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Saint Géraud Saint patron d'Aurillac

St Géraud aurait été le Saint patron de L'Auvergne.

Ne trouvant aucune trace de ce titre je sais que malgré tout il a été patron d'Aurillac donc je vous ai fait un petit article avec les quelques documents que j'ai pu collecter.

Seule chose que je puis affirmer c'est qu'il était petit-fils de Gérard Ier d’Auvergne (800-841),

dont vous verrez la biographie en fin d'article

Saint Géraud Saint  patron d'Aurillac

Texte de Wiképédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9raud_d%27Aurillac

 

Géraud, ou aussi Guiral en ancien dialecte, qui portait comme son père le titre de comte (bien qu'Aurillac ne fût pas un comté), était destiné à mener une vie de seigneur conforme à son rang. On lui apprit donc le métier des armes, la chevauchée et l'art de la chasse au faucon. Grand, agile et de belle apparence, il était de santé fragile et on lui enseigna aussi le chant, la grammaire et les Saintes Écritures. Il étonnait les clercs qui paraissaient à la table de ses parents par l'importance de ses connaissances.

Il connaissait aussi le droit romain.

À la mort de ses parents, il se retrouva à la tête d'un domaine considérable qui s'étendait dans le Rouergue, et exerça toutes les fonctions d'un seigneur : il tenait son plaid, refusait de déléguer complètement sa justice à des officiers, ayant fait savoir à tous qu'on pouvait lui adresser directement des plaintes et des requêtes. Il assurait sa protection aux habitants en prenant lui-même la tête des équipées militaires destinées à réprimer les bandes armées venus des pays voisins. S'appliquant à vivre selon les Évangiles, il affranchissait les serfs en leur donnant la propriété de leur terre, accueillait les pauvres à sa table et s'efforçait de limiter la violence des guerres en s'en remettant au jugement de Dieu. C'est ainsi qu'on le vit avant un combat, dire à ses hommes de charger comme lui en tenant leurs armes le manche en avant, et tous les ennemis être pris de panique devant une telle assurance.

Il ne voulut jamais se marier, et dissimulait sa tonsure sous une coiffure qui indiquait sa qualité et qu'il ne quittait jamais ; en effet les seigneurs avaient gardé l'usage de porter les cheveux longs et les cheveux tondus étaient une marque de servitude. Un soir de chevauchée dans la Châtaigneraie, il avait reçu l'hospitalité d'un modeste paysan et fut saisi par la beauté de sa fille qu'il vit assis à la lumière de la cheminée. Le chroniqueur de sa vie dit qu'il fut tenté et ne succomba pas, mais rapporte qu'il revint plusieurs mois après pour demander le pardon à son père et doter sa fille.

Saint Géraud Saint  patron d'Aurillac

SAINT GÉRAUD D'AURILLAC

Article provenant du site de :

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2010/Saint-Geraud-d-Aurillac.html

 

Fondateur de l'abbaye d'Aurillac ( 909)

Gérault ou Gérard.
Son père le destinait à l'Église parce qu'il était fragile. Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes. Il fut alors parfaitement à même de lui succéder comme seigneur d'Aurillac.
Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l'Évangile après une tentative de mariage qui échoua. Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres. Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à jeun pour que le vin n'influe pas sur ses jugements. Il savait pardonner.
On raconte qu'ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre. Ils ne revinrent jamais car il n'y avait pas de lianes dans le forêt et saint Géraud le savait.
Saint Odon de Cluny nous a laissé la vie de saint Géraud.
Le bon Comte: Saint Géraud d’Aurillac ...sa mère a été canonisée par l'Église comme modèle de mère chrétienne: sainte Adeltrude... il est le véritable fondateur de la ville d’Aurillac... dans un siècle barbare, il mit tous ses soins à faire régner le droit, la justice, la charité envers les plus pauvres... (diocèse de Saint-Flour)

Illustration 'La vie de S. Géraud, comte d'Aurillac' (diocèse de Saint-Flour)
Voir aussi le site de l'Église catholique d'Aurillac, paroisse Saint-Géraud.
"Géraud d'Aurillac vécut de l'an 854 à l'an 909. Sa vie a été relatée par Odon, abbé de Cluny, qui en a fait le modèle chevaleresque du seigneur chrétien mettant sa force et ses richesses au service de la justice et des humbles. A la mort de ses parents, Géraud se retrouve à la tête d'un domaine considérable qui s'étend dans le Rouergue. Ayant fait savoir qu'on peut lui adresser directement des requêtes, il assure sa protection aux habitants. S'appliquant à vivre selon les Évangiles, il donne à ses serfs la propriété de leur terre, accueille les pauvres à sa table et s'efforce de limiter la violence des guerres. Il est déclaré saint par la voix populaire, l'un des premiers reconnus par l'Église sans avoir été martyr ni être rentré sous les ordres." (source: "Saint Géraud, une pierre vivante du diocèse de Saint-Flour" 11e centenaire de la mort de Saint Géraud)
"11 siècles de la mort de Saint–Géraud, dans son lieu de prédilection 'Cézerniac', actuellement Saint-Cirgues: Ni moine, ni prêtre, le Comte Géraud administrait ses terres étendues de Belmont-sur-Rance en Aveyron , jusqu’au Puy Griou dans le Cantal, en mettant en pratique sa haute idée de la justice, de la liberté et de la paix. Par dessus tout, rayonnait sa charité qui retentit en un message traversant 11 siècles. Il mourut aveugle à Saint – Cirgues, au milieu de ses terres, où se trouve encore le rocher en forme de prie-Dieu, d’où l’on peut contempler Lot, Aveyron et Cantal." (diocèse de Cahors)
En Auvergne, l’an 909, saint Géraud, comte d’Aurillac. Attentif aux indigents qu’il invitait à sa table et qu’il servait lui-même, habile guerrier, qui sut faire des vaincus ses amis, il vécut dans le monde une véritable consécration religieuse et accepta généreusement la cécité qui le frappa à la fin de sa vie.

Martyrologe romain

Saint Géraud Saint  patron d'Aurillac

Géraud avait perdu la vue sept ans avant le moment de sa mort, mais son regard était resté tellement animé qu'on ne s'en rendait pas compte.

Quand il sentit sa fin approcher, il fit prier Adalard, évêque d'Auvergne.

Au moment où il est mort, il séjournait à Cezeinac, église qui relevait de lui et qui était dédiée à saint Cirice.

Ce lieu n'est pas identifié avec certitude : certains auteurs pensent qu'il s'agit de Cézernac ou Cézens, d'autres de Saint-Cirgues.

Géraud est mort un vendredi, le 13 octobre 909. Son corps fut rapporté à Aurillac, comme il l'avait voulu, et il fut enterré le dimanche suivant proche de l'Autel de Saint Pierre dans l'église du monastère qu'il avait fondé.

Ce texte provient de Wikipédia avec toutes les réserves sur d'éventuelles erreurs d'interprétation .

Gérard 1er D'Auvergne

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_d%27Auvergne

Biographie

On ne sait pas quand Gérard fut nommé comte d'Auvergne. son prédécesseur Guérin est encore comte en 8341. Il est raisonnable de penser qu'il a été nommé par Pépin Ier, roi d'Aquitaine (814-838), fils de l'empereur Louis le Pieux et beau-père de Gérard2.

Pépin meurt en 838, laissant deux fils encore jeunes, Pépin et Charles, et Louis le Pieux confie le royaume d'Aquitaine à son dernier fils Charles. Une partie de l'aristocratie aquitaine en est mécontente, mais Ratier, comte de Limoges et Gérard comte d'Auvergne, tous deux gendres de Pépin Ier, se rallient à l'empereur, ainsi qu'Ébroïn, évêque de Poitiers et Renaud, comte d'Herbauges. Émenon, comte de Poitiers, chef de file des opposants est destitué et le comté de Poitiers aurait été donné à Ramnulf, fils de Gérard3, selon Adémar de Chabannes4.

À la mort de Louis le Pieux, Gérard se rallie à Charles le Chauve. Ce dernier s'allie à son frère Louis II le Germanique contre leur frère aîné Lothaire Ier et leur neveu Pépin II d'Aquitaine. La bataille décisive a lieu à Fontenay-en-Puisaye le , et Gérard est tué au cours de l'affrontement5.

Ascendance

Michel Dillange le dit fils de son prédécesseur Guérin, comte d'Auvergne, mais sans le justifier6. Cependant, le prénom de Guérin ne se retrouve pas dans la descendance de Gérard. De plus, l'hérédité des charges comtales est encore loin d'être une réalité à cette époque, même si on connait quelques comtés héréditaires. Enfin, le comte Guérin a vécu jusqu'en 863, et l'on voit mal pourquoi il se serait désaisi d'un de ses comtés.

En s'appuyant sur le Liber Memorialis de l'abbaye de Reichenau et l'onomastique, Christian Settipani propose de voir en lui un fils d'Étienne, comte de Paris, lui-même fils de Gérard, comte de Paris et d'une Rotrude7.

La généalogie des comtes de Sanzay8, cousins des comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine ramnulfides, font référence à un fils d'Abbon de Poitiers nommé Girard, frère ainé d'Arnault9 de Sanzay (ancêtre du connétable d’Aquitaine Saldebreuil10, amant présumé d'Aliénor d'Aquitaine). Ledit Girard aurait épousé Mahaut11, fille de Pépin roi d'Aquitaine. Selon cette version, Gérard d'Auvergne pourrait être le fils d'Abbon de Poitou.

Mariages et enfants

Les certitudes sur la famille de Gérard d'Auvergne sont les suivantes :

  • Selon la Vita Hludowici Pii, Gérard d'Auvergne et Rathier comte de Limoges sont des gener de Pépin Ier d'Aquitaine12.

  • Selon le chroniqueur Adémar de Chabannes, Ramnulf Ier est fils de Gérard d'Auvergne et neveu de Guillaume, frère de Gérard13.

Le terme latin de gener peut avoir deux sens : « gendre » ou « beau-frère ». Léonce Auzias, en 1934 a d'abord vu le sens de beau-frère, arguant que Pépin s'étant marié en 822, sa fille ne pouvait pas être mère avant 838. Or, selon Adémar de Chabannes, Ramnulf est comte de Poitiers en 839. Même en rejetant ce témoignage, il le devient en 852, c'est-à-dire âgé de tout au plus quinze ans, ce qui est franchement jeune pour être à la tête d'un comté exposé aux vikings. En 1944, Maurice Chaume conteste son analyse. Il considère que le contexte à tout son sens si Gérard est gendre de Pépin. En effet, il s'agit de la succession de Pépin Ier d'Aquitaine, réclamée par son fils Pépin II, contre l'empereur qui veut en disposer pour son dernier fils. Si Gérard et Ratier avaient été beaux-frères de Pépin, l'auteur de la Vita Hludowici Pii les aurait plutôt qualifiés de gendres de Louis. En 1978, pour résoudre le problème chronologique, Janet Nelson considère la filiation entre Gérard et Ramnulf comme inventée. Plus récemment, en 1993, Christian Settipani propose de voir en Ramnulf un fils d'un premier mariage de Gérard, la fille de Pépin Ier étant une seconde épouse14.

En 2000, Settipani va plus loin et propose une identification pour la première épouse de Gérard d'Auvergne. Selon Abbon, Ebles, abbé de Saint-Denis et fils de Ramnulf Ier, était nepos de Gauzlin, fils de Rorgon Ier, comte du Maine. Adémar de Chabannes précise également que Ramnulf Ier était un cousin (consanguineus) de Raino II, comte d'Herbauges. Traditionnellement, ces données sont interprétés de la manière suivante : Ramnulf Ier a épousé Bilchilde, fille de Rorgon Ier, mais cela fait de Ramnulf un cousin par alliance de Raino II d'Herbauges, lien de parenté qui ne peut pas être qualifié par le terme de consanguineus. Le lien entre Ramnulf et les comtes du Maine est dans ce cas plus susceptible de passer par la mère de Ramnulf. Chronologiquement, elle serait fille Rorgon et de Rotrude15. En s'appuyant sur le Liber Memorialis de l'abbaye de Reichenau et la charte de donation du comte poitevin Gailo en faveur de Noirmoutier et où Adaltrude apparaît avant Ramnulf II (867), Settipani propose de la nommer Adaltrude7.

En résumé, si l'on suit les conclusions de Christian Settipani, Gérard d'Auvergne a épousé en première noces une fille, peut-être prénommée Adaltrude, fille de Rorgon Ier, comte du Maine et de Rotrude, qui a donné naissance à16 :

  • Ramnulf Ier († 867), comte de Poitiers de 854 à 866,

  • peut-être Hiltrude, mariée au comte Gailo, parent du Gailo donateur de l'Abbaye de Noirmoutier,

  • peut-être Gérard et Étienne, nommés dans le Liber Memorialis de l'abbaye de Reichenau17 ,

  • peut-être Hildsinde, mariée à Landeric, comte de Saintes.

En secondes noces, il épouse une fille elle aussi nommée Rotrude du roi Pépin Ier d'Aquitaine18

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