s'engage à ne rien réclamer sur les possessions du prieuré bénédictin de Sauxillanges. Sur le même acte sont mentionnés dix-neuf manses dépendant de la paroisse, ce qui prouve un peuplement relativement dense sur un territoire assez peu étendu.
Jusqu'en 1789, Égliseneuve dépendit du prieuré de Sauxillanges, mais une partie des hameaux actuels appartenaient à la paroisse de Sugères (le Fay).
Lors de la visite épiscopale de 1773, l'évêque compta environ 200 communiants. Il n'y avait ni école ni sage-femme.
En 1793, au moment de tomber le clocher de l'église sur ordre de Couthon, un couvreur grimpa sur la flèche, enleva la croix de fer et la jeta ainsi que la pierre où elle était scellée. Il dit :
"Vous êtes obéi, quant au reste je ne m'en charge pas, je tiens à vivre encore".
C'est ainsi, nous dit la tradition populaire, que le clocher fut sauvé.
Dans sa description de la commune, Pierre-Pardoux Mathieu notait qu'en plus de l'agriculture, il existait une carrière de granite et, la présence de calcaire et d'argile aurait pu permettre l'établissement de fours à chaux et de tuileries. Il signale aussi qu'il y eut des recherches afin de trouver des filons de quartz nécessaire aux verreries. La commune était dotée d'un couvent tenu par les sœurs dominicaines de Gramond dès le XIXe siècle qui enseignaient aux jeunes filles. Ce couvent fut définitivement fermé en 1923. Une école de garçons fut construite à la fin du XIXe siècle. L'école publique est fermée depuis la fin des années 1980. Elle abrite aujourd'hui la salle des fêtes et un gîte communal.
Lien du texte ci-dessus
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gliseneuve-des-Liards