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Eglise de Mercoeur

Eglise de Mercoeur

L’église paroissiale Saint Etienne à Mercoeur

La commune de Mercœur est située au nord-ouest du département de la Haute-Loire en limite avec le département du Cantal. Petite commune de 136 habitants, d’une altitude moyenne de 800 mètres elle constitue avec sa voisine d’Ally l’entrée nord du massif de la Margeride. C’est sur le territoire de ces 2 communes que se situe le premier grand parc éolien français qui comprend 26 éoliennes de 120 m de haut.

Cette terre a donné son nom à la grande famille des Mercœur. Le lignage des Mercœur apparaît dans une donation faite au Chapitre de Brioude en 911. Cette donation émane d’un certain Ithier et concerne l’église Saint Etienne du village de Mercœur. A début du XIe siècle, cette famille fut illustrée par Saint Odilon, l’un des grands abbés de Cluny.

Eglise de Mercoeur
Eglise de Mercoeur
Eglise de Mercoeur
Eglise de Mercoeur
Eglise de Mercoeur
Inauguration des travaux de restauration de l’église de Mercœur (43).

http://www.liturgiecatholique.fr/Inauguration-des-travaux-de.html

 

 

Vue de l'église de Mercoeur

L’église paroissiale Saint Etienne, qui fait partie du secteur pastoral de Brioude vient de vivre une restauration complète, et après 5 années de travaux est à nouveau rendue au culte.

Le bâtiment, de style roman, s’est progressivement transformé avec la réfection de la toiture en lauzes et des crépis extérieurs ; la reprise complète des enduits intérieurs et des peintures, en s’inspirant des décors et couleurs retrouvés ; le changement complet de l’éclairage, la pose d’un nouveau chauffage ; la restauration des vitraux…

Vue de l'église de Mercoeur 3

La paroisse a pris en charge, entre autres, l’achat de la chaudière et la restauration et l’électrification des lustres. Ces travaux décidés par la commune, qui a fait de gros efforts financiers pour mettre en valeur son patrimoine, ont été conduits avec beaucoup de sensibilité par M. François Desnier, architecte. Une collaboration très large s’est instaurée entre la municipalité, l’architecte, le clergé, la commission diocésaine d’art sacré et le conseil paroissial (dont la cheville ouvrière est M. Eric Notonier) pour arriver à un résultat qui satisfait totalement l’ensemble de la population.

Vitraux Mercoeur

A noter spécialement la restauration des lustres qui ont retrouvé leur beauté d’origine et leur fonction première d’éclairer l’édifice. L’un d’eux est orné de multiples fleurs de lys blancs en pâte de verre, les autres sont décorés de pampilles de verre rouge que l’on retrouve rarement dans ce type de lustrerie.

Lustres de Mercoeur

Lustres de Mercoeur 2

Deux belles statues de Saint Etienne (patron de la paroisse) et de Saint Leu (ou Loup), placées de part et d’autre de l’arc du chœur, complètent le décor du mobilier liturgique et rappellent la dévotion des paroissiens pour leurs saints protecteurs.

St Etienne et St Loup

La messe prévue pour cette inauguration, ce dimanche 26 juillet 2009, était présidée par Mgr Henri Brincard, évêque du Puy en Velay. Il était accompagné par le Père André Vallès, desservant et par le Père Pierre Escorbiac, auxiliaire. Mgr Henri Brincard a décerné

Saint Odilon de Mercoeur (961-1049)

Intermédiaire entre l’ici-bas et l’au-delà

 

odilon_de_mercoeur
 
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Le moine qui succéda à Saint Mayeul (910-994) à la tête de l’abbaye de Cluny est le promoteur de la « Paix de Dieu » et de la fête des défunts, le 2 novembre.

 

Issu d’une branche de la famille comtale d’Auvergne, Odilon de Mercoeur naît en 961 ou 962. Il entre au monastère de Cluny dans les années 990. Lettré, Odilon se voit confier l’éducation des jeunes oblats, devenus nombreux sous l’abbé Mayeul. Il sera désigné, dès 993, coadjuteur et successeur du saint.Le développement de Cluny sous son abbatiat (994-1049) marque la naissance d’une véritable Eglise dans l’Eglise : l’Ecclesia Cluniacensis. Elle constituera, au fil des ans, un vaste réseau monastique formé de prieurés, d’abbayes et de petites celles. Son action spirituelle, mais aussi temporelle, fit de lui l’un des plus grands personnages de la chrétienté, à l’égal des empereurs et des papes. Fulbert, le grand évêque de Chartres, avait surnommé Odilon « l’archange », à la vue des nombreux troupeaux dont l’abbé de Cluny était le pasteur.Une caractéristique du moine clunisien est qu’il apparaît comme le principal intermédiaire entre l’ici-bas et l’au-delà. Odilon est le promoteur de l’institution de la commémoration des fidèles défunts.Devant le climat d’insécurité engendré par les conflits entre seigneurs locaux et régionaux, il s’associe à d’autres ecclésiastiques dans le but d’arrêter ou de suspendre les guerres intestines qui étaient cause de grands maux. La « Paix de Dieu » se propagea d’abord activement, et Odilon mit en place dans son abbaye la liturgie de la clameur, c’est-à-dire de la plainte sacrée.Saint Odilon est peut-être le plus riche, humainement, des abbés de Cluny. La douceur et la bonté rayonnent de cette personnalité au tempérament pourtant nerveux, à la sensibilité suraiguë et à l’activité débordante. Son œuvre littéraire se compose essentiellement de deux Vies de l’impératrice Adélaïde et de saint Mayeul, de plusieurs hymnes liturgiques, et d’une quinzaine de sermons. La forme simple et spontanée de son enseignement fait preuve d’une sensibilité riche et véritablement mystique.

 

Tombé malade dès 1046, Odilon meurt à Souvigny dans la nuit du 31 décembre 1048 au 1er janvier 1049, à l’âge de 86 ans. Il sera canonisé dès 1055.

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