Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
Moins connus que les parapluies de Cherbourg mais beaucoup plus efficaces contre la pluie.
Capitale historique du parapluie, Aurillac est à l'origine de plus de la moitié de la production française, ce qui représentait 250 000 unités en 1999, et fournissait 100 emplois. Cette industrie a subi plusieurs décennies de déclin à la fin du XXe siècle. Pour se renforcer, les fabricants de parapluie aurillacois se sont regroupés en 1997 au sein d'un GIE et d'un label, L'Aurillac Parapluie.
En fin d'article vous trouverez un complément d'information fourni par un autre producteur de parapluie.de Jean-Marc Dalbin
Le lien du texte ci-dessous
http://www.la-manufacture.org/lieux-histoire-affich.html
La légende veut que la Jordanne, rivière qui traverse notre ville millénaire, charrie des paillettes d’or. Cet or était échangé sur place contre du cuivre que rapportaient d’Espagne les pèlerins du nord de l’Europe revenant de St Jacques de Compostelle. Ainsi naquit dès le Moyen Age à Aurillac une tradition de batteurs de cuivre. A partir de ce cuivre, les artisans locaux réalisaient les pièces métalliques telles que le coulant, la noix, les aiguillettes, entrant dans la fabrication du parapluie. De leur côté, les éleveurs cantaliens qui allaient en Espagne vendre leur bétail, ramenaient de la toile de coton à partir de laquelle furent faites les premières couvertures. Tout était donc réuni pour faire d’Aurillac le berceau du parapluie.
Tout a commencé avec Alexandre Périer issu du pays de Marmanhac. Alexandre part sur les routes dès l’âge de 15 ans. Colporteur, marchand, rétameur, il devient ambulant de parapluies grâce à son cousin des Deux-Sèvres. De retour dans le Cantal en 1844, après avoir épousé Elisa Combadière de Saint Simon, il met à profit son idée de fabriquer des parapluies en terre aurillacoise. Il crée son atelier place de l’Hôtel de Ville avant de s’associer à Durand Lafon.
Dès 1862 l’entreprise emploie 130 ouvriers et 90 travailleurs à domicile. En 1877 il change d’adresse et s’installe derrière le Palais de Justice. En 1884 son associé le quitte et il crée une nouvelle société dénommée "Alexandre Perier et compagnie".
1898 : la construction de la fabrique de parapluies
Une quinzaine d'année après avoir créé son entreprise et pour assurer son développement, Durand Lafon et son épouse Thérèse Bois construisent en 1898 les deux bâtiments de La Manufacture qui vont devenir un des fleurons de l'industrie aurillacoise du début du siècle. Les bâtiments sont implantés au fond du jardin de la fabrique installée au 49 de l'avenue de la république en face de l'immeuble bourgeois donnant sur l'avenue dont ils sont également propriétaires.
L'architecture extérieure est caractéristique des constructions industrielles de la fin du XIXème siècle. Les matériaux utilisés pour la structure sont des poteaux en pierres volcaniques taillées pour la façade nord entre lesquels se trouvent les verrières, des encadrements de baies au premier étage de la façade nord et des façades sud et ouest alternant la brique pleine en terre cuite et la pierre volcanique taillée, des poteaux intérieurs en fonte supportant la structure, des planchers composites en acier de section en "I" et solivage bois, des tirants en acier consolidant la charpente à fermes en bois et une verrière en fer à T et simple vitrage.
Quelques messages gravés à la main sur les murs de la fabrique témoignent de la rudesse des conditions de travail. Avec autant d'espaces vitrés, il y faisait trés froid. Pourtant les concepteurs avaient installé un impressionnant système de chauffage à air pulsé découvert lors du chantier de reconstruction intérieure en 2007 et 2008. Chauffé dans des conduits en fonte de larges diamètres au coeur d'un four alimenté au charbon, l'air circulait dans des conduits carrés fait de briques et de platres, desservant tout le bâtiment sous le parquet. Un canal traversant le bâtiment principal de part en part dans le sous-sol assurait l'alimentation en eau.
L'âge d'or du parapluie et les premiers mouvements sociaux
A l'époque de la construction de la fabrique, Aurillac est leader dans la fabrication des parapluies. La ville compte plusieurs fabriques qui représentaient l'essentiel de la fabrication française. Dans un périmètre d'une centaine de mètres, quatre fabriques étaient installées. Il n'en reste que deux aujourd'hui : celle qui est devenue La Manufacture et un autre bâtiment transformé en logements.
Au début du XXème siècle, une soixantaine de personnes travaillent sur le site. L'accès se fait par l'avenue de la république au travers du jardin arboré situé à l'ouest des bâtiments. Le côté est où se situe les entrées actuelles des 2 et 4 impasse Jules Ferry sont en plein champ.
Le "pépin" vit son âge d’or et en 1900 le Cantal présente ses parapluies à l’Exposition universelle de Paris. Cette réussite s’accompagne de l’éveil de la conscience ouvrière pour les femmes qui travaillent à domicile pour un salaire de misère. La première grève en 1905 est un échec. Il faudra attendre 1914 pour qu’une importante grève permette d’aboutir à un accord.
En 1928, Aurillac comptait 250 ouvriers, 500 ouvrières à domicile pour une fabrication de 1.500.000 parapluies
Lien du texte ci dessous:
http://www.sauvagnat.fr/historique.asp?lang=fr&rub=historique
Issue de l'ancienne société Sauvagnat, SOFRAP, créée en 1986 devenue filiale de Sauvagnat Loisirs (parasols, coussins de meubles de jardin & balancelles) en 2004.
Fabricant de parapluies moyenne et haut de gamme complétées par une offre import, nos deux collections par an vous offrent une multitude de choix.
Une collection d'ombrelles et la réalisation de parapluies publicitaires permettent de répondre à toutes vos demandes, même spécifiques.
Nos produits sont visibles dans notre réseau de détaillants et de grands magasins, ainsi que dans nos dépôts de Paris et Lyon.
Le texte qui suit provient des archives du Cantal
Héritière d'une longue tradition aurillacoise, l'entreprise Sauvagnat fut le premier fabricant européen de parapluies dans les années 1970.
Son fondateur, Marcel Sauvagnat, naît le 4 août 1920 à Clermont-Ferrand. Après son enfance dans la capitale régionale, il suit sa famille qui vient de s'installer à Aurillac. Il a alors 17 ans. Il est étudiant quand éclate la guerre. En 1944 il entre dans le maquis à Tournemire et participe à des actions de résistance jusqu'à la fin de l'année 1945.
Son père meurt en 1946, lui laissant la responsabilité de l'entreprise de la rue des Forgerons. La fabrique de parapluie Bois, rachetée en 1933, emploie alors 8 salariés. De manière traditionnelle, la plus grande partie du travail se fait alors à domicile. Il en sera de même pendant des années. Cependant, petit à petit la surface des ateliers s'accroît pour accueillir les machines des piqueuses. Un nouvelle usine est construite, route de Tronquières, en 1955. L'extension continue et tout est finalement transféré route du Bousquet, dans le quartier de Baradel. En 1965, 150 personnes travaillent pour l'entreprise Sauvagnat.
La fabrication des parapluies met alors en oeuvre de nombreux fournisseurs un peu partout en France. Le fil, acheté à Lyon, est envoyé en Ardèche pour être mouliné. La toile est tissée en Alsace et à Lyon, puis teintée plus tard dans le Jura ou à Lyon. Marcel Sauvagnat décide peu à peu d'intégrer ces différentes étapes de fabrication à sa propre usine, ce qui permet de sécuriser les approvisionnements tout en développant l'emploi local. Elle devient la seule au monde dans sa spécialité à réaliser elle-même, de la matière brute au produit fini, chacune des pièces entrant dans sa composition, chacune des opérations nécessaires à sa fabrication.
En 1970, 650 personnes travaillent dans l'usine qui occupe 35 000 mètres carrés. La renommée de l'industriel cantalien est telle qu'en 1972, l'URSS fait appel à lui pour l'implantation d'une usine de parapluies à Moscou. En 1972 la production de l'usine représente environ 30 % de la production française. Peu à peu l'entreprise Sauvagnat diversifie cette production. En 1972 les parapluies ne représentent plus que 41,2 % de ses ventes. Elle fabrique aussi désormais des parasols et meubles de jardin, des meubles d'intérieur-extérieur en plastique, enfin des pièces plastiques techniques comme des bouchons de bouteilles de parfum.
En 1978, sur la route de Carlat, un grave accident provoque l'hospitalisation de Marcel Sauvagnat. C'est alors que pour la première fois l'entrepreneur se trompe dans l'acquisition d'une maroquinerie de Verdun. Cette erreur survient au plus mauvais moment. Les parapluies à bas coûts importés d'Asie envahissent le marché français. Ils sont acquis par les centrales d'achat des grands groupes, dont Sauvagnat était le fournisseur exclusif, au prix où l'usine cantalienne paie ses matières premières. L'usine qui doit licencier est alors bloquée par les grèves.
Le 26 mars 1979, la société Sauvagnat est mise en liquidation judiciaire. 750 employés se retrouvent au chômage. Marcel Sauvagnat, responsable sur ses fonds personnels, quitte Aurillac, en train. A 59 ans il n'a plus rien et ne retournera jamais à Aurillac.
Cette formidable aventure industrielle a tout de même laissé un héritage à l'industrie aurillacoise. La concurrence des parapluies bon marché poussa Sauvagnat à diversifier ses activités en se lançant dans la cosmétique et la parfumerie. La toute jeune société Auriplast créée avec cette ambition a alors comme premier client la prestigieuse... maison Chanel. En 2012, quelque quatre décennies plus tard, de par sa maîtrise des techniques d'injection plastique, d'assemblage et de galvanoplastie notamment, Auriplast garde la confiance des plus grands noms du secteur de la beauté : L'Oréal, Yves Saint-Laurent, Cartier, Coty Lancaster. Elle emploie environ 500 personnes. Issue de l'ancienne société Sauvagnat, la SOFRAP (Société Française de Parapluies), créée en 1986, fabrique toujours des parapluies et emploie une trentaine de salariés.
Et que reste il dans la cité Géraldiene de cette saga du parapluie...l'entreprise Piganiol..et longue vie à elle.....et à la plus part de nos anciennes ouvrières. ....mais la ville D'Aurillac devrait avoir son musée du parapluie. ...à l'heure où les métiers d'antan font recette dans le tourisme intelligent ......
Une anecdote....Le parapluie de berger..fait de toile de blouse de paysan épaisse et avec des baleines en jonc et des aiguillettes en cuivre....ce fameux parapluie que les Pyrénées nous envient est né à Aurillac...et on l'appelait COMPTEFIN.....car pour différencier les toiles de base qualite et les supérieures ....on avait tissé à l'extrémité des pieces de tissu des fils en sur épaisseur. ....et pour savoir si le tissu était de qualité. ..on Comptait fin les fils aux extrémité de la pièce de tissu.......à l'origine ce parapluie de berger avait 9 baleines....pour la solidité compte tenu du poids de la toile. ....et baleine en jonc car souple, résistant, et produit localement.....
Enfin l'usine 49 av de la république je l'ai bien connue car nous avons déménagé à sistrieres quand j'avais 15 ans. .....c'est la qu'il fallait faire ce musée !!! Je me souviens de mon père rechargeant la chaudière tous les dimanche soir pour essayer en vain de chauffer ce bâtiment atypique .....mais si froid l'hiver.....mon père avait même créer une pièce cal feutrée pour que les piqueuses puissent travailler l'hiver.......autre temps.....
Cher monsieur l'entreprise dalbin faisait 100.000 parapluies en 1998...la Soprap 130.000....je doute que Piganiol n'en faisait que 20.000.....je pense que mon chiffre de 350.000 en 1996 est le bon.....
Enfin j'aurais plaisir que vous citez André Débladis. ..ancien cadre commercial de Marcel Sauvagnat qui a remonté la Sofrap avec mr vermeille son chef d'atelier et à apporte beaucoup en terme de créativité dans les années 1970-2000.......l'histoire du parapluie ne se résume pas....à une seule famille.....merci
Lien du texte ci-dessous
Histoire http://www.piganiol.fr/histoire_fr.html
Piganiol Parapluies est une entreprise française fondée en 1884, spécialisée dans la fabrication de parapluie. Elle est basée à Aurillac, capitale française du parapluie dans le Cantal en France. La société Piganiol est la plus ancienne fabrique de parapluies encore existante à Aurillac.
Société Piganiol http://www.piganiol.fr/histoire-2009_fr.html
J.B Poignet crée sa société en 1884 et emménage au 16 rue des Fossés à Aurillac.
Parmi les employés figure un jeune bachelier Jean Delort, qui occupe les fonctions de comptable.
Jean Delort fonde en 1896 la Société des Secours Mutuels des Ouvriers et Employés en Parapluies d’Aurillac.
En 1911 il s'associe à J.B. Terrisse et prend la succession de J.B. Poignet.
Gendre de Jean Delort, René Piganiol entre dans la société en 1928.
Durant 3 ans il occupera tous les postes de la fabrication car selon lui « on ne peut commander et demander aux autres ce que l’on ne sait pas faire ».
Il succède à son beau-père à la tête de l'entreprise en 1931.
Fils cadet de René, Henri Piganiol, HEC, rejoint la société en 1949 et devient associé en 1953.
Après un agrandissement de l'atelier de la rue des Fossés, il construit en 1968 l'usine actuelle au 9 rue Ampère à Aurillac.
La société emploie alors une cinquantaine de salariés et produit 250 000 parapluies par an.
1974 JEAN PIGANIOL, 4ème GÉNÉRATION Fils d'Henri, il rejoint l’entreprise en 1974 et succède à son père en 1987. Il lance en 1988 la société Piganiol Diffusion qui deviendra la SA Piganiol.
Il adjoint un atelier de sérigraphie pour développer le parapluie publicitaire. Il étend les ventes à l'export notamment sur le marché japonais.
Après plusieurs années de collaboration aux côtés de son mari Jean, Martine Piganiol entre officiellement dans la société en 1984 et prend en charge le secteur de la création.
C'est sous son égide que les parapluies Piganiol deviendront un véritable accessoire de mode.
Les clients japonais, avides de parapluies français, retrouvent dans ses créations le goût français.
Fils de Jean, il rejoint l’entreprise familiale en 2003, au poste de Directeur Commercial. Sa première tâche sera de repenser le système informatique de gestion de production.
Il crée au sein de l'entreprise un atelier d'impression numérique innovant et met en place la découpe laser assistée par ordinateur.
A cette occasion, Jean Piganiol publie un livre "Aurillac, Berceau du Parapluie, 125 ans d'histoire des parapluies piganiol".
L'entreprise reçoit du Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, le label Entreprise du Patrimoine Vivant.
Reportage sur une entreprise de parapluies implantée à AURILLAC depuis 1852.Le directeur commercial évoque les différentes étapes de la fabrication d'un parapluie qui intègre à la fois le textile et la partie métallique. L'usine regroupe les ateliers, tous très modernes, de teinture, d'impression, de métallurgie et la confection. L'impression sur tissu se fait à l'aide d'une machine qui permet d'augmenter la production. L'usine emploie plus de 400 personnes. Une fois terminé, le parapluie est livré sur le marché français et le marché commun.