Vergezac

Vergezac est un petit village français, situé dans le département de la Haute-Loire et la région d'Auvergne. Ses habitants sont appelés les Vergezacois et les Vergezacoises.

Située sur les plateaux qui dominent le bassin du Puy, à 1.015 mètres d’altitude, la commune de Vergezac, qui s’étend sur une superficie de 20,30 kms², comptait 429 habitants au dernier recensement. Mais son Maire depuis 2008, Monsieur Jean-Pierre TOURETTE, se réjouit d’une tendance qu’il estime être favorable. Il est vrai que Vergezac ne se trouve qu’à 14 kms de distance du Puy en Velay, soit entre 15 et 20 minutes seulement du centre-ville.

Le patrimoine de la commune, qu’il soit bâti ou naturel. Au centre de celui-ci, l’église de Saint-Rémy et les châteaux de Vergezac (12ème siècle) et du Thiolent (17ème siècle). Le village de Vergezac s’est d’ailleurs développé autour de son château, une construction fortifiée qui a été édifiée par Pierre de Queyrières.

L’église de Saint-Rémy et le château du Thiolent (domaine privé) sont classés monuments historiques. 

Château, y compris le portail d'entrée, sa grille, le mur d'enceinte, le parc et sa terrasse, ses trois escaliers, sa fontaine et son pigeonnier ; éléments intérieurs suivants : escalier en vis et escalier du 18s ; au rez-de-chaussée, vestibule et salle à manger ; au 1er étage, bibliothèque, grand salon, salon bleu, petit salon, chambres à la Vierge noire, à tête de femme, au miroir et porte à vantaux sculptés ; au 2ème étage, chambres bleue, rouge, jaune, chambre d'enfant, salle à manger et plafond du salon (cad. A 346 à 351, 625 à 627) : inscription par arrêté du 4 mars 1991

Historique :

Château dont la structure remonte à la fin du Moyen-Age, reprenant le type "compact" qui se retrouve souvent en Auvergne et dans le Velay. D'abord simple demeure sans fossés au 14e siècle, l'autorisation est donné en 1445 d'en faire une maison-forte avec fossés. Reconnu insuffisant, ce premier manoir aurait été remplacé au 17e siècle par un autre château plus important, pour en faire une habitation répondant aux goûts de l'époque : bâtisse à cinq tours, dont l'une crénelée avait aspect de donjon. Les baies ont été repercées. De 1767 à 1770 se tiennent les plus inmportants travaux de réaménagement, menés par l'architecte Jean-Claude Portal : comblement des fossés, décorations intérieures du nouvel escalier et des appartements, clôture du parc, plantations... La Révolution détruit le couronnement de la grande tour. L'intérêt de l'édifice réside surtout dans la qualité de son décor intérieur. Au rez-de-chaussée ont été conservées des salles gothiques voûtées. Le premier étage présente un ensemble de décors des 17e et 18e siècle typiques de la région (lambris, plafond à la française). Le parc, daté du 18e siècle, a conservé son tracé de l'époque classique.