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La commune de Céaux-d'Allègre se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Céaux-d'Allègre compte 471 habitants appelés les "Cellens, Cellennes". |
.La commune de Céaux-d'Allègre est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay , un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le 26 décembre 2016 dont le siège est à Le Puy-en-Velay.
Le village possède une Église gothique du XIVe siècle. Peintures murales du XVIe siècle (chœur).
Un peu d'histoire du village en fin d'article
Sa petite Gare,Une sainte au village et une découverte archéologique d'exception en 1928
La gare de ceaux d'Allègre - L'Auvergne Vue par Papou Poustache
Cette gare était située sur la ligne Saint Germain des Fossées Darsac elle se situe après la gare d'Allègre c'est la dernière gare avant Darsac Sur le lien en fin d'Article vous saurais toute...
https://www.cpauvergne.com/2020/01/la-gare-de-ceaux-d-allegre.html
Mère Saint-Raphaël. Les deuils succèdent aux deuils dans cette maison de la Providence que dirigent avec tant de dévouement les sœurs de Saint- Thomas de Villeneuve. Il y a peu de temps, la mort enlevait à l'affection des religieuses et des enfants, leur vénéré Supérieur, Mgr Chapot, et dans la même année, leur digne aumônier M. l'abbé Guy. Et voilà qu'hier elle les réunissait autour d'un cercueil pour pleurer leur Supé- rieure bien-aimée, sœur Saint Raphaël qu'elles appelaient si jus-tement la bonne mère ! Nous nous associons à leur douleur et devant cette vie qui vient de finir, nous déposons avec une respectueuse émotion l'hommage de nos prières et de nos regrets. Elle les mérite à bien des titres. Née à Céaux d'Allègre, en i855, dans le Velay, elle avait trouvé dans sa famille les plus pures traditions religieuses. De foi robus- te et forte comme le roc de ses montagnes, elle allait à Dieu, avec la simplicité et la loyauté d'une âme qui aime sans réserve et se donne sans retour. A i8ans,elle renonce aux avantages que lui offre le monde ; elle dit adieu à sa famille et va s'ensevelir dans la retraite profonde et le silence de la vie cachée, à Aix, au noviciat des sœurs de St-Thomas de Villeneuve. Hyères, Aigues mortes, Cannes auront les prémices de son apostolat et apprécieront ses vertus. Nimes la recevra trois fois, dans la maison de la Providence, et comme simple religieuse et comme Supérieure, tant elle aimais les qualités de son esprit, la bonté de son cœur, la sagesse de sa direction à la fois douce et énergique, active et prudente et toujours en éveil. Telle elle était au jour de sa profession, telle elle fut pendant les quelques années de sa vie religieuse. Toute à son Dieu, à sa vocation, aux missions qui lui étaient confiées, elle ne voulut qu'une seule chose : faire la volonté de Dieu, et elle le voulut ardemment et au prix de plus grands sacrifices. Aussi bien est-il vrai de dire que ce principe dirigea toujours ses pensées, ses déterminations et ses actes. Âme essentiellement surnaturelle, elle trouvait dans son esprit de foi. dans sa confiance en Dieu, et en particulier dans l'amour du Sacré-Cœur, la joie de mener à bien les œuvres les plus délicates et les plus difficiles. Tout d'abord, sa prestance, sa gravité, son extérieur froid et réservé, ne laissaient pas deviner les richesses de sa belle nature, mais dès les premiers mots, son cœur apparaissait tout entier, e
LE PUY, 30 mars 1928. Une importante découverte archéologique vient d’être faite au terroir de la Prade, commune de Céaux-d’AIlègre, par M. Valhorgues, du Verdier. Au début de murs, le cultivateur était occupé aux semailles dans son champ sis en bordure de la voie ferrée de Darsac à Ambert, non loin de la station de Céaux, quand il mit soudain à découvert des fragments abondants de poteries anciennes.
Intrigue par ces trouvailles, M. Valhorgues abandonna son travail pour opérer des sondages et, ayant creusé «diverses tranchées, il fut assez heureux pour arriver, a 80 centimètres environ de profondeur, sur des sub- structions de bâtiments dont la trace avait depuis longtemps disparu. M. Valhorguess rencontra d'abord des assises de murs portant encore leur enduit de couleur rosée. Autour de ces murs, il y avait un pavage établi avec soin en larges dalles de briques. Dans un angle se trouvait une chaudière, probablement l’appareil adopté pour servir au chauffage central de l’immeuble, usage couru dans l'antiquité. Le sol était couvert de tessons de poterie : ' morceaux de vases vulgaires en terre du ! pays, de vases en terre noire plus soignés, et, parmi eux, des débris de plusieurs bols ‘ vernisses et artistiquement décorés d'oves, de rinceaux, de fleurs, d'animaux et de personnages paraissant provenir des centres réputés d’Auvergne, de Lezoux en particulier. l Parmis les briques mises à jour, un fragment portait l’empreinte d'une patte de chien, souvenir d’un toutou ayant visité le chantier de fabrication avant la mise au four. Le champ de M. Valhorgues a été visité, hier, par quelques membres de lu Société académique, prévenus par un de leurs confrères d Allegre, M. Georges Paul. Us ont été unanimes à reconnaître l'intérêt de cette découverte fortuite. Il y a lieu d'y voir les restes d’une « villu rusticu », comme il devait en exister beaucoup sur le plateau boisé avoisinant l'antique Ruessio, aujourd'hui Saint-Paulien. Ce qui donne de la vraisemblance à cette opinion, c’est d’abord la trouvaille faite en 1821, sur les pentes voisines de la montagne de Bar, d’un trésor gallo-romain; c'est surtout l’existence, à quelques pas de la Prade, d'une stèle, maintenant disparue, élevée par Martiola, a la mémoire de Tuila Martia, sa fille. Peut-être sommes-nous en présence de la villa habitée Jadis par ces lointains compatriotes. Un rapport va être envoyé au Comité des Travaux archéologiques et historiques, en vue de l’obtention d'une subvention qui permettra à l’arrière-saison d'entreprendre des fouilles scientifiques.
Les Nouvelles : journal quotidien du soir
Les Nouvelles : journal quotidien du soir -- 1928-03-30 -- fascicules