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Visite de la Mine de La Rodde non loin du village d’Ally.
Qui eut cru que dans cette vallée perdue les gallo-romains iraient exploiter cette mine et pourtant ils y sont allés des vestiges datés au carbone 14* l’attestent cette mine fonctionnait en l’an 50 avant Jésus christ.
Une visite très instructive nous plonge tout d’abord 2000 ans en arrière puis au début du siècle dernier avec une exploitation plus moderne qui toutefois employait femmes et enfants.
De cette mine il ne reste que les bâtiments de la laverie et quelques galeries .
* La datation par le carbone 14, dite également datation par le radiocarbone ou datation par comptage du carbone 14 résiduel, est une méthode de datation radiométrique fondée sur la mesure de l'activité radiologique du carbone 14 (14C) contenu dans de la matière organique dont on souhaite connaître l'âge absolu, à savoir le temps écoulé depuis sa mort.
Le domaine d'utilisation de cette méthode correspond à des âges absolus de quelques centaines d'années jusqu'à, et au plus, 50 000 ans. L'application de cette méthode à des événements anciens, tout particulièrement lorsque leur âge dépasse 6 000 ans (préhistoriques), a permis de les dater beaucoup plus précisément qu'auparavant. Elle a ainsi apporté un progrès significatif en archéologie et en paléoanthropologie.
Une mine de plomb argentifère
Le puits principal s'ouvrait au fond d'une petite vallée à 850 m d'altitude. Les mineurs ont exploité les parties les plus épaisses du filon et/ou les parties les plus riches en sulfures. Des problèmes d'eau ont empêché d'exploiter trop profondément.
Il est maintenant très difficile de trouver à Ally, comme dans les autres mines de la région de Massiac, de beaux échantillons de stibine et autres minerais d'antimoine. Les beaux cristaux se trouvaient dans les parties épaisses et riches des filons, parties qui ont été exploitées. La plupart des galeries sont maintenant inondées ou éboulées. Mais les anciennes collections locales permettent de voir de très beaux échantillons datant de l'époque de l'exploitation
Les minerais d'antimoine sont connus depuis l'Antiquité. Trois origines sont proposées pour l'étymologie du nom antimoine. Selon la première hypothèse, ce nom viendrait des mots grecs anti et monos qui signifie jamais et seul , car l'antimoine et très souvent associé à d'autres métaux. La deuxième origine proposée viendrait de l'arabe al-uthmud , qui veut dire brillant , par référence à l'aspect brillant de la stibine. Enfin, on propose que ce nom viendrait d'un empoisonnement collectif de moines au Moyen-Âge, moines auxquels l'alchimiste Basil Valentin administrait de l'antimoine comme médicament. La stibine, minerai d'antimoine le plus fréquent, était appelé stibium par les romains, nom à l'origine du symbole Sb de cet élément.
Dans l'Antiquité et au Moyen-Âge, l'antimoine était utilisé pour des vertus médicinales (c'est un vomitif) et cosmétique (les premiers mascaras étaient à base de plomb et/ou d'antimoine). Les principaux usages actuels sont (1) les alliages plomb-antimoine et étain-antimoine qui servent pour les accumulateurs et les soudures, (2) des composés antifrictions, (3) des retardateurs de flammes à base d'oxydes d'antimoine et (4) l'industrie des semi-conducteurs.
L'exploitation minière : une activité naguère florissante (D'après Jean-Jacques Périchaud)
" Il est difficile d'imaginer que cette paisible et verdoyante région fut naguère le siège d'une activité minière intense, à l'origine d'un développement économique non négligeable, dont il ne reste plus que des vestiges épars, envahis par les ronces. L'exploitation minière régionale remonte à l'époque gallo-romaine. D'autres mines datent du Moyen-Age. Cependant, la grande aventure économique de la mine devait se développer au début du siècle dernier, s'épanouir au début du XXe siècle et perdurer jusqu'à ces dernières années à travers 3 types de minerais, répartis dans 3 secteurs géographiques différents du Haut-Allier, et durant 3 époques successives."
1ère époque : L'ANTIMOINE (début XIXe/1929)
2ème époque : LA FLUORINE (1927/1975)
3ème époque : L'URANIUM (1960/1990)
Et aujourd'hui, plus rien?
Pas tout à fait : 250 mètres de galeries gallo-romaines et fin XIXe sont à parcourir, accompagné par un géologue, à Ally :
Voir chapitre14 pour détail sur l'extraction du minerai
Ils en parlaient
L'ECHO DES MINES ET DE LA METALLURGIE Au bas de chaque montant est disposé un levier qui permet d'arrêter, de mettre en marche ou de retourner les arbresDemande en concession de mines. — Par une pétition en date du 24 mai 1890, M. Jean-Baptiste-Théodore Lassalle, propriétaire demeurant à Montluçon (Allier), rue de Clerinont, sollicite une concession de mines d'antimoine' et autres minerais connexes sur le territoire des communes de Mercosur et d'Ally, arrondissement de Brioude (Haute-Loire), et