Quelques commentaires
Alors moi j'ai connu les petites bottes de foin !! Que je rangeais sur la remorque et que je déchargeais et empilais dans la grange qui est aujourd'hui notre gîte ! De bons souvenirs même si c'etait difficile !
Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com
La nostalgie n'est forcement pas une bonne chose car je pense que la vie à la campagne était plus rude mais quelques fois je me demande s'ils ne vivaient pas mieux.
Et pourtant toutes les photos qui sont dans cet article je les ai vécues.
Dans mon village à Charbonnier il y avait le Régis qui travaillait comme sont représentés sur les photos toutefois lui avait un cheval de trait et non des bœufs.
Mais aux environs d' Anzat le Luguet, lors de mes vacances d'été à faire les foins, en 1965 j'avais douze ans, nous avons fané un champ avec les bœufs car le tracteur s'enlisait.
La première année je suis allé au village de Saroil je dormais dans la cuisine dans un lit qui était comme un placard dans les murs le coin était fermé par un rideau.
Ils ne parlaient quand patois je n'ai pas mis longtemps à les comprendre mes racines latines (Sardes) mon bien aidé il faut dire que mes parents eux aussi ne parlaient qu'en patois mais de là bas.
Nous faisions les foins en famille je me rappelle lors du fauchage le grand -père avec la faux faisait le tour des rochers pendant que le tracteur fauchait le reste.
Nous tournions le foin au râteau en bois avec les dents en frêne et puis quand le foin était sec nous faisions des andins pour que la botteleuse puisse le ramasser facilement.
Nous avons également moissonné à la main moi je faisais les pignons en prenant soin de toujours mettre le grain au milieu, car faire les gerbes à la faux c'était tout un art les hommes fauchaient et les femmes liaient en prélevant dans la gerbe une liasse de paille qui allait servir de lien..
J'ai souvenir un jour ou nous fauchions le pré au bord du Bave avoir pêché à la main (c'était la première fois) le patron avait mis dans son chapeau une dizaine de truites c'était un rite chaque fois qu'il fauchait ce champ il prélevait quelques truites une fois par an.
Puis l'année d'après je suis allé au village de Sagne là je plongeais encore plus dans l'Auvergne profonde j'étais dans une famille composée du patron il s'appelait Jules de sa sœur et de sa mère c'étaient les seuls habitants du hameau.
Le village le plus proche avec une dizaine d'habitants s'appelait Lastauves.
Et la commune c'était Anzat le Luguet
Pas de salle de bain je crois que je ne devais pas me laver souvent j'ai du mal à me souvenir
La ferme au fond d'une cour on passait devant deux bacs taillés dans des troncs avec une fontaine qui nous fournissait une eau fraiche que je buvais.
Je me souviens de la soupe dans le bol au pain trempé à laquelle on y rajoutait de la crème le soir on ne mangeait que cela.
Quand j'étais couché j'entendais la famille prier à voix haute.
Le boulanger qui venait de Blesles ne passait qu'une fois par semaine et les grosses tourtes de pains étaient stockées dans la cave.
Quand je partais garder les vaches ma patronne me préparait la musette avec une bouteille d'eau du pain et du chocolat (il attendait pas quatre heures ) et une pomme.
Il y avait une cinquantaine de vache elles avaient toute un nom (Marcade,Barade,Noiraude ect;;) et le chien les connaissait toutes si on lui disait "passa daré la nigre "il ne se trompait pas il allait bien vers la nigre(c'était une vache qui avait été croisée Salers et Hollandaise elle était toute noire.
Le chien Chouquette je crois qu'il s'appelait c'était mon seul ami pendant les deux mois.
Pendant la garde je ramassais les framboises et les Airelles que j'apportais à la maison les patronnes me les transformaient en gâteaux.
Il y avait aussi des coulemelles et des noisettes beaucoup de noisettes que je mangeais toutes fraiches.
Pour les lapins je coupais des branches de frêne je donnais de" la feuille au lapin" comme ils disaient.
Quand je suis retourné dans mon village natal j'étais triste plus de chien plus de vache certaines étaient très affectueuses c'est bête à dire mais c'est comme ça.
Ces années passées à garder les vaches comme on disait mes parents ne me les ont pas imposées c'était notre choix pour pouvoir se payer notre mobylette dès qu'on aurait eu quatorze ans et je n'étais pas le seul dans le village à faire ce choix mon frère était allé à Jassy vers Saint Alyre,d'autres allaient à Ardes,Boutaresse, Auzolles et certains restaient dans les fermes du bas (Moriat,Auzon,Beaulieu,Augnat,Charbonnier)
Je complèterai au fur et à mesure que les souvenirs remonteront à la surface.
Comme quoi ce ne sont pas des photos d'un autre siècle quoique si nous sommes au 21ème siècle autant pour moi.
Quand au village j'en ai connu beaucoup comme ceux représentés.
J’arrête vous allez croire que j'ai fait la guerre de 14...................................
En fin d'article vos commentaires
Nous sommes nombreux à être les descendants de ces paysans. L’odeur des foins coupés, le lait qui mousse dans le seau, les bœufs ou les chevaux fumants dans les labours, la moisson à la faux, les fêtes du battage, des vendanges ou de la « saint-cochon », les marchés où la paysanne vendait son beurre de baratte, les foires aux bestiaux, les veillées au coin de l’âtre, autant de souvenirs encore présents dans les mémoires, mais pour combien de temps ?
J'ai connu ça en Haute Loire. Mais nous c'était les chevaux qui tiraient le char de foin en vrac. On labourait aussi avec le brabant tiré par les chevaux. Idem pour les moissons. J'étais la plus jeune et je menais les chevaux, papa était sur la mach...Voir plus
bonheurs de notre jeunesse, mais, WC au fond de jardin , pas de lumière, araignée et papier journal.Bref, merveilleux souvenirs et la paille qui gratte
idem chez moi c etait comme ca la monter de grange
nous c etait sur la commune de vorey
Chez nous la cabane au fond du jardin avec papier journal vert:le Hérisson avec plein de bêtises ,j ai gardé mon humour depuis ce temps là ! ! ! Comme quoi!!!!!
Pour ceux qui avaient la cabane au fond du jardin le journal mais en plein air l'été c'était l'herbe et l'hiver la neige. On n'avait pas hémorroïdes.
c'était génial de faire les foins de cette façon dans les années 70 au dessus de La Bourboule au Pregnou c'était le super bon temps sa manque grave
Pas d'eau dans les maisons,corvée d'eau à la fontaine,l'été ok mais l'hiver....autre chose.....
J,ai connu ça à Arquejols en haute Loire dans les années 1953 des bons souvenirs
Je passais mes vacances en Auvergne, chez ma grande tante... Que de merveilleux souvenirs...j'ai connu ces chars à boeufs...du moins, chez nous, c' était des vaches..
Petit j'ai connu cela et j'ai participe aux fenaisons
avec des chars de foin en vrac et plus tard en bottes
Pour les chevaux. Et la batteuse ... cette photo
Reveille plein de beaux et chauds souvenirs .
Pas de nostalgie c'est bon voila tout.