Auvergne historique
Lauriat
Extrait du site à Raymond Caremier pour en savoir plus cliquer sur les liens ci-dessous
Le château de Lauriat : au 18 e siècle, on y soigne la rage et on va même pratiquer une césarienne ...
Lors de son voyage en Auvergne en 1787/1788, Legrand d'Aussy raconte qu'il a rencontré un homme «Bienfaisant» dévoué à guérir les gens de la rage.
De toutes les parties de l'Auvergne, les malades accourent au Château de Lauriat pour recevoir le précieux remède. Ils sont logés et nourris par le maître des lieux qu'est Marc de Gouzel.
A sa mort en 1818, il transmet "son secret" à son ancien régisseur et confident Antoine Pialoux qui s'est retiré à Bournoncle Saint Julien.
La famille Pialoux va conserver la composition de ce breuvage qui devient un secret de famille. Au temps où Pasteur n'avait pas divulgué son traitement contre la rage, les malades viennent à Bournoncle Saint Julien.
Comme tout secret et la peur de devenir «enragé», des légendes naissent.
Ne disait-on pas qu'après avoir bu la potion des Pialoux, on ne devait par dormir pendant 24 heures et que les femmes du village se relayaient pour promener les malades afin de leur éviter de tomber dans le sommeil?
Pour apeurer les enfants, les mêmes femmes affirmaient que l'on achevait les personnes enragées en les étouffant entre deux matelas ...
Un médecin aurait même conduit son fils victime de la rage qui fut guérit par les Pialoux.
Antoine PIALOUX et Marie SABATIER, on eut recourt à cette pratique en novembre 1787 au château de Lauriat près de Beaumont.
Bien que la première césarienne avec survie maternelle eut lieu au XVIIIe siècle, par manque de connaissance biologique à cette époque les femmes mourraient dans les suites de cet acte.
Pratiquée par Joseph BRUN , Chirurgien de Brioude, l’enfant ne vécu que quelques heures. Sa mère ne survivra pas également.
Toutes deux furent inhumées au cimetière de Beaumont le 16 novembre 1787.