Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com

un village abandoné Chamalières commune d'Azerat

Aujourd'hui visite d'un village abandonné de la commune d'Azerat

Ce village comptait 18 Habitants en 1872

Dans l'article vous découvrirez une anecdote sur le Loup Garou de Chamalières, les plans napoléoniens de 1829, le plan cadastral de 1961,un peu de géologie et un peu d'histoire.

un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
Chamalières en 1872

Le village comptait 7 feux et 18 habitants

un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
Plan cadastraux

Plan Napoléonien de 1929 ou le village n'apparait pas et plans de 1961

un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
Anecdote

SAMEDI 6 MAI 1950

2

LC LOUP-GAROU ET SA BANDE

Puis, un jour de février 1942, j’ai cette surprise de recevoir par la poste des nouvelles de ce Liancade. La lettre vient de Lindes, — c’est au-dessous d’Auzon, en amont de Brioude.

J’habite le petit village de Lindes, situé sur le territoire de la commune d’Azérat, rive droite de l’Ailier, où je suis né il y a cinquante-cinq ans et que je n’ai jamais quitté. J’exerce la profession de cultivateur, comme tous mes aïeux, et si je ne suis guère cultivé, j’éprouve cependant un grand plaisir à lire ceux qui, connaissant la grandeur et les misères de la vie paysanne, honorent leur pays et s’honorent eux-mêmes en la faisant connaître à ceux qui l’ignorent... La lettre prend très vite un joli naturel. M. Alexandre P... désire me communiquer ce qu’il sait de Liancade. D’abord, à quelle époque vivait-il ? Liancade était sûrement vivant en 1826, car à cette époque ma grand’mère paternelle, que sa mère tenait dans ses bras, ne marchait pas encore et reçut une pomme comme cadeau de l’homme aux loups. Sa maman, craignant que l’enfant n’y mordît et ne fût victime d’un sort, prétexta avoir affaire à l’étable et, vivement, enleva la pomme avant que l’enfant y eût planté les dents. M. P... en vient ensuite à l’exploit le plus connu de Liancade. Du moins a-t-on voulu que fut de son fait ce qui arriva en ces vieux temps à Chamalières, commune d’Azérat : Là vivait mon trisaïeul, qui s’appelait comme moi (dans la famille, les mêmes prénoms reviennent toutes les deux générations), entouré de ses enfants — huit — et de ses cinq ou six valets. C’était en automne, au moment des vendanges. Liancade s’amène un après-midi et, entrant à la cuisine, demande des raisins. La patronne lui dit : « Allez en manger à la vigne », laquelle était à côté de la ferme. Mais cela déplut à Monsieur, et, sortant sans rien dire, il s’en fut au village voisin. Là, il déclara : « A Chamalières, je n’ai pas été bien reçu. On m’a envoyé manger des raisins à la vigne, comme si j’étais leur domestique. Pourtant, il y en avait à la maison, car j’ai vu une des servantes qui rentrait avant moi avec un plein panier sur la tête. Laissez faire, tout le monde sera content. » Or, quelques jours plus tard, le troupeau de moutons de mon trisaïeul fut attaqué par les loups. Quarante moutons, brebis au agneaux furent égorgés. Mais, chose surprenante : dans le troupeau, les enfants de mon trisaïeul, qui étaient mariés, avaient quelques bêtes parmi celles de leur père, et aucune d’elles n’eut de mal. Liancade fut accusé d’avoir envoyé ses loups et être l’auteur indirect de cette hécatombe. Cette croyance était ancrée dans l’esprit de la population, et si, il y a un demi- siècle, vous aviez parlé de Liancade à quelqu’un d’ici, il vous aurait répondu : « Liancade, l’homme qui menait les loups ; c’est lui qui fit abîmer le troupeau du père Alexandre. » Liancade suivait les bonnes maisons, particulièrement celles qui avaient des troupeaux. Partout, ou presque, il était reçu avec déférence et crainte. On le menait au charnier choisir le morceau de salé que l’on ferait cuire pour son diner. En partant, Liancade disait : « N’ayez pas peur de la « bétiune » ; vous n’avez d’ailleurs pas besoin d'aller coucher au parc. » Sa chienne

Lisette ne le quittait pas et montait aux échelles comme un chat. Pour ma part, je ne crois pas au pouvoir de Liancade de mener les loups. Mais mon père, qui est encore vivant et a vécu avec ceux qui ont connu le sorcier, n’est pas de mon avis. Le père de M. Alexandre P... a donc connu ceux qui ont vu Liancade de leurs yeux. Véritablement, ses anciens ont vu le Mène-Loups : ce ne sont pas seulement des histoires qu’ils contaient. Celle des raisins et du carnage devient beaucoup plus proche. Pierre Riondet, qui l’a publiée dans un journal local, la tenait d’un voisin, le père Gilbert. Ancien domestique de ferme, le père Gilbert la tenait, lui, du père de M. P..., son patron. Les sources sont donc les mêmes. Et, à relire la rédaction de Pierre Riondet, on voit très bien comment travaille l’imagination. Dans le souvenir du père Gilbert, naturellement, des parties se sont estompées. Quand il raconte, il est donc amené à faire des raccords ; mais, naturellement aussi, l’esprit les fait en se servant des éléments les plus à portée, les plus traditionnels. De la sorte, ce sont les parties les moins marquantes qui prennent Faccent le plus saillant.

Ainsi, Liancade, passant par Chamalières, avait simplement vu une servante rapportant un panier de raisins. Le conteur — ou le rédacteur — le montre rencontrant la maîtresse elle-même, ce panier plein de grappes sur la tête. Là, sur le chemin, il la prie de lui en donner. Comme ils sont triés pour être conservés sur la paille, elle, tout bonnement, l’envoie à la vigne, à deux pas d’ici. Désinvolture qui lui coûtera cher. Et ce n’est plus quelques jours après que Liancade fait égorger le troupeau par ses loups, mais dans la nuit même. Pour que ce soit plus beau, le conteur veut que, dès le matin, le valet se soit trouvé devant la boucherie. Enfin, de Lisette, la fameuse chienne, qui, pour aller se coucher dans la fenière avec son maître, montait aux échelles aussi souplement qu’un chat, il fait une paire de loups. Partout le coup de pouce, et surtout aux points défaillants, où a pu s’affaisser le souvenir. La lettre de M. P..., au contraire, sent non plus la légende qui cherche un effet, mais la relation proche d’une vérité plus telle quelle. Par là, elle porte témoignage. Elle le porte aussi par ses précisions qui rectifient le conte sur deux ou trois points. (Liancade s’appelait Jean, non pas Pierrounet ; ce ne serait pas à Chadriat, mais à Chausse qu’il promit aux maîtres toute sécurité pour leur troupeau...) Cette certitude sur des minuties, cette absence de romantisme forcent bien à regarder le récit de M. P... comme fidèle, même si l’on refuse de voir dans le carnage de la bergerie une conséquence de l’offense faite à Liancade. Il faut savoir avec quel scrupule de détails ces récits sont transmis, souvent dans les campagnes, surtout en ces bonnes familles qu’ils intéressent directement. _ . M. P..., peu de jours après, a récrit : Vous me dites de Liancade que c’était un forgeron originaire de Sainte-Catherme-du- Fraisse. Ça se peut, mais mon père dit que son grand-père, qui l’avait connu, disait en parlant de l’homme aux loups : « Liancade de vé Staquiaune. » Ce mot, en patois, difficile à écrire suivant sa vraie prononciation, équivaut à peu près .

Faits divers en 1923

LES FORÊTS BRULENT Dans la Haute-Loire

Brioude, 7 août. Télégr. Matin.

Le feu a détruit les bois de pins et taillis du plateau de Chamalières sur une surface de terres  d'Azerat et Agnat,

Minerai
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
Filon de la Bastide.Texte de 1863

 Près de la ferme de la Bastide, on aperçoit un affleurement barytique non loin d'un filon de quartz ; mais il n'est pas possible de déterminer sa direction ni son épaisseur, car il disparaît sous les terrains-meubles.

Il pourrait se faire qu'il fît partie du réseau de filons que l'on trouve aux environs de Chamalières, dont je vais parler maintenant.

Filons des environs d'Azerat.

A l'est du village d'Azerat, il règne une zone qui s'étend depuis Chamalières jusqu'à Triozon, où il existe un grand nombre de filons quartzeux, quartzo-barytiques et barytiques. Leurs directions sont bien diverses et elles semblent n'être assujéties à aucune loi déterminée. Cependant on peut dire qu'elles sont toujours parallèles aux vallées les plus voisines et aux faîtes des collines.

Plusieurs soulèvements ont effectivement affecté le sol des montagnes de la rive droite de l'Allier et l'ont fortement accidenté. Il n'est donc pas étonnant de voir les filons eux-mêmes courir en tous sens et suivre l'orientation suivant laquelle les roches ont été disloquées. Tous ces filons semblent du reste indépendants et n'avoir aucune relation entre eux. Cependant leur composition est à peu près analogue. Leur épaisseur est quelquefois considérable. La barytine et surtout le quartz sont très abondants et sont exclusivement les gangues qui remplissent les larges fractures où ces minéraux se sont déposés.

 

 

Histoire et archéologie
un village abandoné Chamalières commune d'Azerat
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost1
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article