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Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com

L'Auvergne à la campagne c'était ça

Je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne doivent pas connaitre.

La nostalgie n'est forcement pas une bonne chose car je pense que la vie à la campagne était plus rude mais quelques fois je me demande s'ils ne vivaient pas mieux.

Et pourtant toutes les photos qui sont dans cet article je les ai vécues.

 

Dans mon village à Charbonnier il y avait le Régis qui travaillait comme sont représentés sur les photos toutefois lui avait un cheval de trait et non des bœufs.

Mais aux environs d' Anzat le Luguet, lors de mes vacances d'été à faire les foins, en 1965 j'avais douze ans, nous avons fané un champ avec les bœufs car le tracteur s'enlisait.

La première année je suis allé au village de Saroil je dormais dans la cuisine dans un lit qui était comme un placard dans les murs le coin était fermé par un rideau.

Ils ne parlaient  quand patois je n'ai pas mis longtemps à les comprendre mes racines latines (Sardes) mon bien aidé il faut dire que mes parents eux aussi ne parlaient qu'en patois mais de là bas.

Nous faisions les foins en famille je me rappelle lors du fauchage le grand -père avec la faux faisait le tour des rochers pendant que le tracteur fauchait le reste.

Nous tournions le foin au râteau en bois avec les dents en frêne et puis quand le foin était sec nous faisions des andins pour que la botteleuse puisse  le ramasser  facilement.

Nous avons également moissonné à la main moi je faisais les pignons en prenant soin de toujours mettre le grain au milieu, car faire les gerbes à la faux c'était tout un art les hommes fauchaient et les femmes liaient  en prélevant dans la gerbe une liasse de paille qui allait servir de lien..

J'ai souvenir un jour ou nous fauchions le pré au bord du Bave avoir pêché à la main (c'était la première fois) le patron avait mis dans son chapeau une dizaine de truites c'était un rite chaque fois qu'il fauchait ce champ il prélevait quelques truites une fois par an.

Puis l'année d'après je suis allé au village de Sagnes là je plongeais encore plus dans l'Auvergne profonde j'étais dans une famille composée du patron il s'appelait Jules  de sa sœur et de sa mère c'étaient les seuls habitants du  hameau.

Le village le plus proche avec une dizaine d'habitants s'appelait Lastauves.

Et la commune c'était Anzat le Luguet

Pas de salle de bain je crois que je ne devais pas me laver souvent j'ai du mal à me souvenir

La ferme au fond d'une cour on passait devant deux bacs taillés dans des troncs (ci joins les photos de la maison et du bac) avec une fontaine qui nous fournissait une eau fraiche que je buvais.

Je me souviens de la soupe dans le bol au pain trempé à laquelle on y rajoutait de la crème le soir on ne mangeait que cela.

Quand j'étais couché j'entendais la famille prier à voix haute.

Le boulanger qui venait de Blesles ne passait qu'une fois par semaine et les grosses tourtes de pains étaient stockées dans la cave.

Quand je partais garder les vaches ma patronne me préparait la musette avec une bouteille d'eau du pain et du chocolat (il attendait pas quatre heures ) et une pomme.

Il y avait une cinquantaine de vache elles avaient toute un nom (Marcade,Barade,Noiraude ect;;) et le chien les connaissait toutes si on lui disait "passa daré la nigre "il ne se trompait pas il allait bien vers la nigre(c'était une vache qui avait été croisée Salers et Hollandaise elle était toute noire.

Le chien Chouquette je crois qu'il s'appelait c'était mon seul ami pendant les deux mois.

Pendant la garde je ramassais les framboises et les Airelles que j'apportais à la maison les patronnes me les transformaient en gâteaux.

Il y avait aussi des coulemelles et des noisettes beaucoup de noisettes que je mangeais toutes fraiches.

Pour les lapins je coupais des branches de frêne je donnais de" la feuille au lapin" comme ils disaient.

Quand je suis retourné dans  mon village natal j'étais triste plus de chien plus de vache certaines étaient très affectueuses c'est bête à dire mais c'est comme ça.

Ces années passées à garder les vaches comme on disait mes parents ne me les ont pas imposées c'était notre choix pour pouvoir se payer notre mobylette dès qu'on aurait eu quatorze ans et je n'étais pas le seul dans le village à faire ce choix mon frère était allé à Jassy vers Saint Alyre,d'autres allaient à Ardes,Boutaresse,Auzolles  et certains  restaient dans les fermes du bas (Moriat,Auzon,Beaulieu,Augnat,Charbonnier)

Je complèterai au fur et à mesure que les souvenirs remonteront à la surface.

Comme quoi ce ne sont pas des photos d'un autre siècle quoique si nous sommes au 21ème siècle autant pour moi.

Quand au village j'en ai connu beaucoup comme ceux représentés.

J’arrête vous allez croire que j'ai fait la guerre de 14...................................

En fin d'article vos commentaires

L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
Les paysans, il y a peu de temps encore, représentaient la moitié de la population de notre pays. Leur vie, rythmée par les saisons, les dictons et les cloches des églises, était rude. Beaucoup survivaient, plus qu’ils ne vivaient. Mais ils étaient fiers de cette vie de labeur et le travail bien fait contribuait à leur bonheur.
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
Nous sommes nombreux à être les descendants de ces paysans. L’odeur des foins coupés, le lait qui mousse dans le seau, les bœufs ou les chevaux fumants dans les labours, la moisson à la faux, les fêtes du battage, des vendanges ou de la « saint-cochon », les marchés où la paysanne vendait son beurre de baratte, les foires aux bestiaux, les veillées au coin de l’âtre, autant de souvenirs encore présents dans les mémoires, mais pour combien de temps ?
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
Voici le village de Sagnes la maison ou je vivais et le bac en bois toujours là.
Vous y verrez également le village de Saroil dans le lien Anzat Le Luguet
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça
L'Auvergne à la campagne c'était ça

 

Quelques commentaires et témoignages

Gite Les Groseilliers

.Alors moi j'ai connu les petites bottes de foin !! Que je rangeais sur la remorque et que je déchargeais et empilais dans la grange qui est aujourd'hui notre gîte ! De bons souvenirs même si c'était difficile !

Sylvie Vichery

j'espère vivre assez longtemps pour vivre loin de la ville dans votre belle région une partie de ma vie!!!!

 

Emmanuel Gourbeyrede Nouara

Heu .... Les moins de 50 , merci , mais j'ai connu , durant mon enfance dans le Livradois ! :))

Robert Parent

la vie était plus agréable aujourd'hui on est plu que quelque fous a courir derrière je ne sait quoi il ne reste plus personne il m arrive de regretter cette époque.

Elisabeth Sire Mieux

il y a 50 ans ? Vous vous moquez de qui ? La dureté de vie n'avait rien à voir avec aujourd'hui. Pour le bonheur, ou l'idée qu'on s'en fait aujourd'hui, c'est une tout autre question, et qui n'est pas abordée par le débat actuel, ou si mal

Michèle Delahaye

Je connais l'Auvergne , plus précisemment le Puy-Mary, et Pleaux Cantal merci de nous faire partager ce beau pays .

Jean Guette

j'ai connu dans la ferme de mes grands parents à bourg lastic

Michele Vaurs

j'ai connu aux blattes ou j'ai vécu jusqu'à 20ans

Amélie Josiane

Butine que de bons souvenirs

Michelle Cubizolles

magnifiques photos

Emmanuelle Baron

Ouf on connaît

Jean Yves Ramage

photos magnifiques!!!!! mais... j ai moins de 50ans.... et j ai conuu les petites bottes de foin et de paille... la traite a la main en plein ete quand la cchaleur des betes en plus du soleil nous faisait ruisseler de sueur!!! je suis toujours paysan.. et quelquefois il m arrive de regretter cette epoque......

 

Monique Peseyre

ho que si j ai connu et j aimerais bien y revenir a se temps la ont etait super heureux

Alain Massé

Traire une vache à la main est un plaisir que j'aimerais retrouver!

 

Jean-claude Regnart

moi auvergnat de souche vicois je vis dans le morvan et je fais encore des petites bottes moyenne densité pour mes chevaux

 

Sylvie Poupon

Chez nous en Lozère, ce sont des vaches qui tiraient le char, et nous devions charger le char à la fourche et "catcher" le foin- Après une journée passée au pré, on dormait bien...

 

Agnés Pion

j'adore . mais beaucoup de nostalgie , j'ai connu tout ça avec pépé Adolphe et c'était le bon temps où nous étions heureux et les paysans vivaient de leur récoltes , du lait et des animaux de la ferme sans jamais se plaindre ; ils ne pensaient pas à ce...Voir plus

Cecile Corbin

Moi aussi j'ai connu tout ça en Savoie que du bonheur. Cueillette du tabac moisson avec le village vaches a garder dans les montagnes avec bâton. Il y avait de la solidarité avec le village lors des moissons. On buvait le lait directeme...Voir plus

 

Marie Auffret-Michelangeli

Moi aussi j'ai connu cela et le fanage dans les champs inaccessibles pour le tracteur !!!! (sauf la traite déjà mécanique même en Auvergne)

 

 

Olivier Rossi Mes belles années de vacances corréziennes a la ferme de mon grand père et ma grand mère ou j'ai connu la ruralités et son pastoralisme .traire les vaches, les foins ,les moissons, les châtaignes ,les champignons, Que du Bonheur .

Marie-Paule Brun J'ai connu ça en Haute Loire. Mais nous c'était les chevaux qui tiraient le char de foin en vrac. On labourait aussi avec le brabant tiré par les chevaux. Idem pour les moissons. J'étais la plus jeune et je menais les chevaux, papa était sur la mach...Voir plus

Gérard Michèle Manet bonheurs de notre jeunesse, mais, WC au fond de jardin , pas de lumière, araignée et papier journal.Bref, merveilleux souvenirs et la paille qui gratte

Marcelle Boyer idem chez moi c etait comme ca la monter de grange

Marcelle Boyer nous c etait sur la commune de vorey

Marie France Plichon Chez nous la cabane au fond du jardin avec papier journal vert:le Hérisson avec plein de bêtises ,j ai gardé mon humour depuis ce temps là ! ! ! Comme quoi!!!!!

Gisèle Goigoux Loddo Pour ceux qui avaient la cabane au fond du jardin le journal mais en plein air l'été c'était l'herbe et l'hiver la neige. On n'avait pas hémorroïdes.

Christine Morteau c'était génial de faire les foins de cette façon dans les années 70 au dessus de La Bourboule au Pregnou c'était le super bon temps sa manque grave

Marcelle Auniac Pas d'eau dans les maisons,corvée d'eau à la fontaine,l'été ok mais l'hiver....autre chose.....

Marcelle Auniac J,ai connu ça à Arquejols en haute Loire dans les années 1953 des bons souvenirs

Elisabeth Gimel Je passais mes vacances en Auvergne, chez ma grande tante... Que de merveilleux souvenirs...j'ai connu ces chars à boeufs...du moins, chez nous, c' était des vaches..

Gerard Michel Petit j'ai connu cela et j'ai participe aux fenaisons 
avec des chars de foin en vrac et plus tard en bottes
Pour les chevaux. Et la batteuse ... cette photo 
Reveille plein de beaux et chauds souvenirs .
Pas de nostalgie c'est bon voila tout.

Sa-Brina Jou

Tout d'abord merci.
Merci de nous faire vivre à travers votre texte une belle Auvergne. L'Auvergne pittoresque de chez nous d'antan.
Il n'y avait pas de pollution puisque tout était manuel et en même temps on sinstruisait au lieu des gens qui ne savent…
Voir plus

 

Guilaine Demaison  Ki ça bâ !

 

Dominique Laurent-Dupuy

Quel merveilleux récit.
En vous lisant je me suis retrouvée dans les années de mon enfance dans mon Cantal... l'impression que c'était mon vécu. Très émouvant.
Merci Monsieur Papou Moustache pour ce très beau texte. :)

·

Daniel Vion Dury

Les babyboomers de la campagne se reconnaitront dans ton texte. C'était pour beaucoup, comme on dit maintenant, du copié collé. Cette petite vie était un grand bonheur quand même..le NOTRE . Merci Papou.

 

Marie-France Dominici-Tiranti

Si on réfléchit bien, ce n'est pas si vieux tout ça, mais aujourd'hui tout a bien changé, c'est Papa Maman qui paient la mobylette, le scooter ou la moto. Dans ce temps-là les jeunes avaient peut-être plus de respect pour tout. Aujourd'hui la plupart trouvent tout tout cuit. Je n'avais pas de mobylette, mais je suis partie travailler très tot quand même. Enfin, c'était dans un autre siècle.....

 

Juliette Ju Sarron

Souvenirs d'enfance en Haute Loire, mes parents avaient 5 vaches pour vivre avec une famille nombreuse, je me souviens des chars de foin à faire à la main, avec ma mère, je ne veux pas encore parler du passé, c'était trop dur.

 

Frederic Vaissier

Je n'ai que 38 depuis peu... mais cest souvenirs je les ai presque tous vécu. La faux...les char a foin. Moi c'était les petites bottes à charger à la fourche... passer derrière la botteleuse ramasser le foin perdu et le remettre sur l endain dans co…Voir plus

 

Danielle De Block

J'ai connu la même Auvergne ! <3 Merci pour ce partage !

· 

Jean-marc Christine

Merci pour ce partage. J'y retrouve les souvenirs de mon père. La vie n'était pas facile, mais personne ne se plaignait, ils appréciaient le peu qu'ils avaient, c'était ainsi, heureux dès l'instant que la terre nourrissait la famille. Et malgré les durs travaux à la ferme, nos anciens en parlent avec beaucoup de nostalgie. Beau témoignage...

 

Huguette Labrit

Mon enfance était comme celle ci ,mais parents étaient de petits paysans en Haute Loire où les travaux se faisaient à la main car les prés étaient pentus...Je garde de bons souvenirs mais le travail y était dur...

 

Danielle Carbonell

Maintenant, il n'y a plus personne! Des grosses exploitations ou des ruines!!! C'était rude mais nous étions heureux avec ce que nous avions ! et que de joie lorsque nos parents pouvaient nous offrir une mandarine! Les jouets de Noël quand ils pouvaient en acheter arrivaient souvent après Noël choisis sur le catalogue de la Redoute!

 

Dominique Serre

Merci pour ce superbe partage

 

Pathy Lacombative

Suite de mon précédent message partit trop tôt
Que je ne trouve Presque plus.
Gros bisous Papou et merci

 

Jw Conrad     

         Nostalgique je les suis j'ai aussi travaillé a la ferme pendant mes vacances scolaire a partir de 12 ans avec des boeufs j'ai connu et puis le tracteur et tout le monde a charger les bottes de foins et tout et tout tou le monde s'entraidait....Moi petit parisien je me sentait Auvergnat( ce que je ressent toujours), j'ai appris a conduire un tracteur a 14 ans.... Comme je montait a cheval a m'a payé avec une pouliche...... J'ai 53 ans et je regrette ces année d'insouciance pourtant oui je pense que la vie a cette epoque était plus dur au labeur mais je pense qu'elle etait plus belle aussi en humanité😔

 

Fabienne Viole       

                  Merci pour ce joli partage de souvenirs ....🌺

 

Ana-Laura Fernandes Miranda        

                  Complétement d'accord, les gens étaient moins amers et égoistes

 

Pathy Lacombative    

               Je suis nostalgique, la vie n'était pas facile mais elle possédait des attraits que je ne trouve

Marie Pierre Asse Merci pour tous vos articles pour moi aussi je me demande si c' éait pas mieux avant

Herve Lacroix    

             Je pense que tout le monde vivait mieux parcquil yavai le respect l'entraide et juste un petit quelque chose faisait plaisir maintenant il leur faut tout et encore ça va jamais une pensée à nos parents grand parents et arrière grand parents ils ont pas du avoir une belle vie non plus

Alain Bastid      

           Plus rude mais plus heureux je pense

· 

Rachel Biscuite        

       C'est avec beaucoup de nostalgie que je repense à ma jeunesse

Brigitte Damprun-Duda        

     Les jeunes de maintenant ne feraient pas cela !!! THIERRY lui qui était natif de RIOM ES MONTAGNE y allait tous les étés dans la famille..qui n'était pas très facile...

 

Colette Juliard  

          moi aussi jai fait ça chez un oncle a coté du puy mary mais quel bonheur de manger de bonnes choses pas de la viande avariée et des fruits et légumes sans gout

Danielle Carbonell   

  Merci pour tous ces souvenirs ! j'ai aussi gardé les moutons d'abord puis les vaches, il fallait traverser un champ de fougères beaucoup plus hautes que moi, loin de la maison et seule avec le chien ! maintenant je pense que j'aurais peur!!! 😉

Laure Koenig  

Quel plaisir de vous lire un vrai conteur j aimerai retourner en arrière la vie était dure mais belle

Chantal Brault Barbut 

   nous étions heureux à notre époque à la campagne!!!! maintenant c'est très loin d'être la même

 

Edith Goliard

     j ai ete elevee dans ce mileu je garde de bon souvenir

 

Monique Bonhoure  

   Une époque où nous étions heureux.

Christian Orsal

j'ai vécu ça aussi a la différence que j'étais chez mes grands parents paternels et mes oncles (les freres de mon père)que de souvenirs!!et des tres tres bons!!!!

 

Jean Mondot    

  mes 18 premières années entre Aurillac et Pers et pour moi la nostalgie c'est rajeunir comme le dit si bien Jean d' Ormesson .

 

Marie France Didelot    

   on etait plus insouciant avant c est peut etre ça la difference on se contentait de peu maintenant on veut encore plus plus et avec de moindres moyens la mentalité a changé aussi

 

Eveline Pinzetta

Hé oui dur mais quand même heureuse

 

Nicole Larcher

heureux la soupe : la panade, cueillette des pissenlits pour les lapins

 

Joelle Andre

Merci dans votre récit j'ai retrouvé mon enfance et adolescence.

 

Didier Gallard

je me souviens très bien de la première fois où en descendant du bus (qui avait amené des petits toulonnais dans différentes fermes de Lozère et de Haute-Loire pour aller travailler tout l'été, avec pour récompense le plaisir d'y retourner l'année suivante) me sentir tout petit devant un monsieur ( le patron ) qui m'a emmené avec sa SIMCA aronde dans sa ferme à LA VILLEDIEU en Lozère. On y restait jusqu'à fin aout après avoir, gardé les vaches, fané, moissonné et coupé du bois, nourri les cochons les poules et les lapins et ramassé fraises des bois framboises, airelles, mousserons et cèpes.

 

Didier Gallard

c'est de ces différents séjours que j'ai aimé l'auvergne et que j'habite depuis bientôt 4 ans.

 

Mady Promeyrat

Merci beaucoup pour ces beaux souvenirs de ces enfances simples et pourtant si riches en expériences, de nos jours, la jeunesse actuelle ne comprendrait pas,,le progrès a tout modifié et les valeurs humaines se sont bien '''emoussées''' , dommage.

 

Monique Barthomeuf

Votre histoire m'a beaucoup plu, j'ai vécu à peu près les mêmes choses que vous décrivez. Celà se passait vers Saugues, chez mes grands parents. En vous lisant, les souvenirs ont ressurgi et m'ont nourrie émotionnelle ment. Merci

 

Gilles Liege

Il serait temps de revenir à ce type d'agriculture et d'humanité,aidée certes, mais comme c'est deja le cas ,et pour fabriquer de la saloperie.Cette nouvelle agriculture en produits bio et diversifiés, alimenterait des marchés de proximité, et remettrait de la vie dans les capagnes ,vidées de vie par une agriculture devenue folle,qui n'a fait que polluer.
Mon projet avance dans ce sens,nous sommes plusieurs personnes à réfléchir sur le projet, pour le presenter politiquement devant des élus responsables.
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Debaecke Sergehttps://static.xx.fbcdn.net/rsrc.php/v3/yA/r/_ZvGTxrlsmm.png https://static.xx.fbcdn.net/rsrc.php/v3/yA/r/_ZvGTxrlsmm.png

La seule chose avec laquelle je ne suis pas d'accord, c'est que si, la nostalgie fait du bien, moi je m'y réfugie souvent quand je vois notre monde ! Je pars dans mes rêveries, de cette enfance certes pas toujours des plus enviables mais avec le recul, quand même, si ! Qu'est ce que j'aurais donné de cher si j'avais su ce que deviendrais le monde pour arrêter ce temps là !!!!! 11 ans de moins que vous mais jai connu une grande partie de ce que vous décrivez, la télé chez nous est arrivée tard, on allait chez les voisins plus...aisés pour regarder "la piste aux étoiles", "nounours", bon y avait pas grand chose mais qu'est ce qu'on était heureux quand même ! En tout cas en vous lisant, plein d'émotions et de souvenirs qui passent et repassent, ah nostalgie quand tu nous tiens...J'aime que les bonnes choses durent mais hélas, c'est rarement le cas, donc comme quoi, il faut profiter des instants présents, surtout quand ceux-ci sont appréciables ! Avec un tout petit rien on fait de grandes choses et c'est ainsi que devrait avancer le monde d'ailleurs pas avec des intelligences artificielles à tout bout de champ ! Merci pour ce moment · 

 

Michèle Chapot

En partie j ai eu des étés d enfance semblable à 6 ans d écart, je viens de St Pal en Chalencon, Craponne sur Arzon et c était à St Pierre du Champ.

Niniche Coco

Merci ! J’ai les mêmes souvenirs, où à peu près ... et je voulais par rentrer à Clermont pour la rentrée des classes

Jacqueline Morel

Toutes ces photos me rappelleent mon enfance, les fenaisons avec la motofaucheuse ou à la faux pour couper l'herbe, le soleil qui chauffait mais il fallait aller faner, mon papa aussi avait des vaches Salers ( Mignonne et Rouge) pour tirer les chars de foin que l'on tassait dans la grange. La poussière etait au rendez-vous.J'allais garder les vaches et les moutons. Quand je retourne dans mon village LAVAL SUR DOULON il n'y a que des barbelets autour des prés. C'est bien triste. Tous ces beaux et bons moments remontent à la mémoire et je me revois petite fille ramasser un bouquet de fleurs des champs pour ma maman.

Jean-Marie Raynaud

Oui Jean ,ton récit me parle ,la ferme ou je passais tous mes congés (1958/1966)scolaires se trouvait à Anzat le Luguet cette ferme c'est Laboriette .Elle était tenue par mon oncle Louis Buffet ,sa femme Françoise ,mon cousin Roger et sa soeur M.Louise . Qui c'est mariée avec Pierre Laurensoux de Flaix commune de Mazoires. Pas de cheval pas de tracteur ,deux faux et une moto faucheuses .Les foins étaient faits à la mains et en vrac .J'étais le conducteur des bœufs,dans le champs mais pas sur la route ,ni pour les faire reculer dans la grange.Quelle époque ,j'étais un petit roi à Laboriette. Ménagez vous les auvergnats.

 

Gilles Rigaud

Formidable, j’avoue qu’a la lecture de ce joli texte j’ai versé une larme , Tant de bons souvenirs sont remontés à la surface, je suis originaire de Saint Bonnet de condat et j’ai 60 ans

 

Isabelle Rigaud Laurence Rigaud.

Ça fait tjs chaud au coeur de lire des gens du pays. NOS PETITS VILLAGES SE MEURENT HÉLAS.

 

Therese Beulin

Merci beaucoup pour ces beaux souvenirs et j'espère que vous continuerez à nous en faire profiter. . Moi aussi , j'allais en vacances , il y avait la saison des foins, des moissons, avec les moutons et les vaches. . mais c'était en Creuse. Ce sont des souvenirs inoubliables. .

 

Aurore Pailler

Je connais bien tous ces villages, pour ma part je suis du Luguet. Il y avait plus de monde à votre époque. J'aurai bien aimé vivre en temps là même si c'était bien plus difficile qu'aujourd'hui

 

 

Madeleine Duval

J'ai vécu ainsi avec mes parents et mes deux frêres çz reste un souvenir si fort...
Nous vivions au rhyme des saisons les foins avec deux vaches dressées

 

Armelle Griffon

D’ici quelques années on va retourner à ce style de vie ! Avec le manque de ressources de la terre, que l’on vide de tout, on devra vivre comme au début 1900 !!!

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J
natif de la combelle habitant a cote de beziers j'ai appris la peche a ia truite avec mon oncle raymond manaranche du cote de du cezallier
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M
Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire vos articles.<br /> <br /> La vie était peut-être mieux sur certains points autrefois, mais pas dans tout le monde paysan. Enfant, j'ai passé tous les étés dans les Cévennes. Je me souviens que les terres étaient si peu nombreuses qu'il n'y avait qu'une vache dans le village (une cévenole petite et sans appétit), une seule mule. Les rares personnes qui avaient des brebis (100 au maximum) devaient tous les jours monter sur les plateaux pour les faire paître (4 h de marche A/R). Les chèvres étaient "sorties" 2 fois par jour pour manger le long des chemins. L'herbe était fauchée à la main et rentrée sur le dos.<br /> Il fallait aller chercher l'eau à la source, avoir des toilettes à la turque dans une construction en bois au fond du jardin était un luxe.<br /> Je me souviens des bouches édentées des trentenaires qui vivaient là... C'était en 1970.<br /> J'aurai voulu que mes grands-parents n'aient pas une vie d'esclave et je n'ai jamais cessé de trouver que j'avais une chance extraordinaire que ma mère ait exigé d'élever ses enfants en ville.
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F
j'ai connu tout cela quand j'avais 12 ans et c'etait le bonheur.J'habite actuellement un petit village dans le var . mais ça n'a rien à voir et je garde la nostalgie de ces vacances on etait éleves à la dure mais c'etait bien.<br /> merci à vous pour tous ces superbes reportages.
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J
Merci Jean, de nous rappeler ces moments. J'ai eu la même expérience que toi. J'avais 14 ans, je venais de perdre ma mère, mon père travaillait à la mine de La Combelle et n'avait que 15 jours de congé au mois d'août. Comme j'étais seul à la maison toute la journée. Pour que je n'aille pas traîner avec les "bons" copains, il m'a placé chez des paysans de Boutaresse, près de St Alyre ès montagne. Pendant 2 mois j'ai vécu exactement la même expérience que toi. Je suis retourné à Boutaresse il y a 2 ans (j'ai 78 ans). Village quasiment désert... Il n'y a plus qu'un jeune paysan, beaucoup de maisons abandonnées ou rachetées par des touristes, et plein de machines agricoles abandonnées et rouillées. Mais nos souvenirs restent. Merci encore
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A
C'était sans doute très dur mais c'était une vie saine et sereine. Je n'ai connu ce temps que durant mes vacances en Auvergne mais même si le travail était rude, les gens savaient rire et se portaient bien.
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