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Par Papou Poustache
A l'heure ou on nous parle de catastrophes naturelles voici des faits qui se sont déroulés en 1951 le 16 Juin.
Des pluies torrentielles se sont abattues dans toute la France et bien sur en Auvergne à Prades.
1951 fut une année très maussade avec des catastrophes à répétition et des précipitations abondantes et des températures très basses, il a gelé le 24 Juillet en Normandie.(voir chronique météo de 1951 ) https://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1951
Revenons en au fait à 1h15 du matin la Seuge et tous ses affluents dévalaient les pentes du Gévaudan pour aller se jeter dans l'Allier en détruisant des ponts et constructions au village de Prades.
Dans la soirée du 16 juin, des orages d'une rare violence s'abattent sur la Haute-Loire. Dans ce début de week-end de fin de printemps, il est tombé quelque 76 mm de pluie sur le secteur de Prades. Une onde haute de près de 1,50 m déferle sur le village tandis que les trombes d'eau font tout déborder : la Seuge, le ruisseau de Besques et donc forcément l'Allier. Le déluge emporte un pont tout juste achevé et une huitaine de maisons.
La Seuge a subi le 16 juin 1H51 une crue d'une importance exceptionnelle, dont le maximum, d'après une première estimation, semblait de l'ordre de 3 mètre cube /s au km" de bassin .Ce chiffre, bien supérieur à ce que l'on prévoit généralement dans les ouvrages évacuateurs de crue des barrages de retenue, nous a conduits à faire une étude plus précise du phénomène.
La soudaineté de la crue et la brièveté de la pointe n'ont évidemment 'pas permis de mesure
directe. C'est la présence du barrage de Luchadou, sur la Seuge, qui a rendu possible une estimation du débit maximum grâce aux traces laissées par l'eau. D'autres renseignements proviennent des mesures pluviométriques ou des témoignages recueillis sur place.
Texte pris sur le lien ci-dessous
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