Celle-ci se trouve au lieu dit le domaine de L'Estansol au village de Boussac à la Thuillière
Elle dominait la rivière qui coule vingt mètres en contrebas après plusieurs recherches grace à Samy Biscuit nous avons pu enfin situer les ruines d'une des plus grandes tuileries d'Auzon fin dix huitième début dix neuvième siècle.
Mr Bonnaud venu d'Arfeuille en Creuse avait créé cette tuilerie il est décédé aux environs de 1802.
Après le décès de son père Charles Bonnaud gère la tuilerie avec sa femme Catherine Achard et pendant une période avec son frère Pierre Bonnaud qui devra lui verser sur chaque journée la somme de 100frs sur la fabrication de tuiles et la moitié des recettes des autres produits pour le travail en commun.
Charles en contrepartie s'engage à loger Pierre et à lui fournir les outils et le bois et le charbon pour cuire.De plus chaque année Pierre devra donner 35 décalitres de seigle.(Pierre Bonnaud sera tuilier jusqu'à sa mort en 1849 à 71 ans )
Sa femme Catherine décède en 1917 , puis En décembre 1826, Charles Bonnaud décède et aucun des enfants n’a atteint la majorité à l’exception de Françoise devenue majeure à son 21e anniversaire le 2 octobre 1826, Pour cette raison les enfants de Charles sont sous Tutelles.
En 1827 la fille ainée à 21 ans révolu (Le Code civil napoléonien (1804) codifie le précédent décret, fixant la majorité civile à 21 ans pour les femmes 25 ans pour les hommes. ) veut récupérer sa part et une vente aux enchères a lieu en présence Mr Passemard tuteur des enfants mineurs.
Pendant une période de 3 ans on ne sait pas si ou comment la tuilerie fonctionne .
En 1830 Paul enfin majeur récupère ses biens dont la tuilerie fait partie il se marie à Michèle Hostier de Gourdine en 1832.
Il exploite celle-ci jusqu'en 1936 puis il quitte la tuilerie de Boussac pour reprendre une tuilerie à Palheirat commune d'Auzat sur Allier et met en gérance son atelier avec un bail de 3 ans jusqu'en 1939 à Mr Roche.
On retrouve un autre bail en 1854 mais les bâtiments sont en très mauvais états à cette date il y a peu de chance que l'activité tuilerie continue .Il semblerait que les locaux aient servi d'abri aux bêtes.
On peut croire en regard de ce qui a été présenté à la vente aux enchères que cette tuilerie fut très prospère et la maison d'habitation que constituait l'espace construit fut très grande
.L'inventaire des meubles l'atteste lors de la vente aux enchères de partage des biens .
L'article dans son intégralité en cliquant sur le lien ci-dessous