Saint Didier en Velay

Saint-Didier-en-Velay se situe dans le Massif Central à l’Est du Velay.

Elle fait partie de la Région Auvergne‐Rhône‐Alpes et se situe au Nord‐Est du département de la Haute‐Loire.

A plus petite échelle, Saint Didier‐en‐Velay se situe dans l’arrondissement d’Yssingeaux et dans le canton des Deux Rivières et Vallées. Elle fait partie de la Communauté de Communes Loire-Semène.

D’une superficie de 2 633 ha, la commune compte 3 496 habitants.

L’altitude maximale se situe à l’Est du territoire au Grand Suc à 924 m d’altitude et l’altitude la plus faible se situe au niveau de la Semène, au Nord du Crouzet, à 630 m d’altitude.

L’altitude moyenne est de 780 m.

Saint Didier‐en‐Velay est caractérisé par un territoire majoritairement agricole et des espaces boisés. Des vallons marqués par la présence des cours d’eau caractérisent le territoire avec la rivière la Semène et ses affluents comme le ruisseau de la Genouille, Les Blanchons, La Péchoire, La Frédoire, Le Logeron ; le ruisseau la Gampille et le ravin de Michalon.

L’urbanisation est représentée par le bourg et des hameaux dispersés sur l’ensemble du territoire communal.

Le bourg originel de Saint Didier‐en‐Velay se caractérise par un noyau médiéval caractérisé par des rues piétonnes en pavés, du bâti ancien en pierres, parfois en briques.

La commune présente des hameaux répartis sur l’ensemble de son territoire :

    La Rullière

    Le Grand Roure

    Le Crouzet

    Pleyne

    Le hameau des Mâts

    Les Petites Rossanges

    Les Grandes Rossanges

    Montméat

    Montcoudiol

    Le hameau du Prège

Monument Historique
Inscription aux Monuments Historiques par arrêté du 15 juin 1954.

L’église dont l’ossature du XI^e siècle possède des chapiteaux originaux, représentation des péchés capitaux, est des plus originale. A noter une représentation rare du blasphémateur dans une console. Une chapelle abandonnée, au premier étage du clocher, dont le thème du vice et de la vertu est exploité d’une manière naïve et touchante, ne fut pas finie de construire au début du XIV^e siècle.

Histoire
L’édifice, dont la construction primitive doit se situer entre 1159 et 1164, a par la suite été remanié à toutes les époques. La nef remonte au 12^e siècle pour une partie et au 14^e pour une autre. L’église est pourvue d’un seul bas-côté, au nord. L’avant-choeur et l’abside sont des constructions respectivement du 18^e et du 19^e siècle. Les chapelles latérales ont été ajoutées à l’époque gothique. Le clocher, surélevé avec retrait par rapport aux murs primitifs de l’ancienne tour du château, renferme au premier une chapelle seigneuriale du 14^e siècle et porte une couverture du 19^e siècle chargée d’ornements en zinc. Flèche gothique. Dans la nef, la partie romane s’orne de chapiteaux historiés (têtes grimaçantes, homme accroupi les mains sur ses genoux, anges).

Périodes de construction :
12^e siècle, 15^e siècle, 17^e siècle, 19^e siècle