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L'un des plus grands sanctuaires de l'empire romain d'Occident situé au sommet du puy de Dôme.
Voici quelques textes sur ce site
Texte pris sur
Conseil général du Puy de Dome
Un temple du milieu du IIème siècle
Découvert à la fin du XIXème siècle à la faveur de la construction de l'observatoire météorologique au sommet du puy de Dôme, le temple de Mercure a fait l'objet de plusieurs campagnes de fouilles. Les plus récentes* ont permis de situer le début des travaux de construction de cet édifice dans le deuxième quart du IIème siècle de notre ère.
Une architecture originale
L'architecture du temple de Mercure associe des traits classiques (vaste pronaos) à des caractères gallo-romains (cella carrée bordée d'une galerie sur trois côtés). Par sa composition architecturale, ses dimensions (3 600 m²) et l'organisation de son accès par des terrasses étagées qui s'adaptent remarquablement au relief du puy de Dôme, cet ensemble monumental peut être classé parmi des plus importants sanctuaires de pèlerinage de l'empire romain d'Occident.
De riches matériaux
L'ensemble du temple visible aujourd'hui est construit en grands blocs de trachyte, provenant du cratère du Kilian situé près du col de Ceyssat. Cette roche éruptive est de faible densité et ne résiste ni à la flexion ni aux effets du gel. Les blocages et les moellons appareillés sont de petits blocs de pouzzolane rouge provenant du Petit puy de Dôme et du Nid de la Poule. De nombreux éléments de décoration et de placages, trouvés lors des fouilles, sont en marbre. La toiture du temple était constituée de feuilles de plomb clouées sur une solide charpente de bois.
Un premier temple, au Ier siècle
Un temple du milieu du Ier siècle après J.C. était probablement situé au nord des vestiges actuels du grand temple. Ce monument fut démantelé au moment de la construction du grand temple de Mercure, comme l'attestent de nombreux remplois trouvés lors des récentes fouilles. D'autres éléments en arkose appartenant à cet édifice ont aussi été trouvés, au nord-est des vestiges actuels, lors des fouilles du début du XXème siècle. La question de l'attribution à ce premier édifice de la sculpture colossale de Mercure de Zénodore se pose. Elle est mentionnée par Pline l'Ancien qui indique qu'elle a été commandée au sculpteur grec Zénodore pour le compte de la cité des Arvernes. Cet auteur ne donne aucune précision sur la localisation de cette statue.
Lien du texte ci-dessous
Il a été construit au milieu du IIe siècle ap. J.-C., au sommet du site exceptionnel du puy de Dôme, à 1435 m d'altitude. Il s'agit de l'un des plus grands sanctuaires de montagne de l'occident romain.
Le temple a été construit sur un podium puissant, à l'abri la butte sommitale, dans la pente sud aménagée en plusieurs niveaux de terrasses. Les pèlerins pouvaient s'y reposer, plusieurs volées d'escaliers devant être gravies pour accéder au lieu de culte.
Son architecture associe des traits gaulois et latins. Elle est caractérisée par une cella carrée, bordée par une galerie sur trois côtés et sur le quatrième, par un pronaos flanqué de deux salles. On y pénétrait par un escalier monumental bloqué par deux massifs, depuis la terrasse supérieure du sanctuaire.
Les pèlerins accédaient aux terrasses méridionales par l'escalier d'accès de l'angle sud-est. La circulation intérieure était réservée aux officiants.
Depuis le col de Ceyssat où s'était développée une agglomération en bordure la voie d'Agrippa, les pèlerins accédaient au temple par le sentier dit "des Muletiers", jalonné de lieux de culte secondaires.
Le temple de Mercure était ainsi loin d'être un monument isolé. Ouvert à l'est sur la capitale et vu depuis la ville, il participait au premier plan à la mise en scène cultuelle d'Augustonemetum.
Lien du texte ci-dessous:
Un temple du milieu du IIème siècle Découvert à la fin du XIXème siècle à la faveur de la construction de l'observatoire météorologique au sommet du puy de Dôme, le temple de Mercure a fait l'objet de plusieurs campagnes de fouilles. Les plus récentes* ont permis de situer le début des travaux de construction de cet édifice dans le deuxième quart du IIème siècle de notre ère.
Une architecture originale L'architecture du temple de Mercure associe des traits classiques (vaste pronaos) à des caractères gallo-romains (cella carrée bordée d'une galerie sur trois côtés). Par sa composition architecturale, ses dimensions (3 600 m²) et l'organisation de son accès par des terrasses étagées qui s'adaptent remarquablement au relief du puy de Dôme, cet ensemble monumental peut être classé parmi des plus importants sanctuaires de pèlerinage de l'empire romain d'Occident.
De riches matériaux L'ensemble du temple visible aujourd'hui est construit en grands blocs de trachyte, provenant du cratère du Kilian situé près du col de Ceyssat. Cette roche éruptive est de faible densité et ne résiste ni à la flexion ni aux effets du gel. Les blocages et les moellons appareillés sont de petits blocs de pouzzolane rouge provenant du Petit puy de Dôme et du Nid de la Poule. De nombreux éléments de décoration et de placages, trouvés lors des fouilles, sont en marbre. La toiture du temple était constituée de feuilles de plomb clouées sur une solide charpente de bois.
Un premier temple, au Ier siècle Un temple du milieu du Ier siècle après J.C. était probablement situé au nord des vestiges actuels du grand temple. Ce monument fut démantelé au moment de la construction du grand temple de Mercure, comme l'attestent de nombreux remplois trouvés lors des récentes fouilles. D'autres éléments en arkose appartenant à cet édifice ont aussi été trouvés, au nord-est des vestiges actuels, lors des fouilles du début du XXème siècle. La question de l'attribution à ce premier édifice de la sculpture colossale de Mercure de Zénodore se pose. Elle est mentionnée par Pline l'Ancien qui indique qu'elle a été commandée au sculpteur grec Zénodore pour le compte de la cité des Arvernes. Cet auteur ne donne aucune précision sur la localisation de cette statue.
Une agglomération antique au col de Ceyssat Construit à 1 432 m d'altitude au sommet du puy de Dôme, le temple de Mercure devait être visible depuis la capitale de cité d'Augustonemetum (Clermont-Ferrand). Les recherches menées entre 1999 et 2003 par l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand** ont apporté un nouvel éclairage sur l'environnement du temple de Mercure. En effet, elles ont mis en évidence le développement, entre le Ier et le IIIème siècle, d'une agglomération secondaire autour du col de Ceyssat. Située au point le plus élevé de la voie d'Agrippa (axe reliant Lyon à Saintes), cette agglomération associait des activités cultuelles et funéraires et servait de relais routier pour permettre aux pèlerins qui se rendaient au temple de Mercure de faire une halte, ce monument étant relativement éloigné du chef-lieu de cité, Augustonemetum. De là, ils accédaient au sommet du puy de Dôme.