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Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com

Le Plateau de Gergovie

 

Le plateau de Merdogne est le site le plus communément identifié à celui de l'oppidum de Gergovia. À l'appui de cette hypothèse d'une part la toponymie – un lieu habité du nom de Gergoia est mentionné sur la pente orientale du plateau dès le Xe siècle –, d'autre part l'archéologie – le plateau est le site d'un vaste oppidum de 70 ha, densément peuplé au Ier siècle av. J.-C. comme l'attestent les fouilles majeures entreprises dans les années 1860 puis entre 1930 et 1950.

Trois campagnes successives de fouilles conduites en 1995-1996 et d'autres découvertes ont permis de valider la localisation et la topographie de l'ensemble de fossés mis au jour sous le Second Empire, de confirmer la présence d'un camp militaire romain et d'identifier les lieux comme ceux où s'affrontèrent César et Vercingétorix au printemps de l'an 52 av. notre ère.

Cette thèse vient d’être contestée par Maurice Rocher historien local à voir en fin d’article.

Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie

Le plateau de Gergovie est situé à 744 mètres d'altitude à 10 km au sud de Clermont-Ferrand. Le plateau offre un excellent panorama sur la chaîne des Puys, Clermont-Ferrand, la plaine de Sarliève avec le Zénith d'Auvergne et le puy de Sancy (massif volcanique des monts Dore), point culminant de l'Auvergne avec 1 886 mètres.

 

Ce plateau donne des points de vues remarquables sur Clermont Ferrand et le Puy de Dome  coté nord et sur Le Crest et la Roche Blanche coté sud.

Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie

BATAILLE DE GERGOVIE .

 

De 58 à 54 avant J.C, Jules César soumet une grande partie de la Gaule (Armorique, Aquitaine, Belgique). Il bénéficie de l’alliance de la puissante tribu éduenne ; les Arvernes et leurs clients restent dans l’attentisme. A la fin de l’année 53, alors que la situation semble paisible, une révolte éclate au cœur du pays. A sa tête se trouve Vercingétorix, un jeune aristocrate arverne âgé de moins de 30 ans, héritier de l’ancienne famille royale. Meneur d’hommes exceptionnel, il a une bonne connaissance de l’armée romaine et évite toute bataille rangée.

 

Ce serait sur plateau qu’aurait eu lieu la bataille de Gergovie

En l’an 52 avant J.-C., à la fin de l’hiver, ayant donné quelque répit à son armée après la prise d’Avaricum (Bourges), César décide de se diriger au cœur de la rébellion gauloise, « chez les Arvernes, vers la ville de Gergovie, en suivant l’Allier ». Ayant confié à son lieutenant Labienus quatre légions afin de marcher contre les Sénons et les Parisii, César dispose pour ses propres opérations de six légions et d’auxiliaires consentis peu après son départ d’Avaricum par ses « alliés » gaulois, les Éduens (des forces de cavalerie, ainsi que dix mille fantassins devant le rejoindre ultérieurement). Pour atteindre Gergovie, les troupes de César doivent franchir l’Allier. Mais le jeune Arverne qui dirige la coalition gauloise depuis le début de l’année 52, Vercingétorix, s’empresse de faire détruire tous les ponts et suit le fleuve face aux légions romaines afin de les empêcher de traverser. Ordonnant à son armée de continuer la marche, César dissimule en arrière une légion qui rétablit un pont sur le fleuve ; il rappelle alors ses troupes qui font demi-tour et franchissent l’Allier sans dommage. Vercingétorix ne peut dès lors que refuser un combat en plaine trop favorable aux Romains et presse la marche vers Gergovie…

Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie
Le Plateau de Gergovie

Édifie à Volvic avec la pierre locale

Voir

http://www.cpauvergne.com/2016/04/volvic-la-pierre.html

 

Ce monument de 26 mètres de haut, fut édifié sur le plateau de Gergovie selon la maquette de l’architecte clermontois Teillard, à la demande de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, et grâce à la participation de quelques personnalités de Riom.
Il est alors composé de trois colonnes, surmontées d’un trophée  (casque gaulois), et disposées sur un tumulus, le tout en pierre de Volvic. Le tumulus est ouvert à deux endroits (Est et Sud-Est). Une inscription est gravée sur la face ouest du monument, rédigée en latin par le docteur Girard dont la traduction est la suivante : «En ce lieu, le chef des arvernes Vercingétorix a infligé une défaite à l’envahisseur César».
Les gradins masquant le socle en maçonnerie sont aménagés en 1942 et une crypte remplace la chambre tumulaire.

A voir également

Texte du site

http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12306

Comment ne pas évoquer cette page glorieuse de nos antiques annales, qui prend place au sein de la guerre des Gaules, en 52 av. J.-C. ? Gergovie... C’est là que voici plus de 2000 ans, s’éveilla peut-être le sentiment national chez nos ancêtres, diront certains. A la voix de Vercingétorix, jeune chef arverne, des Gaulois des diverses nations de la Gaule font front commun contre le jusqu’alors invincible César et infligent une rude défaite à ses troupes

Trop tard, malheureusement. La plus grande partie de la Gaule était déjà réduite à l’état de colonie romaine. Mais, du moins, Gergovie fut le suprême sursaut. Là faillirent sombrer César et sa fortune. Et la Gaule, après une telle victoire, succomba en beauté.

C’est grand dommage que nos aïeux n’aient pas écrit. Nous n’avons sur ces luttes de géants qui se poursuivirent sans relâche pendant huit années, de l’an 58 à l’an 50 avant J.-C., que le seul témoignage de César. Mais cette extraordinaire épopée dont les Commentaires nous fournissent le récit, témoigne de l’ardeur de la résistance que le conquérant rencontra en Gaule. Aucun peuple ne se dressa avec plus d’énergie devant la politique envahissante des Romains.

En l’an 58 avant J.-C., des tribus helvètes ayant quitté leur pays pour aller s’établir aux bord de l’océan, avaient envahi la Gaule. César, qui venait d’être nommé gouverneur de la Gaule cisalpine et de la Narbonnaise, se précipita à leur rencontre et les força à retourner dans leurs montagnes.

Mais, presque en même temps, 120 000 guerriers suèves, conduits par Arioviste, ont franchi le Rhin et dévasté le pays des Eduens et des Séquanes (Bourgogne et Franche-Comté). César, appelé au secours, arrive avec ses légions, livre bataille ; et les Germains, battus, repassent le Rhin en désordre.

Lire la suite dans

http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12306

Gergovie en Haute Loire ?

L’histoire de France commence avec la fin de l’indépendance Gauloise en -52 avant notre ère, c’est ce qu’ont appris les plus âgés d’entre nous avec Gergovie, Alésia, et le fameux « Nos ancêtres les gaulois ». A cette époque, et depuis –118 av.JC, la limite entre nos départements d’Ardèche et de Haute Loire constituait approximativement la frontière entre les territoires soumis à Rome et la Gaule de Vercingetorix.

« Le site qui a vu se dérouler la célèbre bataille ne serait pas dans le Puy de Dôme, mais en Haute Loire, à Saint Maurice de Lignon »
Quand Baptiste Granjon m’a fait part de son hypothèse vellave sur la localisation de Gergovie, je suis resté circonspect. Cependant, je le quittai en emmenant « La guerre des Gaules» écrit par Jules César. Je découvrai un ouvrage très précis dans la description des paysages, des reliefs et même de la végétation, surtout quand il s’agit de narrer un événement militaire.

Il y est notamment décrit un périple hivernal qui, eu égard aux distances et aux temps de trajet confortent l’hypothèse vellave et est commenté par plusieurs historiens. En hiver 52 av. JC il y est relaté que Cesar arrive depuis le pays des helves (Ardèche) pour parvenir sur la frontière des Arvernes « en faisant écarter par le soldat la neige épaisse de six pieds »*  (1m80). Il ne reste que deux jours dans le pays, ordonne à sa cavalerie d’étendre ses courses aussi loin qu’il lui sera possible, afin de causer aux ennemis un plus grand effroi* , laisse le commandement des troupes au jeune Brutus, le rassure en lui disant qu’il ne sera pas absent plus de trois jours (pour aller chercher du renfort ?). Les choses ainsi réglées, il arrive en toute diligence à Vienne, sans y être attendu*. Les choses prendrons une autre tournure. Les troupes romaines et leurs alliés subirent une grande défaite, César ne reviendra pas, mais nous retiendrons que ce site est à trois jours aller-retour de Vienne, alors qu’il en aurait fallu beaucoup plus pour rallier le site officiel de l’actuelle Gergovie.

Le site de Saint Maurice de Lignon correspond à merveille à la description de Gergovie dans «La guerre des Gaules». Si aujourd’hui on accède au plateau de Saint Maurice de Lignon très simplement et rapidement par le gigantesque viaduc du Lignon, il n’en fut pas toujours ainsi. Jules César, remontant le cours du fleuve, s’est trouvé devant une forteresse naturelle constitué par les gorges de la Loire et du Lignon. Ses indications sont concordantes et certaines troublantes, vérifiables par Google Earth (localisation des ravins, des murailles…) Rappelons qu’à cette époque le Vivarais, le Velay et dans une moindre mesure le Forez constituent une zone stratégique.

Des événements et études d’historiens locaux rajoutent de la pertinence à cette hypothèse
– Le 27 janvier 1908, Jean Maisonnial, un agriculteur du village de Lapte (Haute-Loire), découvre en épierrant son champ, un vase brisé contenant 170 pièces d’or. Ces statères sont en fait des monnaies Arvernes, antérieures à la fin de l’indépendance de la Gaule.
– En 1948, un certain Chausse Vital publie un recueil sur Saint Didier en Velay intitulé «Actualité, Histoire, Tradition» où il attribue le nom des lieux dits « Champdolent » et « Bramard » à une bataille qui mis aux prises le chef romain Brutus avec les Gaulois de Vercingétorix. Celle dont nous parlions plus haut, relatée dans La guerre des Gaules ?

Vers une reconnaissance officielle ?
On écrit l’histoire qu’à partir du présent, je n’échappe pas à cette règle et suis tout d’abord un passionné d’histoire locale, amoureux de notre région. Je constate que Baptiste Grangeon avance de sérieux arguments mais pour faire entrer le Velay dans l’Histoire de France, il manque une étude « d’investigation » qui lancerait le débat. Personnellement je n’ai décelé dans l’hypothèse vellave de la localisation de Gergovie qu’une seule incohérence, alors que dans le Gergovie officiel elles sont « légions. »

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G
https://www.youtube.com/watch?v=Fb2X9jf6Hr8&t=27s
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G
bonjour.<br /> voici une étude sur la Loire et l'Allier qui pourrait vous plaire.<br /> http://www.gergovie-celtic-awards.com/index.php?id=160
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M
ce lieu doit attirer pas mal de touristes, je suppose ?<br /> merci!
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B
vous avez du vous régaler super explications trés belles photos merci papou bizzz a vous 2 !!
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