Auvergne Historique
Bourbonnais
Lapalisse
Le château
Bâtie entre le XI ème et le XIII ème siècle, la partie féodale du château fût acquise par Jacques Ier de Chabannes en 1430. Les salons entièrement meublés abritent de nombreux souvenirs historiques. Les plafonds à caissons rehaussés d'or et de couleurs sont particulièrement remarquables.
Son petit-fils, Jacques II, Maréchal de France fit construire au début du XVI ème siècle l'aile Renaissance en briques roses qui allie la sobriété à l'élégance. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château fort à la chapelle de style gothique, bâtie elle-même vers 1470.Cette chapelle devait par la suite servir de tombeau aux membres de la famille Chabannes. Un gisant représente Jacques Ier près de sa femme. Le château appartenait aux XIII ème et XIV ème siècles à la première famille de La Palisse, puis au XV ème siècle à la famille de Chabannes. En 1461, construction de la chapelle sur un édifice plus ancien (XII ème-XIII ème siècles) , avec remploi de la courtine et de la tour d' un ancien rempart. Le grand logis Renaissance à parements de briques relie la chapelle et le château primitif ; son portail, également de style Renaissance, est un pastiche du XIX ème siècle. Le château féodal, remanié au XIX ème siècle, a conservé trois de ses tours ainsi que les courtines qui les relient à l' ouest et au nord. Les remparts, de la première moitié du XIII siècle, ont été complétés au XIV ème siècle. A l' intérieur, le salon du rez-de-chaussée a conservé un très beau plafond à caissons carrés, chacun inscrit dans un losange, décorés de fleurons et enroulements végétaux. Le grand salon, au sud du précédent, est également décoré d' un plafond à caissons. Au premier étage, la salle des Tapisseries possède un plafond Renaissance formé de caissons en étoile. La bibliothèque possède un plafond à la française à poutres peintes de candélabres et de feuillages. A une centaine de mètres du château, se trouvent les communs et les anciennes écuries datant du XVI ème ou du XVII ème siècle. à la première famille de La Palisse, puis au XV ème siècle à la famille de Chabannes. En 1461, Sa fin tragique laissa d’unanimes regrets et des œuvres contemporaines célèbrent à l’envie l’homme d’honneur disparu. La complainte populaire la plus célèbre rapportée par les troupes de retour d’Italie était celle-ci : « Hélas La Palice est mort. Il est mort devant Pavie Hélas s’il n’était pas mort Il ferait encore envie. » Erreur ou malice, ce dernier vers devient bientôt : « Il serait encore en vie. »