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Il ne reste plus rien de la gare de Fix il y a quelques années j'ai eu l'occasion de faire quelques photos que vous trouverez dans l'article mais également quelques photos anciennes.
Quelques mois avant sa destruction totale.
La gare a été rasée en 2012
Accident sur la ligne en 1896 le 13 Juillet
Accident de chemin de ier
Une véritable catastrophe s’est produite mardi à Saint-Georges d’Aurac (llaute- Loire). Le spectacle de la catastrophe est vraiment effrayant. Sur cent cinqu intc mètres les rails sont enlevés et tordus. Un train de quatorze voitures est encore sur place, quatre ont suivi la machine et ont été rejetés emarrière. Neuf wagons ont été en partie Broyés. L’un d’eux est complètement réduit en morceaux. Les quatre cadavres sont étendus dans la maison d’ccole et clans le bureau de poste. Ce sont ceux de Mme Davin, sage- femme à Paris: M. Barthélemy, charcutier, à Langeac; M. Boulanger, chef cantonnier, à Langeac ; M. Decouçant,à Clermont-Ferrand. Les blessés sont : M. Frugères, Mlle Madeleine de Chantenges ; M. Rodicr, soldat au 36 e d’artillerie, qui,lorsqu’il a été retiré des décombres, a manifesté des signes de folie. Rodier était entre deux cadavres ; il lut retiré par M.Mazel, suppléant facteur, qui faillit être écrasé dans les décombres. Rodier sauta au cou des gens qu’il trouva sur son passage, quoique gravement contusionné ;M.Davin, voyageur de commerce à Paris, dont la femme a succombé aux suites de la rupture (Je la colonne vertébrale ; Mme et M. Champagnoc,lieutenant de vaisseau ; Mme Lassagne, de Langeac; M. Fabre, de Vergezac (Haute-Loire); M. Farigoule, la fille de M. Fabre, de Vergezac ; M. Gauthier (Joseph), Mme et M. Roux, du Puy : Mme Julie Cardonal, du P u y, et d’autres. Les personnes les moins grièvement blessées ont pu se rendre à leur domicile ou dans des hôtels, où elles n’ont pas laissé leurs noms. Les dégâts matériels sont très importants, Ils sont estimés à plus d’un million. Le parquet de Brioude est sur les lieux, il a constaté que les responsabilités incombaient particulièrement au service de la voie dont le mauvais état est flagrant. Nouveaux détails On télégraphie de Lyon : Voici les détails parvenus à Lyon, sur la catastrophe de Saint-Georges-cl’Aurac (Hau te-Loire). Le train de voyageurs n° 5282 était parti, à quatre heures trente-sept, du Puy, avec neuf voitures, dont une de première classe et une de deuxième classe. C'était, avec les marchandises, un train assez chargé. Aussi avait-on dû mettre une deuxième machine pour convoyer le train jusqu’à la gare de Fix-Saint-Geneys.
Rien d’anormal jusqu’à la gare cle Rougeac ne s’était produit. Le train est parti de cette dernière gare à cinq heures cinquante-huit, c’est-à-dire avec deux minutes de retard. C’est à trois kilomètres de cette gare et à quatre de celle de Saint-Georges-d’Aurac que l’accident s’est produit. Comment? C’est ce qu’on ignore encore. On suppose que le mécanicien aura voulu rattraper les.deux minutes de retard qu’il avait. Il aura lancé à une vitesse exagérée son convoi sur cette ligne en pente à cet endroit de 0.020 millimètres par mètre. Un essieu des premières voitures se sera rompu et cette rupture aura amené le serrement des freins, puis dans l’arrêt brusque du train avec la vitesse acquise, les voitures se seront violemment entrechoquées, se brisant, montant les unes sur les autres. Sur les lieux de la catastrophe, le spectacle est des plus émouvants. L’arrière d’un wagon est en travers de la voie, tandis que l’avant pend le long du remblai. Partout, un amoncellement de planches brisées, d’essieux, de roues, sur une longueur de plus de deux cents mètres. Les rails sont complètement enlevés. Des wagons ont roulé dans les champs qui bordent la voie. De l’amas de décombres épars sur la voie, on a retiré les cadavres de Quatre voyageurs.
Le Puy. — Dimanche soir, à six heures, le train partant du Puy à 4 h. 45 entrait enj gare de Fix-Saint-Geneys, lorsqu’une loco-' motive isolée partie delà gare de Darsac, pour se rendre au dépôt de Langéac, tamponna violemment le fourgon d’arrière du train arrêté. ! Plusieurs voitures furent jetées hors des rails, et une cinquantaine de voyageurs furent contusionnés. ! | Un soldat qui s’en allait en permission, a eu la mâchoire inférieure brisée. I L’accident est dû à ce fait que le tunnel précédant immédiatement la gare de Fix- Saint-Geneÿs était rempli de la fumée laissée par la machine du train de voyageurs, ce qui empêcha le mécanicien de la machine isolée d’apercevoir à temps le fourgon tamponné.