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Village de Mauzun: Mauzun est une commune française , située dans le département du Puy de Dôme et la région Auvergne Rhône Alpes.
Mauzun a une population de 117 habitants environ, avec une densité 64,6 hab./km² et une superficie de 99 ha.
Les habitants de Mauzun sont les Mauzunois et les Mauzunoises.
Mauzun à une altitude maximum de 652 mètres.
L'édifice se situe au cœur du bourg, au bout d'une rue, en retrait de la place du village.
Je vous invite, Monsieur le Maire, à vous entourer de l'avis des personnes les plus éclairées sur ces matières, et à me faire connaître avant le Ier. janvier prochain, les mesures que vous aurez jugé à propos de prendre, soit pour maintenir l'usage actuel, soit pour, revenir au double décalitre.
Si vous pensiez devoir provoquer l'adoption , comme mesure usuelle d'un autre multiple du litre, vous m'enverriez, pour être soumis à l'approbation du Ministre, votre règlement de police à ce sujet, avec un rapport explicatif des motifs qui vous auraient porté à l'adopter.....
Plusieurs bons esprits ont pensé qu'il pouvait y avoir, pour le commerce des grains, des inconvénients à ce que la mesure dans les halles, ne fût pas uniforme dans tout le département. Cette considération , que je vous engage à peser, ne pourrait pas arrêter ce me semble, l'adoption 'du double décalitre au lieu du double boisseau , puisqu'avec l'un il faut mesurer cinq fois pour avoir un hectolitre, et avec l'autre quatre fois. Cette différence ne me paraît pas susceptible d'embarrasser les cultivateurs qui apportent leurs grains à la halle. Il n'en sera peut-être pas de même en adoptant pour unité de mesure % des multiples du litre qui n'arriveraient pas en nombre entier à former l'hectolitre. Il vous apparient, Monsieur le Maire, d'apprécier cette difficulté ; l'opération qui vous est confiée est de la plus haute importance.
Il se commet dans les halles des abus de plus d'un genre , sur lesquels je crois devoir appeler votre attention: les uns ont pour but de donner au blé un prix factice, sur lequel les mercuriales sont faites, et la taxe du pain établie ; d'autres tendent à tromper les simples cultivateurs dans le mesurage. Vous y remédierez en partie , Monsieur le Maire, en apportant une grande surveillance sur la manière dont s'établit le prix des mercuriales, et aussi en faisant écrire , eu gros caractères, sur les endroits les plus apparents de la halle, quelle est la mesure usuelle, combien de litres elle contient, et quel est le tarif des droits de halle et de mesurage.
Les mesures de capacité pour les céréales où les multiples dl1 litre sont employés , me semblent être la seule matière qui donne lieu à des difficultés, puisque, d'une part, le pot de i5 litres paraît généralement en usage pour la mesure des vins, et que, quant aux farines et aux autres denrées qui se vendent au poids, la livre métrique d'un demi-kilogramme paraît être aussi d'un usage universel.
"Agréez, etc. Bon SERS.
La forteresse de Mauzun est à l'origine une forteresse des comtes d'Auvergne, elle passa au évêques de Clermont et servie par la suite à imposer le pouvoir du roi de France sur l'Auvergne.
En 1207, le comte Guy II d'Auvergne autorise l'évêque de Clermont d'acquérir le château de Mauzun pour s'éviter une confiscation territoriale par le roi de France, ce dernier se montrant de plus en plus véhément avec le comte d'Auvergne, allié du royaume d'Angleterre.
Château fort édifié probablement au milieu du 13e siècle, peut-être sur les bases d'une forteresse plus ancienne, propriété des comtes d'Auvergne, vers 1207 ou 1209 ; au 13e siècle devient possession des évêques de Clermont Ferrand et le reste jusqu'à la Révolution ; entre temps, sert de résidence aux évêques ainsi que de prison pour les ecclésiastiques et pour les laïcs ; possède deux enceintes : la 1ère est constituée de 16 tours et délimité une basse-cour d'environ un hectare autour de la 2e, qui possède quatre tours, dont un donjon et une tour de guet ; aménagements probables à diverses reprises, à des dates indéterminées ; au 17e siècle, Richelieu ordonne sa destruction mais seuls les créneaux sont dérasés ; en 1716, la 1ère enceinte abrite le logement du capitaine du château, à droite de l'entrée, et les greniers à blé de l'autre côté du logement ; château proprement dit décrit, à la même date, comme presque détruit depuis plus de cinquante ans et entièrement inhabitable : réparations à faire aux planchers, aux boiseries des fenêtres et aux carrelages ; il existe alors une chapelle, peut-être dans la tour nord-est ; des lettres patentes de Louis XV du 29 mars 1732 autorisent l'évêque Massillon à faire démolir le château du fait de son état ; à cette époque, l'enceinte basse abrite toujours les greniers et, situées sur la porte, la maison du concierge et celle des fermiers ; prisons attenantes à la porte de la 2e enceinte, du côté sud ; appartements inhabitables et accès au donjon impossible ; en 1744, démolitions faites : les tours ont été éventrées et les murs les moins résistants abattus ; prisons et quelques dépendances agricoles conservées ; en 1792, château vendu aux enchères : adjudication à un groupement de onze citoyens qui demandent un délai de six ans pour détruire ce signe de la féodalité, en raison de la solidité de la construction, et proposent en attendant d'éventrer simplement les tours ; en mai 1970, vestiges classés monument historique, font l'objet d'une remise en valeur par l'intermédiaire d'une association privée.
Insurrection à Trézioux
26 prairial et 23 fructidor an IV (14 juin et g septembre ijgâj.
Après les génuflexions du gendarme à Châteaugay, après l'encoffrement des officiers municipaux à Neschers, écoutez encore le récit de l'écharpement, à Trézioux, d'un Commissaire de l'administration départementale. Vraiment la chose en vaut la peine.
Mauzun, chef-lieu de canton, doté d'une administration patriote à la tête de laquelle se trouvait le citoyen Grelliche, était dans le mouvement et voulait imposer son action politique aux communes de son ressort. Trézioux, chef-lieu de commune, entendait rester maîtresse chez elle et repoussait, à la presque unanimité de ses habitants, les principes du jacobinisme républicain. Mauzun emboîtait le pas aux sectaires qui avaient entrepris de recommencer la persécution religieuse. Trézioux en avait assez de cette main-mise sur la conscience publique ; elle avait ses prêtres, tenait à son culte et se montrait disposée à les défendre.
Il y avait eu, le 28 brumaire an IV (19 novembre 1795), à Trézioux, des élections municipales dans lesquelles Te parti des néo-sans-culottes avait éprouvé un humi"int échec. Le président de l'assemblée, M. Couppat de Lavergne, monté sur une chaise et entouré des femmes du village, avait exposé à ses concitoyens que voter pour des patriotes ce serait voter contre la religion catholique,
Le tribunal criminel du Puy-de-Dôme, 1791 à 1800 / par Marc de Vissac
Le tribunal criminel du Puy-de-Dôme, 1791 à 1800 / par Marc de Vissac -- 1897 -- livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57815191/f271.texteImage
Pierre Noyer, juge de paix du canton de Mauzun, informa longuement contre eux, — d'autant plus longuement que l'on n'avait pu mettre la main sur un .seul des prévenus, — et le 27 thermidor an IV, le jury d'accusation décida qu'il y avait lieu de les traduire devant le Tribunal criminel.
Seulement le jury d'accusation s'était mal rendu compte des modifications introduites dans l'instruction criminelle par la loi du 4 brumaire précédent (26 octobre 1795). L'article 3 de cette loi, en effet, déclarait abolis « tout mandat ou décret d'accusation, mis ou non à exécution, toute procédure, poursuite ou jugement portant sur des faits purement relatifs à la Révolution. » Dès lors, les faits remontant à prairial an III, retenus contre les accusés, étaient couverts par l'abolition légale et ne pouvaient servir de base à une prévention.
En conséquence, le 16 frimaire an V (6 décembre 1796), le Tribunal criminel rendit un jugement annulant la procédure instruite par le juge de paix de Mauzun, et renvoyant devant le Directeur du jury de l'arrondissement d'Issoire pour, par lui, instruire à nouveau sur les faits uniques du i5 germinal an IV.
Du fait de cette décision, les dix premiers accusés étaient renvoyés des fins de la plainte, et la nouvelle instruction, faite par M. Annet Barret du Coudert, juge au Tribunal du Puy-de-Dôme, ne fut dirigée que contre les sept autres.
Cette accusation s'émietta comme la première.
En effet, Jean Roussel, dit le Doulin, fut l'objet d'un verdict de non-lieu et ses six coaccusés d'un verdict d'acquittement prononcé en leur faveur par le Tribunal criminel, le 18 prairial an V.
Le tribunal criminel du Puy-de-Dôme, 1791 à 1800 / par Marc de Vissac
Le tribunal criminel du Puy-de-Dôme, 1791 à 1800 / par Marc de Vissac -- 1897 -- livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57815191/f282.texteImage