Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
Par Papou Poustache
Il est né en Savoie mais c'est en Auvergne sur des moulins qu'il a expérimenté et mis au point ses turbines
Né à Lepin, en Savoie, le 19 mars 1788, mort à Clermont le 12 novembre 1873, Ingénieur en chef des Mines en retraite ; il a été Membre correspondant de l'Académie des Sciences depuis 1842. Sa carrière administrative s'est écoulée presque en entier à Clermont. On lui doit, en dehors de ses travaux sur les turbines, d'importance si capitale, de nombreux Mémoires, les uns de Mécanique pure, notamment sur le théorème des forces vives dans les machines, et les autres sur des applications de la Mécanique, en particulier sur les machines à air chaud.
Burdin a été, par ses études théoriques et surtout ses essais, le promoteur et le premier créateur des turbines. Jusqu'à lui avec Euler, Segner et autres, les notions se dégageaient , mais sans qu'on entrevît encore la réalisation industrielle. Par ses Mémoires à la Société d'Encouragement et à l'Académie des Sciences (1824), Burdin avait repris l'étude de la question à ce dernier point de vue. En 1825, il construisait à Pontgibaud (Puy-de-Dôme) une première turbine avec un rendement de 67 pour 100; une autre, montée à Ardes, en 1828, eut un rendement de 65 à 75 pour 100. Ce n'était, il est vrai, que de petits appareils d'essai, de quelques chevaux. Il appartenait à Fourneyron, qui avait été l'élève de Burdin à l'Ecole des Mines de Saint-Étienne, de donner, très peu d'années après, la solution industrielle définitive du problème, grâce notamment à l'introduction des vannes modératrices auxquelles Burdin n'avait pas songé.
1820 : C'est l'année où un français, Claude BURDIN (1788 - 1873), professeur à l'école des Mines de Saint-Étienne, s'intéresse à la roue hydraulique à réaction. S'appuyant sur les travaux du mathématicien suisse Leonhard EULER sur ce type de roue horizontale (à axe vertical), il est convaincu qu'il faut guider l'écoulement de l'eau et le repartir sur l'ensemble de la roue. Il reprend le principe du distributeur d'eau fixe initié par EULER.
Plaçant ce distributeur au milieu de la roue, contrairement à EULER qui l'avait positionné au dessus, Claude BURDIN expérimente son type de roue dans le Puy-de Dôme sur plusieurs moulins. En 1824, afin d'obtenir un prix technique, il écrit un mémoire sur ces recherches. Mais il n'obtient qu'une médaille au lieu du premier prix. Dans ce mémoire, il baptiste aussi ce nouveau système par le terme « turbine » (du latin turbis – ce qui tourne en rond).
Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog